Insécurité au nord du Mali : Pour stopper l’avancée du GATIA, le MAA envahit la ville et le Cercle de Ménaka sur demande du MNLA

 La ville de Ménaka, depuis le mercredi dernier vit sous la botte des islamistes du MAA. D’après les témoins, c’était aux environ de 14h Temps Universel que des véhicules lourdement armés envahirent la ville. Certains parlent d’une trentaine de pick Up, tandis que d’autres dirent avoir compté une centaine.

Cette nouvelle donne a été provoquée par la débandade du MNLA des terres du Gourma, sous les feux héroïques des combattants du GATIA.

Et depuis, comme à la fuite des indépendantistes face au MUJAO à GAO,  les combattants du MNLA campèrent dans le Cercle de Ménaka.

Mais c’est à l’annonce de l’attaque imminente sur les bastions du MNLA, offensive devant être portée par le GATIA, que les froussards indépendantistes ont sollicité l’appui des islamistes. Ceux là mêmes qui se faufilent de nos jours sous les étiquettes de MAA et HCUA.

Ce qui est surprenant, en dépit de l’agression des troupes Nigériennes par des éléments rebelles, ces bandits armés circulent avec armes et bagages sous la barbichette de la MINUSMA.

A en croire les témoignages, l’Armée Malienne (AMA) serait cantonnée et sous bonne garde de leurs frères Nigériens.

Ce qui est sûr, une nouvelle dynamique est en voie de concrétisation : l’unification des mouvements d’autodéfense, qui, selon certaines indiscrétions s’allieront au GATIA pour sauver la république. La cause serait que les combattants de ces mouvements se disent choquer par l’attitude des forces étrangères qui, une fois le MNLA chassé de Intillit et de Tessit, décident de faire la guerre au terrorisme dans la même zone. C’est-à-dire le Gourma. Courent-elles derrière des jihadistes, ou veulent-elles empêcher le  GATIA  de continuer sa mission patriotique de défense de la Nation ? Comme ce fut le cas dans les années 1994 avec le Ganda Koy.

En tout cas le silence coupable des autorités locales du Cercle de Ménaka, ne peut se justifier, eu égard à la résistance, dont avaient fait montre Ansongo et Gao à travers élus et populations.*

I YATTARA

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