A l’instar des autres régions du Mali, la région de Kidal est durement éprouvée par la situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle cette année. Pour se faire une idée de la situation sur le terrain, le ministre-commissaire à la sécurité alimentaire a effectué une visite de 72 heures dans la région.
Pour la circonstance, Oumar Ibrahima Touré était accompagné du Directeur du Programme Intégré du Développement Rural de Kidal (PIDRK) et plusieurs autres collaborateurs.
A sa descente d’avion, le Commissaire Touré a confié à nos confrères de Mikado FM que l’objectif de cette mission de trois jours est de : « parler de la situation alimentaire et nutritionnelle dans la région de Kidal mais également, de discuter de toutes les actions qui sont en train d’être menées par le PIDRK ». Durant sa visite, Oumar Ibrahima Touré a eu plusieurs rencontres notamment avec les représentants de l’Etat, les élus locaux et les membres de la société civile.
Oumar Ibrahima Touré n’a par ailleurs pas manqué de remercier la MINUSMA pour avoir facilité son déplacement et sa mission sur place. Dès son arrivée, la délégation a été accueillie à l’héliport du camp de la MINUSMA par El Hadji Ibrahima Boly Diene, le Chef du bureau régional de la MINUSMA par intérim, le Gouverneur de la Région Sidi Mohamed Ag Ichrach, le Député de Kidal, Ahmoudene Ag Ikmasse, ainsi que les représentants des groupes signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali.
Pour la MINUSMA, cette visite constitue un point positif dans la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, dont elle appelle les signataires à accélérer sa mise en œuvre.
Un peu plus tôt, le ministre-commissaire avait insisté sur la particularité de cette année en termes d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Selon lui, malgré la production céréalière annoncée supérieure à celle de l’année dernière, des grandes poches d’insécurité alimentaire sont recensées dans presque toutes les régions du Mali. Ces poches ont été créées, à ses dires, par une pluviométrie capricieuse et la chenille légionnaire qui a sérieusement affectée les cultures au Mali et dans la sous-région.
Aussi, il rassure qu’il n’y a pas de raison de s’alarmer, car l’Etat a les moyens non seulement de subjuguer, mais aussi de faire face à une éventuelle crise. A ce titre, Oumar Ibrahima Touré s’est dit convaincu de la robustesse du dispositif national mis en place par l’Etat et les partenaires pour prévenir les crises alimentaires et nutritionnelles.
Pour sûr, cette visite est très significative à plusieurs titres. D’abord c’est l’une des rares fois qu’un officiel se place dans cette région jugée à tord ou à raison par certains d’inaccessible pour les autorités nationales, ce depuis la visite de Moussa Mara. Ensuite, elle permet de prouver aux sceptiques que Kidal est toujours malienne. Enfin, cette visite est la preuve que l’Etat à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire est sensible aux préoccupations des populations maliennes aussi loin qu’elles puissent se trouver.
A noter que le PDIRK est une composante du commissariat à la sécurité alimentaire. Malgré la situation d’insécurité, les responsables parviennent tant bien que mal à répondre aux besoins des populations sur place. C’est ainsi que pour cette année, ce comité de pilotage du programme en sa 10ème session envisage d’investir près de 1,5 milliards de nos francs pour renforcer la résilience des populations. Il permettra l’achèvement des 48 points d’eau pastoraux en cours d’aménagement, la mise en œuvre d’activités d’appui a la valorisation du potentiel agricole et pastoral qui contribueront au renforcement de la résilience des population les plus vulnérables. Ainsi, il s’agira de la dotation 240 ménages vulnérables de noyaux de 20 caprins chacun. A cela s’ajoute un appui à la campagne de vaccination du cheptel mais aussi des appuis aux maraichers en semences, en matériels aratoires, en moyens d’exhaure thermique ainsi que la réhabilitation de puits maraichers et de réseaux d’irrigation.
Mariétou DOUCOURE
Suite à la gestion catastrophique d’IBK et sa bande de rapaces, l’insécurité n’est pas seulement alimentaire ou militaire, elle est aussi mentale car le désespoir a gagné du terrain.
Le génocide peulh continue sur fond d’amalgames et de calomnie, les tueries et les prémices de la guerre civile sont déjà là.
Il faut virer rapidement IBK si les maliens veulent échapper au pire.
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