L’Hôtel Laico de l’Amitié de Bamako a abrité le 18 janvier 2013 la première session du comité de pilotage du « Programme Conjoint de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans les cercles de Nara et de Nioro du Sahel au Mali ».
D’une durée de cinq ans à partir de 2012, ce programme vise à améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des groupes vulnérables des cercles de Nioro et Nara.
Financé principalement par le Royaume de la Belgique et coordonné par le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) avec l’appui technique de la FAO, la cérémonie a réuni le représentant de l’ambassade de la Belgique au Mali, Luc Risch ; du commissaire de la CSA, Yaya Nouhoum Tamboura et celui de la FAO, Thiery Ange Ella Ondo.
En effet, ce programme multisectoriels et multipartenaires dont le coût s’élève à 10 319 764 730 de F CFA est essentiellement financé par la Belgique et avec d’autres partenaires.
Le programme comprend essentiellement cinq composantes qui concernent tous les aspects de sécurité alimentaire et sera mis en œuvre par les partenaires.
Il s’agit de la Composante Elevage qui sera mise en œuvre par VSF-Belgique ; Composante Nutrition, par la Croix Rouge Belge ; Composante microcrédit et mutuelle de santé, par solidarité mondiale et autres partenaires maliens ; Composante Accès à l’eau potable, par PROTOS ; Composante Appui aux collectivités territoriales, par FENU/UNCDF ; composante Agriculture, par Terre Nouvelle et en fin la Composante appui au CSA pour la coordination globale du programme, par la FAO.
Ainsi, le représentant de la FAO, Thiery Ange Ella Ondo, a rappelé que son institution, à travers sa représentation à Bamako et les missions de département (TCSF) dans le cadre de la mise en œuvre de son appui au CSA, a participé depuis le début aux différentes concertations sur le développement du nouveau programme du Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA) au Mali. Elle a, ajout-il, assisté à la réflexion sur les perspectives de sa mise en œuvre par plusieurs partenaires et organisations ayant chacune des expertises spécifiques et des objectifs propres.
Mais, regrette M. Thiery Ange Ella Ondo, un des enjeux d’un tel programme réside dans la capacité de la structure nationale de tutelle (le CSA) à coordonner et à garantir à la fois la synergie entre toutes les intervenants et acteurs et leur inscription dans les priorités nationales en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté.
Pour le représentant de la FAO, la mise en cohérence, la coordination, la sécurité, la supervision et l’évaluation sont autant d’éléments qui sont un gage de réussite du programme. Et cela se mesura par son impact réel sur la situation de sécurité alimentaire des ménages et groupes vulnérables au niveau des deux (02) cercles (Nara et Nioro du Sahel).
En déclarant ouverts les travaux de la session, le commissaire CSA, Yaya Nouhoum Tamboura, a rappelé que la Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire adoptée en 2002 et la création du CSA en 2004 sont les preuves éloquentes de l’engagement politique du gouvernement en vue de l’atteinte d’une sécurité alimentaire durable. C’est pourquoi, le CSA a en charge l’élaboration de cette politique nationale, la coordination et le suivi des activités de sécurité alimentaire dans notre pays.
Adama DAO