Insécurité à GAO : La complicité au sein de la population dénoncée par le Premier ministre

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Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga s’est rendu à Gao, le dimanche 2 décembre 2018. Le chef de l’exécutif a dénoncé le manque de collaboration des populations avec les forces de l’ordre et de sécurité des populations de Gao.

Cette visite de 24 h du Premier ministre dans la Cité des Askia visait à apporter le soutien du gouvernement du Mali et à rassurer les populations de la Région.

Accompagné du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Salif Traoré, et celui de l’Administration Territoriale Mohamed Ag Erlaf, le chef de l’exécutif a rencontré les chefs traditionnels, des représentants de la société civile, des femmes et de la jeunesse, lors de la conférence des cadres qu’il a animée.

Il a annoncé le déploiement de 300 agents des forces de sécurité dans la ville (150 policiers et 150 gardes nationaux) et l’ouverture très prochaine d’un deuxième commissariat de police dans la ville de Gao.

Le Premier ministre a exhorté les populations de Gao à s’impliquer davantage dans la lutte contre l’insécurité en dénonçant les complicités au sein de la population  dans les attaques contre les forces de l’ordre et de sécurité et les civiles dans toute la région.

L’engagement des citoyens est essentiel dans la sécurisation d’une ville. Il est évident que quels que soient le nombre et l’équipement des forces de l’ordre, la sécurité ne pourra être assurée dans une ville sans la collaboration entre les populations et les forces de l’ordre et de sécurité.

Visiblement, c’est la complicité entre certaines personnes et les fauteurs de trouble que Soumeylou Boubèye Maïga a dénoncée dans la région de Gao où l’insécurité est grandissante.

Il y a dix jours, un opérateur économique et ses deux gardes du corps ont été abattus dans la ville de Gao, en pleine journée. L’Etat a beau mettre les moyens, la Cité des Askia   ne sera jamais sécurisée sans une franche implication des populations locales.

Abdrahamane Diamouténé

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5 COMMENTAIRES

  1. Mais arrêter de raconter du n’importe quoi sur Gao, que des bruits et des fureur qui ne signifie rien jamais je m’en serait douté que des incompétents et des écervelés puisse imaginé que la ville des brave parmi les brave soit complices des attaques perpétrées contre ses propre fils, nous savons tous qui sont les auteurs de ses crimes ignobles et barbares mais n’y voyais aucune offense.

  2. L’INSÉCURITÉ à GAO : LA complicité au sein de la population, si c’était çà comment GAO sera sécuriser et si les populations ne aideront pas des forces des armées et des sécurités ? le nord et centre du pays ils dormiront jamais tranquiller tant qu’ils ne coopérer pas avec des forces des sécurités .

  3. Je suis abasourdi par cet article, mais d’étonnant connaissant le pouvoir. Le ridicule ne tue pas dans ce MALI avec des gens qui ont la mémoire aussi courte que la queue d’un Bobtail (race de chien de berger et de garde originaire de Grande-Bretagne) .GAO la résistante face au MNLA et le MUJAO.
    On comprend l’amertume du pouvoir c’est simplement notre refus à cautionner la partition du Mali ; avec les concertations bidon pour faire des régions sans aucune étude préalable

  4. La sécurité est l’affaire de de tous et non une affaire des autorités seulement. L’Etat mettra les moyens et les hommes qu’il faut pour la sécurisation des personnes et de leurs biens. Mais si la population qu’on doit protéger se trouve être du côté de ses agresseurs, la tâche devient vraiment compliqué. Il faut que les populations dénoncent tous ceux qui sont derrières les attaques incessantes dans la ville de gao. Cela dans l’intérêt de tous.

    • Je suis abasourdi par cet article, mais rien d’étonnant connaissant le pouvoir. Le ridicule ne tue pas dans ce MALI avec des gens qui ont la mémoire aussi courte que la queue d’un Bobtail (race de chien de berger et de garde originaire de Grande-Bretagne) .Gao la résistante face au MNLA et le MUJAO.
      On comprend l’amertume du pouvoir c’est simplement notre refus à cautionner la partition du Mali ; avec les concertations bidon pour faire des régions sans aucune étude préalable

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