Incident à Diabaly: RFI pyromane et négrière

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Vendredi dernier, dans «Afrique midi» un journaliste de Radio France Internationale, Christophe Boisbouvier s’est entretenu avec le deuxième responsable du parti au pouvoir en Mauritanie sur l’incident survenu à Diabaly dans la nuit du 8 au 9 septembre dernier, qui a occasionné la mort de 16 personnes. Cet incident a été dramatisé par certains médias maliens et étrangers dont RFI.

Comme à leur habitude depuis le début de la crise dans le septentrion malien, dont la France est responsable, les journalistes de RFI en service commandé, tentent chaque fois que l’occasion leur est donnée, de vilipender le Mali.

C’est cette cynique logique que Christophe Bois Bouvier a essayé d’envenimer suite à la mort des Maliens et des Mauritaniens tués par des éléments de notre armée dans une zone d’insécurité par excellence. Dans sa cynique démarche, Christophe Boisbouvier a parlé « d’assassinats, d’exécutions sommaires de personnes non armées, dans une localité loin des lignes de front ». Donc l’armée malienne est coupable et il faut une enquête indépendante à laquelle les services de sécurités mauritaniens devraient être associés.

Pour notre part, nous renvoyons notre confrère à réviser ses leçons de géographie, ou tout simplement, en bon journaliste avisé, de fouiller les documents avant de s’aventurer sur un terrain, dont il n’a manifestement pas la maîtrise. Au risque de nous conforter dans notre thèse selon laquelle sa radio est l’éternelle ‘’chienne de garde’’ des gouvernements négriers français ! Une chienne de garde aboyant avec dextérité des communications tyranniques de la France colonialiste. Cher Christophe, si vous ne le savez pas, Diabaly est l’une des lignes de front parmi les plus dangereuses. En effet, les victimes, (qu’ALLAH ait pitié d’eux, et les accueille dans son paradis !) venaient de Bassikounou. Ça ne vous dit rien ?

Difficile frontière entre Dawa et Jihad

 

Le mardi 6 décembre 2011, Aqmi a attaqué la base mauritanienne de Bassikounou (80 Km de la frontière), proche de Nampala. Sans vouloir donner un cours de géographie à notre cher confrère, Christophe, Dogofri est à 45 kilomètres de Diabaly, les deux localités ne sont situés qu’à seulement une centaine de kilomètres de la forêt de Wagadou, où avait été repérée et attaquée une base de ravitaillement d’Aqmi le 24 juin 2011 par l’avion mauritanienne. Au cours de cette attaque, d’innocents maliens, dont des enfants et des femmes, ont été tués par l’armée mauritanienne. Le Mali, compréhensif, n’avait ni exigé d’enquête, ni accablé l’État mauritanien pour cette bévue. Pourtant, le nombre des victimes maliennes dépassait largement le nombre 9. Est-ce à dire que le Mali n’aime pas ses fils ? Bien sûr que non, le Mali aime bien ses citoyens.

Sur le plan sécuritaire, nous informons Christophe et une certaine presse malienne, qu’à Dogofri, il y a une piste d’atterrissage, près de Sokolo, dans le Kouroumari entre Niono et Nampala. A cet endroit, il existe aussi une garnison militaire, attaquée en décembre 2008 par Bahanga très loin de ses bases. Là nous ne sommes plus dans le désert que connaissent Christophe Boisbouvier et une certaine presse malienne. Le village de Diabaly avait, lui aussi, été attaqué. Nous avons encore en mémoire que les assaillants avaient fui vers la Mauritanie.

D’ailleurs en 2007, un petit avion chargé de drogue est tombé dans la zone de Nampala.

22 juillet 2010, une coalition franco-mauritanienne mène un raid contre un camp de ravitaillement d’Aqmi à 150 Km du côté malien, au nord de Nampala. A noter que ce camp ravitaillait la Katiba de Yahya Abou El Hamman, bras droit d’Abou Zeîb.

 

Chat échaudé craint l’eau froide

 

On craint forcement l’apparence d’un mal dont on a souffert. Nous ignorons tout des circonstances dans lesquelles est survenu l’incident de Diabaly. Mais en tant que journaliste, c’est-à-dire analyste d’un jour selon l’étymologie du mot, nous pouvons aider nos lecteurs et nos auditeurs à comprendre les faits. Nous avons été formés pour çà. Nous ne voulons donner de leçon à personne.

Informer c’est, en quelque sorte, fournir non seulement la description précise et vérifiée d’un fait, d’un événement, mais également et surtout, un ensemble de paramètres contextuels permettant au lecteur, ou à l’auditeur de comprendre sa signification profonde. C’est donc répondre à des questions de base : qui a fait quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Avec quels moyens ? Dans quelles circonstances ? Et quelles en sont les conséquences ?

Les informations avérées attestent la présence des soldats mauritaniens sur le sol malien. Cela renforce forcement les suspicions sur l’identité des citoyens mauritaniens et maliens tués  récemment à Diabaly.

L’embuscade tendue par le MNLA au convoi de renforts maliens en provenance de Gao à destination d’Aguelhok, 20 janvier 2012, à 15 Km de la ville, aurait duré de dix heures du matin jusqu’au début de l’après-midi : 181 soldats assassinés, 65 prisonniers. C’est à Aguelhok que l’attaque a été la plus violente et les pertes militaires effroyables. Ces combats ont été menés par Iyad ag Ghali et Cheick Houssa pour le MNLA avec l’appui d’AQMI. Un charnier sera découvert lors de l’arrivée de l’armée malienne. C’est après cette aventure sanglante qu’Iyad ag Ghali va créer formellement son mouvement islamique dur, ce que n’approuveront pas le MNLA et ses soutiens étrangers : la France et la Mauritanie.

Le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest, à moitié composé de Mauritaniens, sortira des entrailles d’AQMI et d’Ansardine. Le MUJAO un groupe hétéroclite formé d’arabes maliens du Tilemsi, de Bédouins et maures mauritaniens, des Algériens, entre autres. On trouve également en son sein, des noirs maliens et nigérians du Boko Haram.

Beaucoup de sources concordantes affirment que des mauritaniens au sein du MUJAO aujourd’hui ont combattu à Aguelhok aux côtés de Iyad ag Ghali et Cheick Houssa pour le MNLA.

Pour toutes ces raisons donc, l’armée malienne ne peut qu’être sur le qui-vive.

Les professionnels qui veulent réinventer le journalisme peuvent continuer à faire du bidonnage. Mais ils ne font pas honneur, ni à leurs professeurs, ni leurs auditeurs ou lecteurs.

La course folle au sensationnel peut conduire au mensonge et à l’imposture, entraînant dans une sorte d’hystérie collective une partie des médias, et même une partie de la classe politique. Mais elle ne pourra jamais réinventer le journaliste.

Par A.K Dramé, Journaliste indépendant

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10 COMMENTAIRES

  1. Cet article est un tissus de conneries et surtout, il est profondément tendencieux et semeur de haine!

    Bois bouvier n’a fait que son métier de journaliste, et rien d’autre! L’affaire de Diabaly est un évènement considérable, et il l’a traîté, c’est tout! Seulement comme cette affaire et hautement sordide et honteuse pour le mali, il faudrait surtout que les médias la taisent! Vous etes un minable, Monsieur Dramé!

    Quand à dire que cette affaire a été “dramatisée”, je vous rappelle quand même qu’il s’agit de 16 civils sans armes capturés torturés et abattus de sang froid par une armée dite “régulière”!!! Un peu de dignité, connard!

  2. eh le journaleux ,susceptible comme tout bon malien qui se respecte ,tu n’aimes pas qu’un te mettre le nez dans ton caca . C’est vrai que çà pue surtout au Mali !!! Pourtant une personne qui a pu echapper au massacre a bien expliqué les choses : les soldats on fait descendre tout le monde du véhicule ,ont volé à ces gens tout ce qu’ils avaient ,et ensuite les ont exécutés un par un …….peeut etre pour masquer leur forfait ou jouer aux héros eux qui ne sont que des fuyards 👿 👿 Il n’y a pas que RFI qui a parlé de çà ,il y a eu aussi un article sur Jeune Afrique 😉 ok c’est africain alors tu ne critiques pas :mrgreen: :mrgreen:
    maintenant Agel Hoc et ce dernier exploit malien , c’est un partout ,balle au centre 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • espèce de minable, là où la france a pied en afrique, le pays n’est pas stable…

      Il n’existe aucun pays francofou stable…

      La minable toubab blanche neige a écrit: Jeune Afrique ok c’est africain…

      C’est ça espèce d’ignard blanc, espion den…, jeune afrique est un magazine maghrébin tunisien, dirigé par des arabes et quelques toubabs…

      Ce truc n’a rien d’africain… C’est aussi africain que moi, je suis français…

      :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 😆
      :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 😆

      • Par pitié, ferme ta g…; Ce que dit Blanche Neige est juste vrai a 100%, ou bien tu es capable de l’admettre et de te coucher sous la honte, ou bien tu es un de nos (trop) nombreux connards qui, d’une part n’on JAMAIS tort, et d’autre part, sont TOUJOURS les victimes des autres!…

        Je ne sais ne sais pas si tu tu te tapes vraiment Blanche Neige et sa coco, mais je t’assure par contre, nous pendant ce temps, on s’éclate carrément avec ta femme, ta soeur, et ta maman! Et ta femme nous dit qu’en comparaison, t’es zéro!

        C’était plus poli de t’en informer.

    • Ah bon, parceque toi tu peux d’emblée définir quelle information est LA BONNE, et laquelle est LA MAUVAISE?
      Avec notre racisme primaire Anti-blanc, Anti-Français, voire Anti-tout-non-malien, oncommence vraiment à faire rigoler tout le monde et à passser pour les chimpanzés de l’Afrique actuelle!!!! Bravo Aissa!

      Et quand tu dis “on ne serait pas là aujourd’hui”, sais-tu exactement OU nous sommes aujourd’hui? La pauvreté d’un pays peut être terrible, mais sa pauvreté Intellectuelle est toujours bien plus grave.

  3. J’aime bien les journalistes qui rappellent ces autres confrères le metier qu’il exerceet l’obligation de respecter les lecteurs. J’ai failli abandonner la lecteur de la presse à cause des écrits irresponsables et irréfléchis qui pillulent aujourd’hui (il existe encore queles rares journalistes qui exercicent avec foi et professionel ce métier très noble). Merci MONSIEUR A.K. DRAME d’avoir rappeler à vos collègues les devoirs d’un journalistes

  4. Ces Medias francais font plus de tord a l’Afrique francophone. C’est eux qui parlaient du MNLA super-puissant et surarmee. Du grand bloffe et ca a cherche au Mali car ces informations ont ete gravees dans la memoire collective des maliens face au MNLA.
    Malien et Africain averti: Consomme ces medias francais avec moderation.

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