Inaction des Fama face à la souffrance des populations : Le cessez-le-feu de la désillusion !

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L’avenir politique au Mali : LE CHEMIN DU DIFFICILEDu coup, c’est l’inaction qui s’est installée dans les rangs des forces de défense à répondre aux différentes provocations et attaques des groupes rebelles. Et ce sont les populations qui en payent un lourd tribut.

Aujourd’hui, l’ambition de la Minusma à signer un accord bidon avec les bandits du Mnla, à l’insu de nos autorités, n’étonne guère personne. Car, nos autorités ont assigné notre armée au respect strict du cessez-le-feu. Cette armée, censée protéger les populations contre les agissements du Mnla, est plutôt cantonnée et assiste impuissamment aux souffrances des populations.

En effet, tout dernièrement, ce sont les populations du village de Kano, dans la région de Tombouctou, qui ont été victimes d’enlèvements de la part des bandits armés. De même, les villes sous contrôle des Fama n’échappent pas aux attaques de ces bandits du Mnla. Et à chaque attaque, les Fama se contentent uniquement de riposter et n’ont pas le droit de détruire certaines positions des groupes ennemis.

Aujourd’hui, les populations des villes du Nord sont en train de payer un lourd tribut, du fait de la non-présence des Fama sur le terrain. Le respect du cessez-le-feu a diminué le volume des patrouilles de l’armée, laissant les bandits se pavaner librement dans la nature. Les milices pro-Mali, décidées à contrecarrer les velléités sécessionnistes des bandits du Mnla, ne peuvent pas être partout à la fois.

Donc, il urge pour les Fama de reprendre certaines positions stratégiques pour sécuriser les populations et leurs biens. Pour ce faire,  cette armée en phase de restructuration doit vaincre le doute et se mettre en confiance en violant, si nécessaire, le cessez-le-feu pour apporter assistance aux populations.  Puisque ces bandits du Mnla ne comprennent que le langage des armes, c’est aux Fama de faire usage de la force pour assurer l’intégrité du territoire national.

Bien que les pourparlers inter-maliens soient salutaires pour le retour de la paix, la véritable paix ne peut venir toute seule et s’imposera, en cas d’échec de ces pourparlers, par l’usage des armes. Car, ces bandits n’ont rien à faire des accords de paix. D’ici l’adoption de la loi de programmation militaire, l’armée doit sortir de son immobilisme et de sa léthargie pour faire renaître l’espoir dans les cœurs des populations.

Pachi TRAORE

Source l’Oeil

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5 COMMENTAIRES

  1. Monsieur le journaliste il ne faut pas accuser l’Armee malienne a tord, c’est le pouvoir politique qui donne le feu vert a l’Armee pour declencher les hostilites, si l’Armee s’hasarde a ouvrir le feu toute, vs aller dire autre chose encore. Donc laisser en paix les FAMA

  2. C’est à se demander parfois si IBK n’est pas en train d’aider à la partition du Mali ! Car, à court d’initiative et de courage ce “bon” président ne saura pas opposer de refus si la communauté internationale par laquelle il jure venait à lui proposer un statut particulier pour le Nord du Mali. Au fait, où commence vraiment le Nord ? Dommage que l’Armée Malienne (AMA) ne possède plus autant de vaillants soldats Je ne sais pas comment AMA est devenue FAMA, mais je continuerai à écrire AMA par égard pour les pères fondateurs de ce pays qui pourrait être GRAND mais dont les gouvernants ont décidé de le faire petit.

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