Impacts et séquelles de la crise et du conflit au nord : AFRO-BAROMETRE dépose son rapport d’enquête

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Mardi dernier, l’hôtel Olympe  a servi de cadre à la restitution des enquêtes menées par AFRO-BAROMETRE. Cette enquête a porté  sur les   facteurs qui ont affectés  les ménages en termes d’abandon de maison, de perte d’emploi  ou de changement d’occupation, d’effets psychologiques  ou encore de prise en charge de personnes déplacées internes. Au cours de l’enquête un accent particulier a été mis sur la question sécuritaire  ce qui a poussé AFROBAROMETRE a interrogé les populations sur l’efficacité des FAMA, de la MINUSMA et de BARKHANE.

Pour ce qui est de cette enquête plus d’un tiers des Maliens  aura été affecté par la crise.

La crise a laissé les séquelles suivantes : pour plus du tiers des maliens, le pays sera amputé d’une partie de son territoire, pour un quart, le pays connaitra davantage de conflits ethniques pour  25%    le pays perdra son unité.

Pour ce qui est des questions sécuritaires, ils sont nombreux ceux qui pensent que les FAMA peuvent récupérer     les zones qui échappent au pouvoir central le pourcentage est de 9 maliens  sur 10. Par contre  les Maliens interrogés sur les forces internationales restent sceptiques si toutefois la MINUSMA et BARKHANE  sont  capables de ramener la sécurité, ils sont trois sur cinq. Mais toutefois une nuance d’une zone à une autre. Ainsi à Kidal le score des FAMA baisse à trois répondants sur quatre  contre trois sur cinq pour les forces de la MINUSMA. A Gao le score de la MINUSMA et de BARKHANE remonte à plus ou moins quatre malien sur cinq.

Dans l’ensemble les FAMA jouissent d’une bonne image   pour quatre maliens sur cinq, elles protègent toujours le pays contre les menaces sécuritaires   internes et externes  avec seulement trois sur vingt à Kidal et sept sur vingt à Gao.

Cependant pour deux Maliens sur  cinq les FAMA ne reçoivent pas le matériel adéquat et manque de formation.

Prés de sept sondés sur dix trouvent qu’elles traitent avec beaucoup de professionnalisme et respectent beaucoup les droits de tous les citoyens avec la moitié des sondés de Tombouctou et le quart de ceux de Gao ou de Kidal.

Le présent rapport   traite des perceptions pondérées proportionnellement  à leurs tailles  respectives dans l’échantillon  de 1200 répondants.

Badou S. Koba  

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