Immigration vers l’Europe : Le jihadiste Bel Mokhtar organise une filière de l’immigration clandestine à partir des réfugiés maliens d’Algérie

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BelmoctarDe sources concordantes, le narcojihadiste algérien Belmokhtar entretiendrait une structure bien élaborée de l’immigration clandestine dans le Sahel. Les Maliens, qui ont fui le pays pour trouver refuge sur le sol algérien, constituent l’une de ses cibles privilégiées. Des réfugiés syriens et nigériens sont aussi contactés par cette filière. Belmokhtar et ses éléments assurent leur transport et leur sécurité à travers le Sahel jusqu’à la frontière libyenne. Après qu’ils eurent établi de nouvelles identités pour eux.

 

En empêchant par leur présence au Nord du Mali, les organisations terroristes de se livrer au trafic de drogue et à la prise d’otages, les casques bleus et la force Barkhane semblent les avoir privées de leur précieuse source de financement. Pour survivre et continuer à entretenir sa petite troupe d’illuminés, le chef de l’organisation terroriste El- Mourabitoune, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, a dû glisser dans la filière de l’immigration clandestine. La forte colonie de Maliens ayant fui les hostilités au nord du pays et trouvé refuge sur le sol algérien constitue l’une de ses cibles. Il s’agit pour ce personnage auteur de plusieurs attaques terroristes d’organiser et contrôler le flux de l’immigration clandestine en Afrique Subsaharienne étant donné que les réseaux actuels ne parviennent plus à assurer aux candidats au départ des conditions de sécurité suffisantes. Pour réunir un fonds nécessaire à ce voyage, certains réfugiés abandonnent le camp et proposent leur service à des entreprises moyennant un pécule modique. Et ceux qui ne travaillent pas mendient dans les rues.

 

 

Notons qu’en plus de ces réfugiés, d’autres Maliens candidats à l’immigration clandestine vers “ l’eldorado “ européen sont contactés par ce réseau mafieux. Des Nigériens, des Nigérians, des réfugiés syriens sont embarqués par des éléments de Belmokhtar. Lorsque les candidats à l’immigration parviennent à réunir la somme nécessaire, ils sont aussitôt conduits à travers le sahel jusqu’à la frontière libyenne. Puis ils sont confiés à d’autres jihadistes qui les conduisent jusqu’à leur lieu d’embarcation.

 

 

Il ne fait nul doute que les nombreuses victimes des embarcations sur les côtes libyennes et italiennes sont pour la plupart issues de la filière du jihadiste algérien Belmokhtar.

D’après plusieurs spécialistes, le risque le plus important aujourd’hui est de voir les organisations terroristes commencer à recycler une partie des fonds issus de ce trafic criminel vers l’économie légale ou semi-légale dans les régions du Sahel. Ce qui pourrait rendre le financement de plus en plus difficile à détecter par les services de renseignements. Selon un témoignage d’un agent de la CIA, la centrale américaine serait en train de plancher sérieusement sur le sujet et aurait réuni plusieurs experts de la question afin de lui préparer une riposte adaptée à ce nouveau sujet.

 

ABDOULAYE DIARRA

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2 COMMENTAIRES

  1. En plus du gain pécuniaire, l’immigration est une forme de djihad à côté de celui des armes. Il y a aussi d’autres formes de djihad:
    – Le djihad du ventre qui consiste à faire beaucoup d’enfants en occident en vue d’augmenter la population musulmane;
    – Le djihad de l’amour qui consiste de faire semblant de tomber amoureux d’une non musulmane. Une fois elle est gagnée on prend une second femme;
    – Le djihad de mensonge (Al Taqiya) qui consiste à mentir aux non musulmans, dans les majoritairement non musulamans, sur les vrais enseignements pour qu’ils détestent pas l’islam.

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