Le président de TEMEDT Ibrahim Ag Idbaltanat a indiqué lors de la cérémonie de remise que ce prix est un honneur pour lui et sa structure pour la simple raison que la dignité mérite d’être défendue et que les sangs de tous les êtres humains se valent, au-delà de nos différences. « Ma désignation comme l’un des lauréats du “Prix UNESCO Madanjeet Singh pour la promotion de la tolérance et de la non-violence m’a procuré un sentiment de joie, de fierté. Cette distinction par l’UNESCO m’amène en tant qu’innovateur social à œuvrer davantage pour la construction d’un nouveau Mali, paisible et moderne, avec la bonne gouvernance, basée sur le respect de l’État de droit et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, pour un Mali où prévale la justice, l’équité, l’inclusion sociale et politique, la solidarité et le partage». Il a poursuivi : « J’éprouve également un sentiment de reconnaissance très sincère à l’égard de l’UNESCO qui, à travers ma modeste personne, vient de magnifier un combat pacifique, de beaucoup d’hommes et de femmes de mon pays, visant le changement des mentalités pour un véritable progrès social au bénéfice de tous les maliens ». Le président de l’association a conclu, « notre arme pour le combat de l’émancipation de l’être humain est notre volonté et croyance fermes aux vertus de notre pays basées sur la tolérance et la non- violence. Nous vous disons merci à l’UNESCO pour ce réarmement moral ».
Pour rappel, TEMEDT est une structure de développement, de promotion et de protection des droits de l’homme, qui lutte plus particulièrement contre l’esclavage par ascendance au Mali.
Selon Ibrahim Ag Idbaltanat, sa structure ne perd pas courage en ce qui concerne son combat contre cette pratique digne d’une autre époque, à savoir l’esclavage. Idbaltanat dénonce des pratiques de servitude corollaires à l’esclavage par ascendance qui persistent malheureusement encore dans plusieurs localités du Mali. Ce système social, même s’il ne comprend plus la capture et la vente d’êtres humains, impose une perte des droits fondamentaux. « En plus, il est à la base d’une discrimination sociale » a-t-il indiqué dans l’entretien qu’il nous a accordé.
Une occasion pour Idbaltanat d’interpeller les autorités du Mali, qui doivent mettre en place des moyens efficaces afin de lutter contre le fléau, tout en permettant l’émancipation des victimes qui continuent à subir une telle situation. Pour des raisons de subsistance dans certains cas.
Cela est nécessaire pour l’Etat, qui doit faire face aux tares et faiblesses de nos sociétés. « S’il est vrai que l’Etat a besoin de sauvegarder une certaine belle image du pays vis-à-vis de l’extérieur, ou d’éviter de déranger les ordres déjà établis au nom d’une certaine stabilité. Nous disons que ceci n’est pas une solution durable. Il faut plutôt faire face à la réalité, car tout problème non réglé deviendra un jour une tragédie , a ajouté le président de TEMEDT.
C’est la raison pour laquelle, Idbaltanat pense que pour améliorer la situation, la stratégie doit se baser sur la formation, l’information et la sensibilisation des populations sur les droits humains. C’est le préalable à l’approfondissement de la démocratie.
« Nous devons renforcer les certitudes, en mettant en confiance les personnes en situation d’esclavage et de servitude, afin qu’elles comprennent que des recours existent pour les sortir de cette situation et que des ressorts existent pour les soutenir dans leur nouvelle vie », a-t-il conclu.
Siaka Z. TRAORE
There’s a secret about your post. ICTBYTIHTKY
Yo, that’s what’s up trutlfulhy.
Vos ENEMIS Et les seuls coupables sont Les touaregs et les Arabos berbères qui se portent en victimes aujourd’hui hui devant la France alors que des vieux touaregs et Arabes de 70 Ans ont violés des fillettes belas de 10 ans pour assouplir leur soif au seul motif que ce sont des esclaves . Dénoncez ces criminels arabo targui
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