Devant chacune des personnalités reçues en audience ces derniers jours (de la Conseillère Afrique de l’Elysée au ministre burkinabé des Affaires étrangères en passant par les ambassadeurs de certains pays) le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, fait part de son indignation et de son incompréhension suite aux événements survenus le week-end dernier à Kidal.
Cette série d’audiences que le chef de l’Etat a accordée à plusieurs personnalités a commencé dans la soirée de dimanche par la Conseillère Afrique de l’Elysée, Mme Hélène Le Gal. Elle était « venue apporter la solidarité du Président de la République française au Président malien dans les moments difficiles que vit le Mali». Selon Mme Hélène Le Gal, IBK et François Hollande ont échangé sur la situation au téléphone. « Nous sommes aux côtés du Mali et je suis venue aussi lui présenter les condoléances du Président et du peuple français pour les Maliens tombés hier à Kidal. », a-t-elle affirmé. « Nous n’avons pas plusieurs fers au feu. Notre engagement pour la paix est total. Mais de tels actes ne peuvent rester impunis. Nous comptons en tirer toutes les conséquences. Kidal va cesser d’être une exception quoi qu’il nous en coûte », a tenu à expliquer le chef de l’Etat à l’envoyée spéciale du Président Hollande.
Le lendemain, c’est-à-dire le 19 mai, Ibrahim Boubacar Kéïta a reçu au cours d’une audience plusieurs représentants de la communauté internationale. Il s’agit de Mme Mary Leonard BETH, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Mali ; de Gilles HUBERSON, Ambassadeur de la France au Mali ; d’Albert Gérard KOENDERS, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali ; de Richard ZINK, Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali ; de Pierre BUYOYA, Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel ; et de Cheaka Abdou TOURE, Représentant Spécial de la CEDEAO pour le Mali.
‘’Stabiliser le Mali n’est sûrement pas permettre aux groupes d’y parader, d’y faire la loi et de s’armer allègrement’’
Devant les représentants de la Communauté internationale, IBK a réitéré la volonté inébranlable du gouvernement et du peuple malien à œuvrer pour la paix dans le cadre d’un dialogue inclusif. Toutefois, il a tenu à faire remarquer que “Kidal est devenue une zone de non droit malgré la présence de la Minusma. Stabiliser le Mali n’est sûrement pas permettre aux groupes d’y parader, d’y faire la loi et de s’armer allègrement. Ceci est contraire au mandat de l’ONU ». « Nous sommes reconnaissant pour la solidarité manifestée à notre endroit et de tous vos efforts. Mais, il y a fort à faire ! Nous sommes tous interpellés. De grâce, que ce qui a été convenu entre nous soit mis en œuvre, que nos relations ne pâtissent pas de cette situation… Désormais, rien ne sera plus comme avant. Les derniers incidents renforcent notre détermination à exercer la souveraineté du Mali sur l’ensemble de son territoire », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Albert KOENDERS a exprimé tous ses regrets au Chef de l’Etat. Il s’est engagé à améliorer le dispositif de sécurisation des missions officielles d’une part, et de diligenter une enquête interne aux fins de situer les responsabilités et d’en informer le président de la République.
Le 20 mai, ce fut le tour du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina Faso, Yipènè Djibril Bassolet d’être reçu par le chef de l’Etat. Il était porteur d’un message de solidarité, de fraternité et de soutien du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne. Pour le chef de la diplomatie burkinabé, « l’assassinat lâche de préfets et sous- préfets maliens ne peut militer en faveur de la paix et de la restauration de la confiance ». «Le Président du Faso m’a dépêché auprès de son frère, pour lui exprimer toute sa solidarité et tout son soutien par rapport à cette tragédie. Naturellement, les évènements de Kidal sont une violation manifeste de l’accord du 18 juin et, au-delà, je pense que ces évènements sont une tragédie que nous devons tous condamner avec la dernière rigueur et nous organiser pour que, plus jamais, ils ne se reproduisent. Ce qui est important et ça été l’objet de l’entretien que j’ai eu avec le Président Ibrahim Boubacar KEITA, est que ces évènements, malgré leur gravité, ne compromettent pas de manière irrémédiable nos efforts, nos espoirs de réaliser une paix globale et définitive. », a affirmé le ministre burkinabè des Affaires étrangères à sa sortie d’audience.
Une synthèse de la rédaction
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Il va rien coûter puisque y’aura rien. Si la France et la communauté internationale ne font rien, SEM IBK va se dédire. Puisque le Mali n’a pas un système de défense, les quelques MILITAIRES sont des fonctionnaires salariés affairmans, vivant à BAMAKO.Des gradés ignorant une strategie militaire, où le simple combattant touareg put mettre en déroute une section(fama) par sa détermination? EXC ,faits moins de ménace pour considéré, et pris au serieux.
le développement du Mali et le retablissement de son honneur et sa dignité d’antan passe aujourd’hui par la force, la dictature. Il faut un dictateur qui vient mettre le malien sur les rails, lui faire changer par la force ses comportements et agissements. Le malien est faux, ne pense qu’à soi même, le bien commun, public est le dernier de ses soucis. Un dictateur qui viendra interdire par exemple les éloges des griots, le sinankounya quant il s’agit du secteur public (mais seulement en privé, en famille. Assainir la justice avec la pratique des sanctions draconniennes et exemplaires. Cela aura une repercussion positive et sur l’éducation, socle du développement car les ressources humaines de qualité en sortiront, fera améliorer la santé et les autres secteurs de développement du pays. FANGA FINDRÖN DE BE SE KA MALIEN DJOGO YELEMA BI. Sinon avec la démocratie à l’occidentale, les maliens ne s’en sortiront pas. Même si demain on doit recruter de nouveaux militaires,ce sera la magouille.
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