IBK ne veut plus de la médiation du Burkinabè Compaoré

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Le président  Ibrahim Boubacar KeïtaLe président malien Ibrahim Boubacar Keïta soupçonne Blaise Compaoré de vouloir réintroduire dans le jeu Iyad Ag Ghaly, le chef d’Ansar Eddine.

Confiant dans les résultats des pourparlers d’Alger – lesquels devraient reprendre le 1er septembre – entre son gouvernement et les groupes touaregs du Nord, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) ne veut pas entendre parler d’un éventuel retour de la médiation burkinabè.

Soutenu en cela par la France (qui souhaite également que Blaise Compaoré se tienne à l’écart), IBK soupçonne son voisin de vouloir réintroduire dans le jeu le chef d’Ansar Eddine, Iyad Ag Ghaly, qu’il considère désormais comme un terroriste ayant fait allégeance à Al-Qaïda.

Reste que rien n’est simple dans cette affaire, puisque le même Ag Ghaly, sur lequel Français et Maliens cherchent à mettre la main, est toujours réfugié… en Algérie, non loin de la frontière malienne, sous la surveillance et/ou la protection des services spéciaux de ce pays.

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Sans Iyad et ançardine il n’y en aura pas de paix.Nous demandons à Iyad si c’est pour Allah qu’il agit qu’il s’éloigne des impies.Qour’an ste3alImran verst118 “Ô vous qui croyez ne prenez pas de confidents en dehors de vous même.ils ne failliront pas à vous bouleverser.ils souhaiteraient que vous soyez en difficulté.la haine certes s’est manifestée dans leurs bouches mais ce que leurs poitrines cachent est encore plus énorme.voilà que nous vous exposons les signes si vous pouviez raisonnez.
    ste5vert57:….Ô vous qui croyez ne prenez pas d’alliés ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion parmi ceux à qui le livre a été donné avant vous et parmi les mécréants.
    qu’Allah nous guide sadaq Lahou al Azim salam

  2. Le nord du Mali ou la stratégie de la multiplication explosive

    En 1990, les groupes rebelles armés qui se sont levés contre le régime de Moussa Traoré, étaient déjà disparates et n’avaient pas un agenda politique ni une stratégie internationale élaborée pour porter un projet politique clair.

    Les accords successives qui ont été signés depuis, Tamanrasset, pacte national et accord d’Alger de 2006, ont à défaut de résoudre la crise, repoussé ses effluves jusqu’en 2012.

    Les tentatives vaines d’Iyad Ag Ghali et d’Ag Bahanga, se sont cristallisées et ont inspiré les initiateurs du projet Mnla qui fait de l’extérieur du pays l’épicentre de sa force politique et de l’intérieur son combat militaire.

    Il y a une dichotomie entre le militaire (réel et sur place) et le politique (virtuel et ailleurs) que le Mnla maîtrise plus ou moins depuis deux ans.

    Quand il est faible militairement, le Mnla s’associe aux groupes islamistes pour arriver à ses fins mais quand cette association devrait lui causer un souci, il s’adosse à sa branche politique internationale pour “blanchir” ses actions en “revendications politiques légitimes”.

    Dans cet exercice, le plus grand succès du Mnla, reste politique que quoi virtuel et c’est quand il a reçu à faire dépeindre la quasi totalité des autres groupes armés du nord du Mali comme “terroristes” aux yeux de la communauté internationale et à se positionner comme seule force “politique” ou presque.

    En un mot les djihâdistes combattent mais c’est le Mnla qui en reçoit les dividendes en reconnaissances politiques.

    Mais comment comprendre que l’ONU, la France, l’Algérie et les autres partenaires qui jurent, la main sur le cœur de l’intégrité du territoire malien, n’ont pas compris cela?

    En jouant à ce jeu de dupes, ces charitables âmes de la “paix éternelle” courent le dangereux risque d’un embrassement général dans le septentrion malien pire qu’au moyen orient.

    Car ce qui se dessine au nord du Mali est un affrontement plus long et plus violent qu’en Syrie, Gaza, Irak ou autre Ukraine ou Libye.

    Une constellation de tribus et ethnies rivales se trouvent subitement sur un fait accompli de la hiérarchisation par les armes.

    Comme le Mnla en fait usage et obtient des dividendes sans en être le plus fort, il est certain que la vermine ait fait des petits.

    La multiplication des groupes armés à connotation tribale n’est que la prémisse de l’apocalypse que les pseudos pourparlers d’Alger 2014 cherchent à être le détonateur.

    Parce que arracher à un pays souverain une autonomie clochardisée et l’attribuer à une bande de parvenus va-nu-pieds qui ne représentent que leur ombre sur une terre de contraste et de complexité ethnique et anthropologique est le pire jeu que la communauté internationale ne s’est jamais adonné depuis la création de l’État d’Israël.

    Touareg ifoghas versus Touareg Imghas, Touareg versus arabes, Touareg versus peuls (subtilement dépeint en Mujao par le Mnla), Iyad et copains djihâdistes versus Mnla, sonraï versus Touareg, le tout versus le gouvernement du Mali (en fait s’il en reste) et dans un jeu d’alliances et de séparations faits de complots et de trahisons, voilà quelques uns des thrillers macabres du futur.

    Le compte à rebours n’attend que la fameuse autonomie clochardisée en provenance d’Alger 2014 ou 2015 si affinité.

    Et le serpent de mer que les généraux d’Alger tentent d’ouvrir la boîte de Pandore grandira aussi rapidement qu’ils n’imaginent et ne tardera pas à secouer gravement et aussi durablement le sud algérien qu’ils croient sécurisé dans le pire des cas.

    Le gouvernement corrompu de Bamako avec à sa tête le nouveau champion de la prière, Ladji avion-motos-mosquée, contemplera la chienlit depuis son Boeing à chaque fois qu’il s’évertue un voyage inutile, en fait si son régime inutile résiste à la déflagration.

    Donc que tout le monde se ressaisisse à temps et que Paris sonne la fin de la recréation des bébés carnivores en appelant la racaille Mnla et acolytes de rentrer à la maison et en sommant IBK de former une vraie armée pour sécuriser durablement le Sahara malien.

    L’ONU et son machin truc de minuscule ou minus quoi encore, doit plier bagage puisqu’elle ne sert à rien sauf à rendre les voyous armés plus voyous encore dans une perspective de cristallisation de la chienlit pour l’apocalypse dans nos murs.

    Wa salam!

  3. “le même Ag Ghaly, sur lequel Français et Maliens cherchent à mettre la main, est toujours réfugié… en Algérie”

    Mais non!… Erreur!… Jeune Afrique se trompe!

    Demandez à notre grand journaliste d’investigation Abdoullaye Diarra 😛 , et demandez à tous ceux qui sont assez cons pour le croire, ILS LE VOIENT TOUS LES JOURS PRENDRE LE THE ET SE PROMENER DANS LES RUES DE KIDAL, SOUS LA PROTECTION DES FORCES FRANCAISES! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

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