IBK réaffirme les principes du dialogue et l’engagement du Mali en faveur de la paix

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Le  président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK

Le président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a participé du 28 au 31 janvier 2014, à Addis-Abeba, au 22ème sommet de l’Union africaine. Il était accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Zahabi Ould Sidi Mohamed, et le Ministre du développement rural, Dr Bokari Treta.

 

 

Le sommet était consacré à l’agriculture et à la sécurité alimentaire, mais aussi à la mise en place d’une force d’intervention africaine. Des rencontres sur  le NEPAD et le mécanisme d’évaluation par les pairs (MAEP) se sont également tenues  en marge dans la capitale éthiopienne.

 

 

Très sollicité par ses pairs, le président Ibrahim Boubacar Keïta a eu plusieurs entretiens bilatéraux lors de cette première visite à l’Union Africaine en tant que Chef de l’Etat, notamment avec ses homologues Idriss Déby du Tchad, Macky Sall du Sénégal, Jacob Zuma de l’Afrique du Sud, ou encore Goodluck Jonathan du Nigeria. Les uns et les autres ont invité le Président Keita à se rendre dans leur pays respectif, dans le cadre du renforcement de la coopération entre les Etats.

 

 

Avec la présidente de la Commission de l’Union africaine, Madame Kosazana Dlamini Zuma, et le Vice secrétaire général de l’ONU, Monsieur Jan Eliasson, Ibrahim Boubacar Keïta a salué la solidarité et les efforts de la Communauté internationale pour la libération du Mali, et son accompagnement pour le retour de la démocratie dans son pays.

 

 

Lors de l’entretien avec la sous-secrétaire d’Etat américaine chargée des affaires africaines, Madame Linda Thonmas Greenfield, le président malien a remercié les Etats-Unis d’Amérique pour la réintégration du Mali dans l’AGOA, et a salué l’initiative du Président Obama d’organiser un sommet USA-Afrique consacré à l’investissement à Washington, en août 2014.

 

 

Avec tous ses interlocuteurs, il a été aussi question de l’évolution du processus de paix au Mali. Le Président de la République a saisi l’occasion pour faire le point sur les efforts entrepris par son gouvernement, notamment l’organisation des Etats Généraux de la décentralisation et des Assises nationales sur le Nord, mais aussi les mesures de confiance dans le cadre de l’Accord de Ouagadougou.

 

 

Le Président de la République a réaffirmé son engagement personnel ainsi que celui de son gouvernement à tout mettre en œuvre pour conduire le processus de paix à travers un dialogue inclusif : « nous sommes condamnés à cheminer ensemble pour la paix et la stabilité indispensable au développement », a t’il rappelé. Il a également martelé les limites du dialogue : « pas d’indépendance, pas d’autonomie, tout le reste est négociable. »

 

 

A RE (LIRE): Que le Mali garde donc ses Touaregs et sa rébellion !

 

 

Conformément à la résolution n°2100 du Conseil de sécurité de l’ONU, le Président IBK a insisté sur la nécessité pour les groupes armés de procéder au cantonnement et au désarmement, des préalables à la poursuite du dialogue. « Le temps presse, nous avons un Etat à reconstruire, une stabilité à bâtir sur des bases saines et solides ».

 

 

Enfin, concernant la force d’intervention africaine, le Président malien a marqué l’accord de son pays pour sa création, rappelant que le Mali devait sa libération à l’intervention de forces étrangères.

 

 

SM le Roi reçoit à Marrakech le secrétaire général du mouvement national pour la libération de l’Azawad

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu, vendredi 31 janvier, au Palais Royal de Marrakech, M. Bilal AG Cherif, secrétaire général du mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), accompagné du porte-parole du mouvement, Moussa AG Attaher.

 

 

Cette audience s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus et permanents de Sa Majesté le Roi, en vue d’instaurer durablement la paix et la stabilité dans ce pays frère et de contribuer à un règlement de la crise malienne, et ce depuis son déclenchement, en janvier 2012, indique un communiqué du Cabinet Royal.

 

 

Lors de cette audience, le Souverain a réitéré le souci constant du Royaume du Maroc de préserver l’unité territoriale et la stabilité de la République du Mali, ainsi que la nécessité de contribuer à une solution et à un compromis qui permettraient de lutter contre les mouvements intégristes et terroristes qui menacent aussi bien les pays du Maghreb que la région du Sahel et du Sahara, et de favoriser le développement et la dignité du peuple malien frère, dans la concorde entre l’ensemble de ses composantes, ajoute la même source.

 

 

Pour sa part, M. Bilal AG Cherif a présenté devant le Souverain un exposé sur le développement de la situation au Nord du Mali et a remercié Sa Majesté le Roi pour Son engagement dans la lutte contre la violence, l’extrémisme et le terrorisme qui menacent la région du Sahel et du Sahara.

 

 

A cette occasion, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a encouragé le MNLA à continuer à s’inscrire dans le cadre de la dynamique régionale, initiée par l’Organisation des Nations Unies et la CEDEAO, selon une approche réaliste et efficiente, à même de parvenir à une solution définitive et durable à la crise actuelle.

 

 

Le Souverain a également réitéré la volonté constante du Royaume du Maroc de continuer à œuvrer pour parvenir à une solution à la crise malienne, compte tenu des liens historiques qui le lient à la République du Mali et de l’intérêt particulier que Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, porte à la promotion et à l’approfondissement des relations de fraternité, de solidarité et de coopération qui unissent les deux pays frères.

 

 

Cette audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Salaheddine Mezouar et du directeur général des études et de la documentation, M. Yassine El Mansouri.

 

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. J’adhère totalement à votre proposition surtout quant à la raison dêtre de l’armée malienne: la guerre contre le banditisme armé et les rebellions armées.Merci de votre effort!

  2. La feuille de route Kassin pour le nord!

    1. Définir clairement les modalités concrètes de la décentralisation telles que arrêtées par les états généraux de la décentralisation tenus à Bamako.

    En y précisant clairement les compétences, les prérogatives et les ressources à transférer aux communes décentralisées urbaines et rurales avec à la clé des exigences de résultats sur le plan du développement économique et social.

    RESPONSABILITÉ RIME AVEC RENDRE COMPTE!

    Cela passe par:

    a) une redéfinition des rôles dans la chaîne de gouvernance:

    -Le rôle des gouverneurs et des préfets dans la gouvernance décentralisée

    -Le rôles des maires et des élus locaux.

    -Le rôles des chefs coutumiers

    -Le rôles des leaders d’opinions

    -Le rôle des ONG et associations

    -Le rôle des organisations féminines

    -Le rôle de la jeunesse

    -La place de armée malienne dans les communes décentralisées et la nouvelle carte militaire pour le nord du Mali et pour les 100 prochaines années.

    b) La définition claire de la politique sécuritaire du pays et sa déclinaison dans les communes décentralisées du pays eu égard aux menaces permanentes erratiques et imprévisibles sur la stabilité et la sécurité du Mali.

    c) La définition claire des modalités de coopérations des communes décentralisées avec l’extérieur et particulièrement les pays limitrophes.

    d) La place et le rôle des services de sécurités et du renseignement du pays.

    e) La relecture du code pénal et du code de procédure pénal du Mali eu égard aux agissements des voyous armés au nord du Mali

    f) La place et le rôle des juridictions du pays au nord du Mali dans le combat contre l’insécurité et le banditisme armé et les trafics de stupéfiants

    g) La place des médias publics et locaux dans la gouvernance décentralisée

    h) La place et le rôle des écoles publiques et privées dans la sensibilisation et l’information aux exigences d’un état de droit et du caractère intangible de la forme républicaine de l’Etat malien un et indivisible.

    i) La place et le rôle des communes décentralisées dans l’éducation des masses populaires aux valeurs de la république du Mali.

    2. Réunir à Bamako tous les chefs coutumiers, élus locaux, membres de la société civiles et leaders d’opinion pendant un séminaire d’un mois pour expliquer de fond en comble la nouvelle politique de décentralisation dans ses aspects de la gouvernance décentralisée (compétences, prérogatives, relations entre institutions, ressources transférées aux structures décentralisées, obligation d’éducation et de sensibilisation, droits et devoirs dans la république, modalités de coopération extérieure, aspects sécuritaires, aspects juridiques et pénaux de la gouvernance décentralisée etc).

    Une fois les leaders locaux formés à la gouvernance décentralisée, il faut définir un calendrier et un chronogramme de transferts des compétences et des ressources.

    Une structure de contrôle des transferts et de l’avancement de la feuille de route de la décentralisation poussée doit être mise sur place.

    L’aspect sécuritaire et économique doit faire l’objet d’un Observatoire National de la gouvernance décentralisée.

    Le dialogue inclusif demandé par l’ONU ne doit être fait qu’avec les leaders locaux formés par la république du Mali à la gouvernance décentralisée telle que définie et mise sur place par le Mali.

    Les propositions d’amélioration de cette gouvernance décentralisée doivent être adressées à l’Observatoire National sur la gouvernance décentralisée, constitué à cet effet et logé à l’Assemblée nationale du Mali.

    Tous les autres groupes armés et organisations ou associations parallèles n’ayant pas été prévus dans la gouvernance décentralisée est un ennemi de la république à combattre comme tel jusqu’au dernier sans autre forme de procès.

    LA CONFUSION EST LA PIRE ENNEMIE DE LA RÉPUBLIQUE

    L’action militaire et judiciaire doit être permettante tant que des menaces du banditisme armé sévit sur le territoire malien.

    LE MINISTRE DE LA DÉFENSE DOIT MENSUELLEMENT PRÉSENTÉ UN RAPPORT SÉCURITAIRE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LA SÉCURITÉ DANS NOS COMMUNES DÉCENTRALISÉES!

    C’est une soupape de sécurité, car on n’est jamais prudent!

    Aucune négociation ne doit être faite avec aucun groupe armé illégal au Mali.

    À cet effet il faut déchirer, toute de suite et maintenant, l’accord préliminaire bidon de Ouagadougou du 18 juin 2013, parce qu’il ne sert à rien.

    C’est un nid de banditisme armé et rien d’autre.

    L’ONU s’en sert pour se donner de la valeur sinon elle sait mieux que nous que c’est du caca nerveux.

    Une attaque armée contre un symbole de l’état malien doit être requalifiée juridiquement en crime imprescriptible contre le peuple malien et punie d’une peine de condamnation à mort par pendaison.

    La guerre contre le banditisme armé et les rébellions armées doit être la raison d’être de l’armée malienne (qui doit pour refroidir l’ONU et sa bêtise, sans tarder renouer une dense coopération militaire avec la Russie et la Chine) dont la présence doit être multipliée par 100 au nord du Mali pour les 100 prochaines années.

    QUI VEUT LA PAIX AU MALI APPLIQUE SCRUPULEUSEMENT CE QUI PRÉCÈDE.

    Wa salam!

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