Le président de la République a abordé les discussions de paix entamées à Alger, lors de son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU. Il a déclaré que la conclusion d’un accord de paix conforme aux aspirations du peuple malien est pour bientôt.
A la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, IBK a rappelé que l’année dernière, il avait annoncé le retour du Mali parmi les nations libres et démocratiques, avec la ferme détermination d’écrire une nouvelle page de son histoire. Il annonçait également, l’amorce du processus de dialogue pour la paix et la réconciliation nationale, conformément aux dispositions pertinentes des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Accord préliminaire de Ouagadougou, signé le 18 juin 2013, entre le gouvernement et des groupes armés du Nord du Mali.
Il a évoqué les évolutions significatives enregistrées dans les domaines politique et sécuritaire, en matière de rétablissement de l’autorité de l’Etat, de la protection des droits de l’homme, du développement de l’action humanitaire, de l’exécution du mandat de la MINUSMA, de la coordination des actions de développement et du partenariat avec la communauté internationale.
” Le Gouvernement du Mali a engagé une large gamme d’actions couvrant la décentralisation, c’est-à-dire une dévolution encore plus radicale de compétences jusque là détenues par l’Etat central, la réconciliation nationale et le vivre ensemble, le développement effectif des régions du Nord du Mali, la bonne gouvernance ainsi que la lutte contre la corruption et l’impunité “, a-t-il ajouté.
Avant de citer la série de rencontres dont les Etats généraux de la décentralisation, les assises nationales sur le Nord du Mali, qui ont permis d’identifier les faiblesses structurelles du système politique et institutionnel national et de jeter les bases d’une nouvelle gouvernance démocratique. ” Aujourd’hui, se tissent en Alger, avec la facilitation de l’Algérie et l’accompagnement de la communauté internationale, les fils du dialogue inclusif inter-malien sur une paix globale et définitive. Il est à présent permis de croire en la conclusion, à brève échéance, d’un tel accord répondant aux aspirations profondes du peuple malien “, a déclaré IBK.
Il a alors rappelé les étapes des discussions d’Alger avant de remercier l’Union africaine, la CEDEAO, les Nations Unies, l’Union européenne, l’OCI, l’Algérie, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Tchad, la France, la Suisse, et tous les autres partenaires pour leurs efforts inlassablement menés conjointement et pour leur pleine mobilisation dans l’accompagnement du processus de dialogue inclusif inter-malien. Le chef de l’Etat n’a pas manqué d’évoquer les autres défis qui interpellent la communauté internationale dans la sous-région sahélo-saharienne, dont fait partie le Mali.
Bruno D. S