PARIS – François Hollande a assuré lundi que la France était entrée dans une phase de sécurisation au Mali et qu’elle irait jusqu’au bout pour ne pas laisser un seul espace de ce pays sous le contrôle des terroristes.
Un mois jour pour jour après le lancement de l’opération Serval, l’essentiel du territoire malien a été libéré, aucune ville n’est occupée par un groupe terroriste, aucun des réseaux ou groupes qui jusque-là mettaient en péril la vie des Maliens n’est capable de mener une véritable offensive, a déclaré M. Hollande lors d’une conférence de presse aux côtés du président nigérian Goodluck Ebele Jonathan, dont le pays assure le commandement de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali).
Il y a, a-t-il assuré, aujourd’hui plus de soldats africains (hors contingent malien) que de soldats français au Mali.
Ainsi, nos deux objectifs : la libération totale du territoire malien et le relais par la Misma, sont en voie d’être atteints, a-t-il dit. Donc nous devons poursuivre non plus la libération d’un territoire mais (sa) sécurisation, a-t-il expliqué.
Le devoir de la France est d’aller jusqu’au bout de son opération pour ne pas laisser un seul espace territorial du Mali sous le contrôle des terroristes, a encore souligné François Hollande, alors que Gao, la plus grande ville du nord du Mali, a été dimanche le théâtre de combats de rue entre soldats maliens et français et des combattants jihadistes qui y ont aussi commis les premiers attentats suicides.
Les deux dirigeants ont également affirmé leur volonté commune de lutter contre les groupes islamistes armés qui ont pu se réfugier ailleurs qu’au Mali. Nous travaillons très dur avec le soutien du gouvernement français pour nettoyer ces régions dans le monde où la terreur sévit, a assuré M. Jonathan qui fait face dans son pays au groupe islamiste extrémiste Boko Haram.
Le président nigérian a, par ailleurs, insisté sur la nécessité d’organiser des élections au Mali, théâtre d’un coup d’Etat le 22 mars 2012.
Le gouvernement malien n’est pas un gouvernement élu, l’Etat est faible, des questions se posent au sein de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), nous n’accepterons qu’un gouvernement élu par le peuple, a-t-il dit, souhaitant l’aide de la France pour l’organisation de ce scrutin.
Nous devons tout faire pour que l’objectif d’élection présidentielle au mois de juillet puisse être atteint, a dit M. Hollande, alors que le président par intérim Dioncounda Traoré s’est prononcé pour un scrutin avant le 31 juillet.
Quant à l’otage français, Francis Collomp, un ingénieur de 63 ans enlevé fin décembre dans le nord du Nigéria, M. Hollande a remercié son hôte de son aide pour obtenir, dans les meilleures conditions et le plus vite possible sa libération. Nous travaillons très dur à sa libération, a assuré son homologue.
FRANCOIS HOLLANDE DOI NOUS RASSURER ENCORE SUR LE CAS DE KIDADAL, IL FAUDRAS QUIL NOUS DISENT POURQUOI IL SUPPORTE DES BANDIT ARMEE COMME LE MNLA COMME UN MOUVEMENT TOUAREG OR LE MNLA NES QU’UN PETIT GROUPE DE VOYOUX QUI NE REPPRESENTE PAS LES TOUAREGS DU MALI, COMME LAS DIT LE PRESIDENT ASSARID. L’ARMEE MALIENNE DOIT ALLER COMBATTRE LE MNLA PARTOUT SUR LE TERITOIRE MALIEN SURTOUT A KIDAL. NOUS VOULONS VOIR NOS MILITAIRES ACCOMPAGNER DES AUTRES MILITAIRE DE LA MISMA A KIDAL. SANS QUOI L’INTERVENTION FRANCAISE N’AURAS PAS DE SENS CI NOS MILITAIRE DOIVENT S’ARRETER A MICHEMINS. NOUS MALIENS VOUDRIONS VOIR NOS MILITAIRE A KIDAL ET VOIR DESARMER LE MNLA , NE VOULONS PAS AUCUN GROUPE ARMEE SUR LE SOL MALIEN SAUF NOTRE ARMEE ET CELUI DE LA MISMA ET LES FRANCAIS.
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