Hillary Clinton discute avec le président algérien Bouteflika de la crise au Mali

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(AFP) – La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est arrivée lundi matin à Alger pour discuter avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika du nord du Mali voisin, aux mains d’islamistes radicaux dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a constaté un journaliste de l’AFP.

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le 24 octobre 2012 à Samad

“L’Algérie étant l’Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial pour s’occuper d’Aqmi”, a indiqué un responsable du département d’Etat à bord de l’avion de Mme Clinton, qui a atterri peu avant 05H30 GMT à l’aéroport international d’Alger.

“Dans le contexte de ce qui s’est déroulé dans le nord Mali, l’Algérie est de plus en plus importante et cela va vraiment être au coeur des discussions entre la secrétaire d’Etat et le président Abdelaziz Bouteflika”, a ajouté ce diplomate.

Mme Clinton devait être reçue en milieu de matinée par le chef d’Etat algérien, après des entretiens avec son homologue Mourad Medelci.

“L’Algérie doit être au centre de la solution” de la crise du nord du Mali, frontalier de l’Algérie, a encore souligné ce responsable américain.

Durant ses quelques heures de visite, Mme Clinton devrait chercher à obtenir du président Bouteflika son soutien à une éventuelle intervention dans le nord du Mali pour en chasser les islamistes.

Dotée d’une armée puissante, Alger dispose de renseignements et d’une expertise indéniable en contre-terrorisme pour avoir combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA) dont Aqmi est une émanation, et d’une influence auprès des touareg pour avoir plusieurs fois facilité des pourparlers entre l’Etat malien et la rébellion.

Initialement hostile à une intervention militaire internationale chez son voisin malien avec lequel elle partage près de 1.400 km de frontière, l’Algérie, qui craint une “déstabilisation” de son territoire où vivent 50.000 touareg, a récemment infléchi sa position.

Tout en privilégiant la négociation, Alger n’exclut plus le principe d’une opération armée, sans pour autant envisager d’y participer.

Depuis avril, Aqmi et ses alliés touareg d’Ansar Dine et du groupe jihadiste Mujao occupent le nord du Mali, imposant la charia et une partition du pays.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 12 octobre une résolution préparant le déploiement d’une force internationale de quelque 3.000 hommes au Mali, donnant 45 jours à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour préciser ses plans. Les Etats-Unis et la France sont disposés à fournir un appui logistique.

Pour Paris comme pour Washington, l’Algérie est “incontournable” dans le règlement de cette crise.

D’après un autre diplomate américain, les Algériens “sont de plus en plus chauds face à cette idée” d’intervention de la Cédéao.

Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères a précisé dimanche que les entretiens de Mme Clinton à Alger “porteront sur la consolidation du partenariat économique et sécuritaire entre les deux pays ainsi que sur les questions de l’actualité régionale et internationale”.

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4 COMMENTAIRES

  1. Les USA ont bien compris que si tu enlèves les libyens de ces terroristes qui occupent le nord de notre pays, le reste ne sont que des algériens (et des mauritaniens)+ quelques maliens!Voilà pourquoi ce pays est “incontournable” dans la résolution de cette crise.

  2. Les USA ont bien compris que si tu enlèves les libyens de ces terroristes qui occupent le nord de notre pays, le reste ne sont que des algériens (et des mauritaniens)+ quelques maliens!Voilà pourquoi ce pays est “incournable” dans la résolution de cette crise. 😉

  3. L ALGERIE AVEC SA PUISSANTE ARMEE FERA QUE CETTE GUERRE NE DURERA PAS LONGTEMPS

    C EST UN BIEN POUR ELLE ET POUR LA SOUS REGION

    J ESPERE QUE CE PAYS JOUERA SON ROLE MAINTENANT QU ELLE VOIT QUE
    LA SITUATION EST ENTRAIN DE GENERER

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