Au terme de sa visite au Mali où il a pris part, le 15 mai 2015 au Centre international de conférence de Bamako, à la cérémonie de signature officielle de l’accord de paix, le secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous a animé, le samedi 16 mai 2015, une conférence de presse au quartier général de la Minusma à l’hôtel Laïco de l’Amitié. Outre la signature de l’accord de paix, Hervé Ladsous a échangé avec la presse nationale et étrangère sur les questions relatives à l’impartialité de la Minusma et les perspectives des Nations Unies en vue d’emmener les différentes parties de la crise à respecter leur engagement.
Convaincu, que le manquement des parties en conflit à observer le cessez-le-feu constitue une menace sérieuse pour le processus de paix et de la réconciliation, Hervé Ladsous a annoncé que le Conseil de sécurité des Nations Unies s’apprête à prendre une résolution visant à sanctionner les prochaines violations de l’accord du cessez-le-feu. « Il faut que les affrontements cessent », a insisté M. Ladsous avant de dire que les Nations Unies, à travers la Minusma, continuera à travailler d’arrache- pied et dans la plus grande impartialité afin de parachever le processus de paix au Mali. C’était en présence du chef de la Minusma, Mongi Hamdi.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, le secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix s’est d’abord réjouit de la signature officielle de l’accord en rendant un vibrant hommage aux acteurs qui l’ont rendue possible. Mais convaincu que l’accord ne saurait être un gage de paix et de la réconciliation nationale que lorsqu’elle aura été signée en bonne et due forme par toutes les parties, Hervé Ladsous a souhaité que l’accord reste ouvert aux non signataires. « L’établissement d’une paix durable nécessite que l’Accord reste ouvert à l’adhésion des parties restantes ; que le dialogue se poursuive en vue d’obtenir la signature de ces parties dès que possible », a conseillé M. Ladsous. Avant de dire que la Minusma travaille d’arrache pieds pour qu’il en soit ainsi. Mais pour le secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix, l’urgence est de taire les armes. Par conséquent, il a rassuré que rien ne sera plus comme avant tout en insistant aussi sur le fait que le rôle de la Minusma n’est pas de se substituer aux parties. « Il faut que les affrontements et les violations de cessez-le-feu cessent », a souligné M. Ladsous. Pour permettre à la Minusma de relever ce défi, gage du succès de l’accord, Hervé Ladsous dira que la Conseil de sécurité des Nations Unies s’apprête à prendre une résolution visant à sanctionner les prochaines violations de l’accord du cessez-le-feu. « Les violateurs du cessez-le-feu s’exposeront désormais à des sanctions », a garanti le secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix. Parmi les sanctions que risqueront les éventuels violateurs du cessez-le-feu, figurent entre autres : l’interdiction de voyager à l’étranger, le gel des comptes bancaires et l’ouverture des mandats d’arrêt international.
La Minusma vexée par la mise en cause de son impartialité
Comme l’on pouvait s’y attendre la question de l’impartialité de la Minusma s’est invitée aux échanges entre Hervé Ladsous et les hommes de média. Selon le conférencier, la MINUSMA a toujours été aux côtés de tous les maliens depuis son déploiement, et n’a épargné aucun effort en vue d’aider à la stabilisation du Mali. Parmi ces efforts, le conférencier citera : l’organisation des élections présidentielles et législatives, le redéploiement de l’administration dans plusieurs localités au nord et aujourd’hui la signature de l’Accord d’Alger. « Cela sans compter des pertes en vies humaines dans le rang des casques bleus qui s’élèvent à 35 morts. Jamais dans l’histoire des opérations de maintien de paix, les Nations Unies n’ont essuyé autant de perte en vie humaines », a expliqué M. Ladsous avant de regretter que l’impartialité de la MINUSMA soit régulièrement mise en cause et que ni sa contribution, ni ses sacrifices ne soient reconnus à leur juste valeur. Cependant, il a rassuré que la Minusma ne ménagera aucun effort pour voir aboutir ce processus, et dans l’intérêt du peuple malien en quête d’une paix inclusive, juste et durable. Car selon lui, le fait que la Minusma soit différemment accusée à différent moment par l’une ou l’autre des parties montre bien que celle-ci est impartiale. Toutefois, il a invité les différentes parties de la crise à faire en sorte que la crise malienne sorte du radar de la communauté internationale. Car pour Hervé Ladsous, depuis la guerre froide, jamais autant de crises ne sont entassées au monde comme c’est le cas actuellement.
Selon le chef de la Minusma, la mission onusienne prendra toutes les dispositions nécessaires pour que les parties signent l’accord. « Nous sommes convaincus que la CMA va signer cet accord parce qu’il n’y a pas d’autre moyen », a précisé M. Hamdi qui estime que la crise a trop duré et que le peuple malien a trop souffert. Mais pour tourner cette triste page de notre histoire, il a invité les Maliens à se mobiliser derrière cet accord qui, selon lui n’est pas parfait, mais constitue une base solide pour parvenir à la paix. « La Minusma n’est pas là pour imposer la paix aux Maliens, mais pour les accompagner à y parvenir », a dit le patron de la Minusma.
Youssouf Z KEITA
Opportunistes
Mr LADSOUS , tu ne peux jamais imposer quoi que ce soit au MNLA qui sème le bordel au Mali . Le MNLA est l’enfant de l’Élysée . Tout ce que le MNLA fait , il le fait avec l’accord expresse de la France et il s’amplifie avec la voix de ses troubadours : TV5 , RFI France 24 . La France donne les moyens au MNLA d’insulter le peuple malien , de désinformer le monde , de faire prospérer le mensonge pour une zone qui ne dépasse pas menthe la jolie et qui veut transformer l’histoire pour les hommes sensationnellement appelé les hommes bleus .
La classe politique et les intellectuels restent sans voix car chacun cherche à avoir sa part du gâteau que de chercher à garder intact le Mali reçu de l’indépendance. Le réveil tardif sera douloureux quand on saura que nous avons été trop individualiste .
Face à tel problème , les intellectuels et les politiques du SENEGAL et de la COTE D’IVOIRE n’auront pas les mêmes réactions qu’au MALI .
Monsieur le journaliste, ça n’existe pas le mot “violateurs”, il ne faut pas inventer des mots dans une langue où les linguistes ne connaissent pas le sens. il s’agit de ceux qui violeraient les accords. le journalisme aussi c’est écrire de façon simple et compréhensible.
Si on vous tue labas c est par ce k vous protegerez les narcojihadistes
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