Après le défilé des différentes fédérations affiliées aux syndicats sous les rythmes de la fanfare et du griot Djély Daouda Dembélé, le secrétaire général de la CSTM Hammadoun Amion Guindo a fait la genèse de la lutte menée par des femmes et des hommes qui se sont révoltés contre les injustices, et qui se sont battus pour l’amélioration de leurs conditions de travail tout en ramenant la journée de travail à 08 heures. Le secrétaire général de la CSTM a fait savoir que des organisations syndicales, après mûres réflexions et des échanges, ont décidé de se donner la main et d’organiser ensemble un défilé-parade unitaire. Il a étalé certaines revendications des différents syndicats qui sont entre autres la lutte contre les licenciements massifs et abusifs dans les sociétés minières et de sécurité, l’intégration des tous les enseignants dans la seule fonction publique de l’Etat, le relèvement du nouveau des pensions etc. Concernant la gestion du président IBK, le secrétaire général de la cstm a affirmé qu’un gouvernement qui n’est pas en mesure d’apporter à sa population les services auxquelles elle aspire, et cela au regard des contraintes financières et techniques, crée des frustrations. Ces frustrations de la population dues aux carences de l’Etat sont aujourd’hui ressenties dans tout le pays, ajoute-t-il. « Quand on ne convainc pas, de part nos actes quotidiens, nous fragilisons notre légitimité » a lancé le secrétaire général. L’éducation, la santé, l’emploi sont devenu des marchandises hors de portée des citoyens, enchaine-t-il. Le secrétaire général de la cstm Hammadoun Amion Guindo a souligné que le président de la République prend des actes qui violent les lois, malgré la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire consacrée par la constitution. « Des criminels de guerre sont libérés sans être jugés, la corruption est a ciel ouvert et dans l’impunité totale aujourd’hui qu’hier constate-t-il. Hammadoun Amion Guindo a fustigé l’accord d’Alger qui à ses yeux ne comporte que des germes de la division du Mali « nous le dénonçons et le rejetons ».
Moussa Samba Diallo
