Ce forum fait suite à une série d’autres qui a commencé à Tombouctou le 21 mars, à Mopti 8 avril et qui se poursuivra à Kidal et Gao prochainement.
Selon le directeur de la Division des Droits de l’Homme de la Minusma, Guillaume N’Gefa, le Forum vise à renforcer les capacités des organisations de défense des droits de l’homme et associations des victimes sur leur rôle dans les mécanismes de la justice transitionnelle en général et sur leur participation efficiente en particulier. « Le processus de la « Justice transitionnelle », qui est une combinaison de mécanismes judiciaires et non judiciaires pour affronter le passé, établir la vérité et mettre fin à l’impunité dans le but de favoriser la réconciliation nationale, sera décortiqué par les organisations en vue d’identifier leurs actions qui contribueront à la consolidation de la paix au Mali », a expliqué Guillaume N’Gefa. Selon M. N’Gefa, il faut donner la parole aux victimes pour légitimer le processus de réconciliation.
La représentante du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Miriam Ghalmi a salué l’initiative de la Division des Droits de l’Homme de la Minusma. Car selon elle, elle s’agira de mieux informer la société civile et de bien la former afin qu’elle joue pleinement son rôle auprès des victimes de crimes graves.
Quant au ministre de la Justice, il dira que le forum vient à point nommé. Car selon Mahamadou Diarra, les autorités maliennes se sont engagées dans un processus de réconciliation nationale qui ne peut réussir sans rendre justice aux victimes. Et à l’en croire, ce forum constitue une mesure d’atténuation des risques.
Youssouf Z KEITA