Après que les forces françaises ayant appuyé les forces maliennes à Konna empêchant l’occupation de cette localité ainsi que de Sévaré, les terroristes pilonnés à Gao et à Tombouctou, battus à Kidal se sont dirigés à Diabaly dans la région de Ségou. Où ils vont occuper pour la vie d’une rose, en attendant l’offensive des forces de l’opération SERVAL. Ainsi, le mercredi et jeudi, les forces maliennes et françaises ont pu récupérer 3 pick-up et détruit 20 avec à la clé environ 43 morts et de nombreux prisonniers.
Pour appuyer les forces maliennes, la France a déployé 1.400 soldats sur le sol malien qui n’ont pas tardé à entrer dans les combats de Konna à Diabali. C’est pourquoi, au moment où nous étions en bouclage, il nous a été indiqué que Maliens et Français ayant bouché toutes les voies d’issue vers Ségou, étaient en train de se battre avec les jihadistes autour de la ville de Diabali aux mains des islamistes.
Ainsi, la France a tout de suite lancé le mercredi une opération de charme terrestre contre l’alliance islamiste composée des groupes locaux Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), mais aussi des jihadistes d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Entretemps, l’Armée malienne étant dans le combat a aussi bouclé la frontière avec la Mauritanie coupant la retraite aux islamistes. Cette bataille de Diabali a la particularité d’être difficile car les islamistes terroristes se seraient embusqués à l’intérieur des maisons. Et puis tenteraient à fuir la petite ville par l’intermédiaire des motos Sanili qu’ils louent ou achètent à des prix très élevés. Ce qui nécessité beaucoup de vigilance mais surtout la grande collaboration des citoyens. Surtout qu’à un moment, toutes les communications avaient été coupées. Sabotage ou stratégie, nous l’ignorons.
Cependant, de sources militaires, il nous a été signifié que 10 véhicules avaient été détruits aussi bien à Diabali mais également 10 à Konna. Et puis que 3 avaient été saisis par nos militaires.
Alors, aux environs de 18h, il nous a été déclaré par nos sources que nos militaires et les français étaient entrés à Diabali. Qu’ils procédaient au ratissage afin de nettoyer toutes les poches de refuge des terroristes. Qu’également l’Armée malienne, à cette même période, se trouvait a, à peine 15 km de Konna et que les derniers résistants de Konna cherchaient à fuir.
Notons qu’en marge de cette guerre, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a lancé une campagne de recrutement au sein de l’armée de terre. Aussi, le Nigeria a promis de fournir quelques 900 soldats à la force d’intervention d’urgence de 2.000 hommes que les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) ont accepté de mettre en place. Une colonne de véhicules blindés transportant environ 200 soldats nigériens, mais aussi des camions-citernes et des ambulances, attend par ailleurs à la frontière entre le Niger et le Mali, ont indiqué des témoins.
Le Chef de la diplomatie tchadienne a lui aussi annoncé que son pays allait envoyer 2.000 soldats, qui comptent parmi les mieux entraînés de la région.
La guerre qui est à sa première semaine risque de durer plus que prévu. Car, les terroristes poussés dans leur dernier retranchement sont en train de fuir en s’infiltrant les populations. En un mot en faisant le système de guérilla. Toutes choses qui rendent difficiles les actions des soldats sur le terrain. Alors, vigilance, vigilance mais surtout la collaboration des citoyens sera beaucoup nécessaire.
Quoi qu’il en soit, Diabali était presque libérée et Konna était en voie de l’être au moment où nous mettions sous presse;
B. DABO
Renseignez vous mieux pseudo “zournaliste” ! Konna est déjà récupéré, c’est Diabali qui est en voie de l’être. Ridicule !
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