Où est l’Europe pour appuyer l’armée française, non seulement en matériel mais surtout en combattants sur le théâtre des opérations au Mali ? Cette question se pose de plus en plus dans la mesure où les experts des questions militaires doutent des capacités opérationnelles réelles des forces africaines.
Après les frappes aériennes, la France engage des troupes au sol aux côtés des militaires maliens. Pour l’instant, les soutiens de la France restent diplomatiques et peu concrets.
En dehors de trois hélicoptères belges qui pourraient participer aux frappes, quelques aéronefs danois, britanniques et allemands essentiellement pour assurer le transport des troupes et le matériel médical, la question des renforts européens se pose. Les autorités françaises ne veulent aucunement être la seule nation européenne à piloter cette guerre contre le terrorisme et pour le rétablissement de l’intégrité du territoire malien. Il faut avouer que la force de frappe de l’ennemi et les revers subis par l’armée malienne conduisent les Français à douter des capacités des troupes africaines (en voie de déploiement), à avoir du répondant dans cette guerre.
Selon une analyse de notre confrère L’Express, des inquiétudes sur la “solitude” de la France au Mali, où elle a lancé vendredi une opération militaire anti-islamiste, apparaissent notamment dans l’opposition. Même si l'”union nationale” au sein de la classe politique française reste de mise dans ce dossier, des questions se posent quant aux soutiens venant d’Europe.
“Où est l’Europe?“, demande François Bayrou. Le président du Modem s’indigne de l’absence des Européens à un tel moment. Il déplore qu’il n’y ait que des “paroles” dépourvues de faits. “On est seul”, déclare Pierre Lellouche. Le député de Paris soulève à ce sujet la question des “alliances” de la France.
Bernard Kouchner, l’auteur du concept du devoir d’ingérence humanitaire, appelle quant à lui “toutes les forces européennes qui se sont manifestées” à “prendre part à la cause commune“. L’ancien ministre des Affaires étrangères ajoute qu’il “faut absolument que l’Europe s’affirme, c’est une très belle occasion”.
Il faut noter toutefois que le chef d’Etat major des armées françaises, l’amiral Edouard Guillaud tempère les inquiétudes: “Si le président Dioncounda Traoré fait une demande d’assistance auprès d’autres pays, je pense que certains autres pays accepteront de venir”. Cela veut-il dire que le président malien doit adresser de nouvelles demandes d’appui aux dirigeants européens pour que leurs armées volent au secours du Mali ? Le président ivoirien président en exercice de la CEDEAO, Alassane Ouattara a appelé depuis hier les autres pays européens à descendre dans l’arène malienne pour répondre à un devoir de solidarité et faire face aux jihadistes. Ces appels sont motivés par un effort de guerre qui va sûrement peser sur le budget français. Quand on sait que l’intervention de 2 500 soldats français vaut un coût de près de 300 millions F CFA par jour, le Trésor saignera en dix jours de quelque 3 milliards de nos francs. Ce qui est, par ces temps de crise, énorme pour nos amis français.
Bruno D SEGBEDJI
j’espere qu’aucun pays europeen ne va se meler a ça,la france a l’accord du president de la cedeao plus les dozos invisible et immortel,donc pas besoin de d’autre force,comme quoi la france aurait du reflechi avant de joué les braves face a ces vaillants dressseurs de chameaux ,hi!hi!hi!hi!hi!,c’est un darfour 2 pour le maliba,que vous le voulez ou non!hi!hi!hi!hi!hi!,c’est bien fait pour votre gueule,vous n’avez pas dit que vous aimer rebelle,voila pour vous maintenant,hi!hi!hi!hi!hi!
Effectivement, on voit là les failles de l’ Europe, ils soutiennent tous mais il ne s’ engagent pas ou si peu.
La prise d’otage en Algérie montre que tout le monde est concerné par le terrorisme.
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