La question n’est pas de savoir combien de divisions au Mali pour assurer la transition politique et la sécurité notamment lors des prochaines élections fixées par le président malien par intérim Dioncounda Traoré à juillet prochain mais qui va payer.
L’opération Serval, lancée par la France le 11 janvier dernier pour couper la route de Mopti et, donc, de Bamako à une colonne de djihadistes proches d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), puis pour reprendre le Nord du Mali, a déjà coûté plus de 100 millions d’euros pour le déploiement de quelque 4.000 militaires français. Ce montant est tiré sur le budget prévu pour les opérations extérieures et qui s’élève pour l’exercice en cours à quelque 630 millions d’euros.
Mais la France doit également prendre en charge quelque 2.000 soldats tchadiens qui participent aux opérations militaires à côté de l’armée française notamment dans le massif des Ifoghas, a indiqué un diplomate européen sans préciser néanmoins le coût supplémentaire.
Et les opérations ne sont pas encore terminées. Les forces françaises comptent achever la « sécurisation » du nord-est Mali d’ici à trois semaines, vers la fin donc du mois de mars, mais resteront au Mali le temps qu’une solution politique soit trouvée, comme l’a redit lundi au journal le Monde le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Outre les 2.000 soldats tchadiens, quelque 4.000 militaires dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) commencent en outre à être déployés dans le pays. « 6.000 soldats, le double de ce qui était prévu, le déploiement est rapide. Mais maintenant il faut gérer et surtout trouver de l’argent », constate un diplomate européen.
Paris souhaiterait que les 4.000 nouveaux soldats africains soient déployés au Nord autour de Tombouctou et de Gao pour y assurer la sécurité.
Mais qui financera la Misma ?
Une conférence de donateurs qui avait réuni fin janvier à Addis-Abeba, les Etats-Unis, le Japon, l’Union européenne, l’Union Africaine et l’ONU, avait estimé les besoins à quelque 460 millions de dollars. L’Union Africaine s’était engagée à en fournir 10%. « Mais, selon le diplomate européen, les engagements ne sont pas encore versés sur des comptes » pour la Misma.
Une situation d’autant plus inquiétante que la « Facilité de soutien pour la paix en Afrique » de l’Union européenne qui a promis de participer financièrement, est totalement « à sec en raison des difficultés du budget européen ».
Pourtant Paris ne désespère pas qu’une force de réaction rapide soit constituée à l’intérieur même de la MISMA en comprenant des soldats du Tchad, du Niger, du Burundi notamment.
La Misma doit elle même précéder une opération de maintien de la paix sous le drapeau des Nations Unies. On parle déjà de quelque 10.000 casques bleus. Toute la question est encore de savoir : quelle paix elle devra maintenir.
Quant à la France une fois le « front politique » assuré avec la tenue d’élections présidentielles, avec la « réconciliation » entre le sud et le nord notamment avec les Touaregs, la création d’institutions, elle entend maintenir une présence militaire mais pas nécessairement sur une base permanente au Mali. « Peut-être une force de réaction rapide » au Niger… Mais on n’en est pas encore là…
Jacques HUBERT-RODIER
http://blogs.lesechos.fr | 11/03/2013
Vous n êtes que des mauvais perdants. Tijani à autres choses affaire que financer le MNLA. Soyez moins jalous de sa réussite , travailler et vous récolterez le fruit de vos enfants , arrêtez de baver sur les hommes dynamiques de la trempe de tijani qui a fait beaucoup beaucoup de choses pour son pays d adoption. Le chien aboie et la caravane passe.
Pourquoi dioncouda ne demande pas au president Mauritanian extradition du toured Tijani Ben Hussein le direct eux de la societe star oil est qui l’ un des principaux bail lemurs de finds du Manila a Nouakchott
Bailleurs de Fonds du MNLA
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