Les groupes armés réfutent les accusations de complicité avec des terroristes

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Des combattants de la CMA, lors du Forum pour la réconciliation, à Kidal, le 28 mars 2016.

La force Barkhane a dénoncé hier 21 novembre, le double jeu de certains groupes armés signataires de l’accord pour la paix. Au cours d’une conférence de presse à Bamako, le représentant de la force française au Mali a évoqué « une collusion avérée » entre des groupes armés du Mali et des terroristes.

« Des groupes armés du nord du Mali, pourtant signataires de l’accord pour la paix, ont un pied dans le processus de paix et un autre dans les groupes terroristes. » a affirmé le général Christian Allavène, le représentant du commandant de la force Barkhane au Mali.

Il ajoute que les différentes opérations menées au Nord du Mali, démontrent « la collusion entre certains groupes signataires de l’accord pour la paix et des groupes armés terroristes ». Il ne donne toutefois pas de détails officiels. Par contre, le responsable de la force française avance que « Nous avons aujourd’hui des preuves matérielles qui démontrent cette collusion, une certaine porosité » en faisant allusion à « des écoutes téléphoniques et le comportement de ces groupes armés sur le terrain. »

Les groupes armés dénoncent les accusations de Barkhane

Le sujet suscite des réactions vives au sein des groupes armés. La Coordination des mouvements de l’Azawad réfute les déclarations du commandant de la force Barkhane qu’elle qualifie « d’allégations graves » contre les responsables du mouvement.

Ilad Ag Mohamed porte-parole de la CMA

La Plate-forme de son coté demande aux responsables de la force Barkhane de fournir « des informations précises avec des détails supplémentaires sur les personnes accusées de travailler avec les groupes djihadistes ».

De nouvelles mesures de sécurité

La Minusma et Barkhane ont décidé « d’effectuer sur le terrain un contrôle beaucoup plus strict et précis des groupes armés signataires ». Ainsi, les convois de plus de cinq véhicules ne peuvent plus circuler « sans autorisation préalable des responsables des groupes signataires et en accord avec la Minusma ». Le transport des armes autres qu’individuelles est désormais « interdit ».

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les soldats français ont aussi annoncé la saisie d’armes, des munitions, des engins explosifs et des véhicules et procédé également à l’interpellation d’une dizaine de suspects. Cette opération s’est déroulée à Goundam dans la région de Tombouctou le 17 novembre dernier.

Par Studio Tamani

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1 commentaire

  1. Je me demande ce que la france pense des Maliens/Maliennes. Ce n’est pas cette meme france qui a fait venir ces rebelles a Kidal en fermant les portes de Kidal a l’armee Malienne qui a eu comme consequence la creation des mouvements d’auto defense au Mali et la prolifération des groupes criminels un peu partout au Mali. Si la france a perdu le controle de ses criminels elle peut dire cela au Maliens/Maliennes car le jeu de la france en Afrique n’est pas nouveau avec des doubles langages et des promesses jamais tenues. De grace, la france sait depuis longtemps ce que ses criminels sont entrain de faire dans le Nord du Mali. Ils est temps que la france mette fin ces crimes contre le peuple Maliens car la jeunesse Maliennes est tres avisee et ne va jamais laisser ce pays imperialistes et ses amis hypothequer son avenir.

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