Gouvernement –rebelles touareg : négociations à Alger pour l’arrêt des hostilités

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 Placées sous l’égide de l’Algérie, les négociations entre le gouvernement malien et les rebelles touareg ont débuté jeudi dernier.

Premières du genre depuis l’ouverture des hostilités le 17 janvier dernier, ces négociations sont conduites, côté gouvernement, par Soumeylou Boubeye Maïga, ministre des Affaires Etrangères et, côté rebelles, par l’Alliance du 23 mai, qui a signé les « accord d’Alger » et dont les membres combattent aux côtés des membres du Mouvement National de libération de l’Azawad (MNLA).

Il s’agit, pour les deux délégations, de trouver un accord pour mettre fin aux affrontements sur ce terrain.

Mais une semaine avant l’attaque de Ménaka, le gouvernement malien tentait, encore, de négocier avec les rebelles du MNLA et son allié, Iyad Ag Ghaly, leader du Groupe Salafiste Anssar dine.

Conduites par l’émissaire du président de la République, Mohamed Ag Erlaf, ces négociations se sont déroulées du 7 au 10 janvier derniers à Abeïbara. Objectif : soumettre les propositions de Koulouba aux rebelles pour éviter la guerre.

Dans le document soumis aux rebelles, Koulouba proposait « à hauteur de compétence (grade, ancienneté, diplômes) de tous les éléments des différentes bases qui le souhaitent, leur intégration dans les unités de sécurité mixtes (armée, garde nationale, gendarmerie et police). Ces unités occuperont, en priorité, les sites du PSPSDN (le Programme Spécial pour la paix, la Sécurité et le Développement au Nord –Mali, lancé par A.T.T en août 2011) en construction ». Même proposition aux officiers et hommes de troupe venus de Libye.

A Iyad Ag Ghaly et à ses Salafistes, Bamako propose la mise en place d’un Cadi (Spécialiste du Droit musulman) par cercle et un imam par mosquée.

Autres propositions faites aux rebelles par le gouvernement malien : la transformation de deux bourgs en cercle : Intadjedite et Tinassako ; mais aussi, la nomination d’un de leur membre comme conseiller spécial du président de la République, avec rang de ministre. S’y ajoute l’exploitation de la réserve d’eau du Tamesna, vaste zone désertique, dont le sous –sol abrite une importante nappe phréatique.

Mais une semaine après ces propositions, la ville de Ménaka est attaquée. Puis, c’est le tour d’Aguelhoc, Tessalit, Andaramboucane etc…

Avec, à la clé, des morts et des blessés de part et d’autre.

Les nouvelles négociations seront –elles assorties d’autres propositions permettant de mettre fin aux affrontements au Nord ?

Wait and see !

Oumar Babi

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5 COMMENTAIRES

  1. 1)Nous disions et nous l’avions toujours dit que l’exécutif malien sous la demande du législatif devait rapidement déclarer l’état d’urgence dans toute la zone Nord y compris la zone du Ouagadou et d’y envoyer l’armée pour ratisser toute la zone en vue d’arrêter tout suspect de faire passer de vie à trépas ceux parmi les déserteurs lâches de l’armée libyenne ou ceux parmi les touaregs maliens venus de Libye ou ceux des maliens vivants au Nord qui auraient des velléités rebelles ou indépendantistes ou ceux parmi les islamistes vivants dans le Ouagadou qui refuseraient de quitter le Mali Nous disions que l’armée pouvait se faire aider par le mouvement patriotique d’auto-défense « le GANDAKOYE » qui a 1bonne connaissance de la zone Nous disons que des mandats d’arrêt internationaux ou appels doivent être également lancé à l’encontre de toutes les personnes qui soutiennent ou soutiendront ces dites velléités aux fins de les mettre hors d’état de nuire

  2. 2)Nous disons quelle est cette armée où 1soldat ou 1officier peut déserter rejoindre l’armée ennemie et après revenir reprendre sa place sans aucune sanction Nous disons qu’il est temps que cette inconscience ce laxisme ce favoritisme cesse au nom de la rigueur et de la responsabilité Comment 1armée responsable peut elle garder en son sein ses pires ennemies soit disant au nom de la paix Nous demandons aux vrais soldats de ne plus accepter ce état de fait Nous disons que l’ennemie doit être toujours mis hors d’état de nuire par tout les moyens Nous disons également que tout déserteur allant rejoindre l’armée ennemie doit être traduit devant la cours martial et condamné à la peine capital ou la peine à perpétuité et il est inhumain et irresponsable d’envoyer des soldats se battre sans moyens conséquents Nous disons que les responsables de cela doivent passer devant la justice à la demande des parents des soldats

  3. 3)Nous disons qu’il est temps que l’exécutif et le législatif maliens cessent d’être pris en otages par ces « Touaregs paresseux sans foi ni loi » au nom du développement de leur région Nous disons que le développement des autres régions est le fait du dynamisme du labeur au travail de leurs populations et aussi grâce à l’argent des émigrés issus de ces zones car le Mali est classé parmi les pays les +pauvres de ce monde Nous disons qu’il est temps pour ces « Touaregs paresseux » d’utiliser l’argent destiné à l’achat des armes l’argent issu de leur émigration à créer des projets régénérateurs de revenues dans leur zone et de se mettre au travail Nous disons que les armes n’apportent que faim misère maladie mort hyper retard dans leur région Nous disons que c’est triste déshonorant paresseux et ignoble d’attendre toujours l’aide d’autrui des autres

  4. 4)Nous disons encore 1fois que l’exécutif et le législatif maliens doivent mettre de côté leurs intérêts politiques personnels familiaux égoïstes et primaires aux fins de résoudre 1fois pour toute ce problème des rebelles touaregs et les Suppôts de Satan d’Aqmi car aucun exécutif et législatif étrangers ne viendront faire ce travail à leur place Nous disons que le temps des dialogues est dépassé il faut opter pour la solution finale Nous disons que s’ils en sont incapables ils doivent démissionner selon la déontologie démocratique Nous disons au cas ils refusaient de démissionner sans résoudre ce problème avant les futures élections présidentielles nous demandons au peuple malien de sanctionner tous les membres de l’exécutif (gouvernement) et du législatif (assemblée nationale) qui seront candidats en ne les votant pas

  5. Quelle salle négociation ???? on ne négocie pas avec un criminel. Etre rebelle ne veut pas forcement dire de commettre des crimes graves contre l’humanité. Ce n’est pas après avoir commis ces crimes que vous voulez négocier. C’est non et non !!!!!!!!

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