Gouvernement post-accord de paix : Le leader du MAA-dissident réclame des portefeuilles de souveraineté pour la CMA

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Retour de la CMA au bercail : Après le 20 juin, place à la Commission Vérité, Justice et RéconciliationC’est ainsi que dans une interview accordée hier à notre confrère  Jeune Afrique, le secrétaire général du MAA-dissident, Sidi Brahim Ould Sidati, a réclamé des portefeuilles de souveraineté pour les éléments de la CMA. Il évoque précisément ceux de la Sécurité intérieure, de la Défense, des Finances ou des Affaires étrangères. Mieux, l’ex-rebelle reconverti va même plus loin en demandant l’ouverture au sein des services nationaux et régionaux ou encore des représentations diplomatiques à l’étranger.

De quoi alimenter un peu plus les débats concernant les garanties qui ont été accordées aux ex-rebelles pour qu’ils acceptent de signer l’accord de paix issu du processus d’Alger.

Un  autre point non moins négligeable sur lequel Ould Sidati est revenu c’est surtout les mandats d’arrêt levés par le gouvernement à l’endroit de certains séparatistes pour favoriser la tenue de la cérémonie du 20 juin dernier. Il a rappelé qu’initialement, la CMA avait demandé que la signature du document d’Alger ait lieu à Tombouctou, mais cette requête a été rejetée par le gouvernement malien. Raison pour laquelle les séparatistes ont réclamé la levée des mandats d’arrêt pour se sentir en sécurité. Il a soutenu que la liste des personnes concernées par cette mesure ne concerne que des éléments de la CMA et non Iyad Ag Ghali. Avant de rassurer les ONG de défense des droits de l’homme qu’ ” au cours de l’application de l’accord, la justice travaillera sur les droits de l’homme “. Et de renchérir que ” si un membre de la CMA se trouve concerné, il répondra devant la justice, dans un cadre légal et transparent “.

Il a, par ailleurs, loué l’élargissement de la médiation à la France et aux Etats-Unis pour garantir l’aboutissement du processus d’Alger et l’application stricte des dispositions de l’accord par chacune des parties concernées.

Massiré Diop

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5 COMMENTAIRES

  1. Sikasso, il nous manque énormément de la volonté populaire pour nous défendre. Le peuple Malien ignore que le pouvoir l'appartient et non aux voleurs du RPM et alliés.

  2. Sikasso, il nous manque énormément de la volonté populaire pour nous défendre. Le peuple Malien ignore que le pouvoir l'appartient et non aux voleurs du RPM et alliés.

  3. La signature d'un accord obtenu le couteau à la gorge ne doit pas être un prétexte à la CMA de continuer à faire du chantage à tout bout de champ. Que nos frères comprennent que ces accords ne constituent en rien un raccourci pour assouvir leur ambitions extrêmes. Nul ne doit occuper un poste sans en avoir le niveau d'étude et l'expérience requis. Alors qu'ils revoient leurs ambitions à la baisse et la porte du gouvernement leur sera ouverte.

  4. Il n’ a appartient à personne d’influencer les décisions du gouvernement sous le prétexte d’un accord . Il n’est pas une obligation pour les autorités à ce que les postes ministériels soient attribués aux membres des groupes armés . Le mieux serait de les choisir parmi les membres de la société civile touaregue et songhoï sur proposition des mouvements armés .

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