La ville de Kidal aura rarement vu autant de ministres de la République sur son sol que ceux qui s’y sont rendus la semaine dernière. La délégation ministérielle qui s’est rendue le 25 janvier 2021 dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas n’est pas passée inaperçue. C’est au total quatre ministres qui ont effectué le déplacement dans la cité qui est restée interdite aux officiels maliens depuis 2012.
Ce déplacement de certains membres du gouvernement est un clin d’œil de la transition aux mouvements rebelles de la cité de l’Adrar des Ifoghas. Et la composition de la délégation en dit long sur la volonté de séduire les habitants de Kidal. Il s’agit notamment de Modibo Koné, ministre de la Sécurité et de la Protection civile. Le processus de paix est l’un des chantiers de ce ministre qui a connu le théâtre des opérations.
Le rôle et la place des forces de sécurité et de défense nationales dans la région est l’une des préoccupations de Modibo Koné. Dans le cadre du processus de paix d’Alger, sa présence dans la cité des ex-rebelles est tout à fait à une nécessité. Dans la même veine, Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale, faisait partie de la délégation.
Autre ministre présent, c’est Fanta Siby, ministre de la Santé et du Développement social. Lamine Seydou Traoré, ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, était aussi présent dans la ville. On notait également la présence de deux secrétaires généraux du gouvernement dans la délégation. Tous ces ministres sont allés au contact des habitants de la ville qui rechigne encore à intégrer la République.
L’opération de charme a cependant eu un bémol : le report de la session du Comité de suivi de l’Accord d’Alger (CSA). Au moment où on ne parle plus de la révision de certains aspects de cet accord contesté, le gouvernement déploie des moyens pour se rapprocher davantage des habitants de Kidal. Le report de la rencontre du CSA à la demande du médiateur algérien donne l’impression que le dialogue reste difficile.
Pourtant, la région de Kidal et les mouvements armés signataires de l’accord d’Alger sont hautement impliqués dans le gouvernement en place. L’un des fils de la ville de Kidal, Alhamoudou Ag Iliène, est un ministre ; un des représentants du groupe séparatiste Mnla, Mossa Ag Attaher est également ministre.
La ville de Kidal a une histoire difficile avec la République. Elle est située à 350 km au nord de Gao, au cœur de l’Adrar des Ifoghas. En plus d’être la capitale de la région, Kidal est le chef-lieu du cercle du même nom, qui regroupe les localités de Kidal, Essouk et Anéfif. Cette ville rebelle est reliée à la frontière algéro-malienne (Tin Zaouatine) par une piste qui représente un cordon vital entre le Nord du Mali et l’Algérie, appelée « piste Clauzel » (du nom de l’administrateur français Jean Clauzel qui l’inaugura dans les années 1950.
Madou COULOU
Ces irresponsables de la transition qui font le gros dos a Bamako se mettent a plat ventre devant des aventuriers rebelles.
Ils ont là une réelle opportunité de montrer qu’ils sont des officiers valables sinon on peut les considérer comme des petits lanceurs de pierres
MNLA perd son temps à Kidal si ses complices fatiquent ils préparont leurs bagages pour rentrer chez eux je parle de la France et l’ONU, les maliens ne céderont jamais un seul centimètre carré de son territoire à MNLA, les gens de MNLA savent très bien .
C’est pitoyable ❎❎❎🤡🤡🤡😜😜😜ils ont été interdit de passer la nuit, si le ridicule ne tue pas avec ses dirigeants malien.
Kidal la cité des ânes ,une bourgade ou bled ou dirai même un village sous d autres cieux qui compte moins de 50 000 habitants ,avec des maisons a 95% en torchis faite d excréments de chameau, de chèvres fait le gros dos
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