Gouvernement –CMA : Un plan de sortie de crise

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Actuels et anciens ministres, notables,  représentants des mouvements signataires de l’accord de paix, opérateurs économiques, responsables politiques et administratifs notamment  des régions du nord et du centre  ont convergé au domicile de Bajan Ag Hamatou , convaincus que le moment est venu de proposer un plan de sortie de crise en trois points.  Les contours sont précisés dans un compte-rendu signé de l’hôte de la réunion de dimanche dernier.

  1. Appartenance juridique et territoriale à la République du Mali ;
  2. Attachement à l’accord de paix et à son application à travers :

◇ Les dispositions qu’il a prévues (Article 65) pour sa relecture concernée à l’initiative des parties signataires;

◇ L’ouverture des pourparlers inclusifs avec les groupes armés jihadistes de nationalité malienne par le biais des facilitateurs désignés par les plus hautes autorités nationales ;

◇ La rétrocession des emprises militaires de la MINUSMA au gouvernement malien puis leur utilisation comme casernes à l’Armée malienne reconstituée pour consolider le processus de paix et la restauration de la confiance entre les parties signataires y compris la médiation internationale;

  1. La création d’une commission de bons offices avec l’aval et le soutien du gouvernement pour obtenir la tenue des réunions statutaires du CSA, lequel CSA connaîtra des blocages et identifiera les entraves à la mise en œuvre de l’Accord de paix.

Ce plan de sortie de crise est-il crédible, désirable et réalisable ? Le doute est permis.

 

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Il ne faut dire l’armée nationale en lieu et place de l’armée reconstituée.

    Ceux qui veulent rejoindre l’armée nationale du Mali pourront le faire s’ils le souhaitent.

    Seule l’armée nationale a le droit d’occuper les camps rétrocédés par la Minusma.

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