Gouvernance de la transition au Mali : L'infiltration d'éléments du MNLA sonne la révolte

6 Nov 2012 - 15:22
6 Nov 2012 - 15:22
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Les élus bien connus pour leurs accointances avec le MNLA, des chefs de brigade à la solde de la rébellion touarègue, des cadres bien introduits comme taupes dans la sphère de l'Etat, voila l'amère pilule contre laquelle des voix s'élèvent peu à peu. Qu'en pensent les autorités de la transition ? Incroyable mais vrai, la haute administration de notre pays recèle de nombreuses taupes au service du MNLA. Nous en avons été alertés à travers un dossier sulfureux entre les mains d'un avocat, que nous gardons de révéler dans cet article. Dossier qui pourrait créer bien des ennuis à un ancien ministre de ATT qui dirigeait le département de service du fumier de rebelle. D'ici là, c'est l'honorable Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise qui a le lièvre à travers sa motion de défiance contre le Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales Oumar Ag Mohamed Ibrahim Haïdara. Contrairement aux députés  Adema et PDES qui ont déserté l'Assemblée Nationale pour prendre les armes à visage découvert, le Président du HCCT est accusé de faire la taupe à travers des comportements peu catholiques. Et c'est le cas pour des CB qui, depuis sous ATT, disparaissaient au moment des attaques du MNLA pour revenir après l'assaut, avec des prétextes fallacieux. Aujourd'hui, la donne a changé. Les armes se sont tues mais cette trêve ne signifie pas la fin des hostilités. Autant l'armée malienne n'a pas dit son dernier mot, autant le MNLA veut refaire surface après sa déculottée face aux mouvements terroristes et fanatiques. C'est d'ailleurs le mouvement qui a ses tentacules un  peu pourtant, en Mauritanie, en Algérie, au Burkina Faso et en France pour des besoins de communication voire d'intoxication, et pour des besoins de négociations voire d'atteinte de ses objectifs de sécession ou d'autonomie. C'est à ce jeu que s'emploient ses taupes pour influencer les prises de décisions et servir de sources de financement pour les combattants du MNLA. Et force est de reconnaître qu'en raison de leur position dans l'administration, qui crée des complicités et des subordinations selon les niveaux, il est difficile de les dénoncer ou même de découvrir leur manège. Mais ce qui est indéniable, c'est qu'aucune rencontre n'a pu conclure à l'usage de la force. Ceux qui s'opposent à l'usage de la force pour prôner la négociation sont en général des cadres du Nord et ceux qui s'opposent à l'envoi des troupes de la CEDEAO sont en partie  des ressortissants des régions occupées.  C'est pourquoi même la rencontre organisée par la Coalition pour le Nord avec des témoignages de populations concernées et de leurs élus locaux n'a pu conclure unanimement à l'usage de la force. Allez savoir le paradoxe ! En attendant, il revient aux plus hautes autorités et à la hiérarchie militaire de faire preuve de la plus grande vigilance. Pour le plus grand bonheur de notre patrie. A bon entendeur, salut. Mamadou DABO

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