Gestion des rebellions au Mali : Ce qu’il faut savoir

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RebellionLa situation de Kidal, ne laisse aujourd’hui aucune personne indifférente. Cette question à laquelle les autorités du Mali et les groupes rebelles sont en train de trouver des pistes de solutions depuis plus deux ans, est loin d’être un phénomène étranger dans la gestion des affaires publiques du Mali.

En effet, les révoltes et rebellions ont tout le temps été des soucis majeurs depuis le temps de la colonisation jusqu’à nos. S’il y a une différence entre ces rebellions et révoltes, ce serait donc leurs contextes d’intervention. Le cas de son Excellence IBK demeure encore le plus sensible. Faut-il le rappeler, ces problèmes ont été largement débattus par les responsables des différentes associations, mouvements et groupement des régions du Nord du Mali, principalement du Coren dirigé en son temps par Malick Alhousseini. Inutile pour d’autres de s’en prendre à IBK parce qu’il envisage des négociations avec les bandits armés de Kidal, car ce problème a toujours été géré par des accords.

 

Cette révolte ne date donc pas d’aujourd’hui. Déjà, pendant la colonisation, notamment de 1905-1916, les principales causes évoquées (causes sous-jacentes ou officiellement omises, clichés véhiculés sur les communautés de part et d’autres), ont été, entre autres, la lutte contre la présence du colonisateur et de son mode de gestion administrative à Takoubao en 1894 ; sur le fleuve Niger en aval de Tombouctou en 1897 ; Tombouctou, Gao, Kidal en 1897 ; Aderamboucane (Ménaka) le 9 mai 1916. À cela, s’ajoutent les représentations et la stéréotypie du Touareg dans les romans coloniaux.

 

Pendant cette période, les principales figures des différentes rébellions et leurs parcours sont : le chef nationaliste Kel Antessar IN’Gonna, assassiné en novembre 1898 ; Amenokal Firhoun, chef de la confédération des Lwillimiden, dotée de légitimité historique et populaire, assassiné le 25 juin 1916 ; et Alla Ag Albacher (Adrar des Ifoghas) et son fils Mohamed exécutés le 15 juillet 1954. Cette rébellion a été gérée par la répression du colon et son point culminant a été la mise à mort de Firhoun et toute l’histoire mémorielle qui tourne autour de son assassinat par les Touaregs supplétifs des troupes militaires coloniales françaises et de l’assassinat de son fils Rakibou. Les engagements clés furent la convention de Bourem du 15 septembre 1907 qui a consacré la création de la tribu des Ifoghas et à son autonomisation des lwillimiden de Firhoun. Il est dit que «l’Adagh sera laissé aux Ifoghas et à ceux qu’il plaira aux Français d’y installer» chef de Bataillon Laverdure, commandant la région de Tombouctou.

 

Les résultats atteints par cette rébellion ont été malheureusement des pertes de vie humaines, les rancœurs contre les groupes ethnoculturels composant les supplétifs de l’armée coloniale. Puisque la répression était la seule solution envisagée en vue de renforcer le pouvoir colonial et maintenir le pouvoir de la France sur le Sahara

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À suivre….

Proposé par Dramane Coulibaly

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2 COMMENTAIRES

  1. Loterie nationale c’est l’intérêt national !
    L’unité nationale c’est l’intérêt national !
    L’intérêt national c’est combattant national !
    Arrêtons l’hypocrisie, arrêtons de nous diviser !
    L’heure est grave !
    Un pour Tous, Tous pour Un !
    Soutenez l’armée, soutenez le gouvernement !
    Car les vautours ont compris qu’il n’y a rien à manger !
    C’est pour cela qu’ils essayent de noyer IBK !
    C’est facile de critiquer IBK derrière son clavier !
    Pour moi, les baguettes magiques n’existent pas !
    Il ne faut pas que les maliens se sous-estime !
    Ils subissent les conséquences des dirigeants lâches !
    Les hyènes ont profité de ça !

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