La semaine dernière le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, s’est rendu en Alger pour une visite de deux jours. A travers cette démarche, le chef de l’Etat malien vise la relance des négociations, bloquées depuis plusieurs mois, entre Bamako et les groupes armés du nord.
Alors que des sources officielles confirment que le président malien était « en visite de travail en Algérie », d’autres proches du dossier, assurent que le but essentiel de cette visite était « la reprise du dialogue entre les autorités maliennes et les groupes armés du nord qui ont sévis pendant plusieurs mois dans le septentrion malien. Ils seraient aussi attendus dans les prochains jours en Alger pour la cause ».
En effet, c’est suite à la demande de Bamako que l’Algérie va tenter de reprendre en main le dossier de médiation dans la crise entre les autorités maliennes et les dissidents du nord du Mali. Cette probable médiation algérienne vient après une première médiation internationale coordonnée par Ouagadougou, qui ne semble pas satisfaire les deux parties opposées notamment le gouvernement malien qui « reprocherait aux médiateur burkinabé d’accorder trop de faveurs aux groupes rebelles touaregs ».
Ainsi, selon les médias algériens, les groupes armés auraient aussi accordé carte blanche aux autorités algériennes afin de reprendre en main la médiation.
Mais pour ceux qui ont encore une bonne mémoire, il y a de cela quelques temps, le président déchu Amadou Toumani Touré avait sollicité la participation de tous les états riverains de ce vaste territoire pour la résolution du problème, car il disait à l’époque que le Mali ne pouvait pas sécuriser seul cette zone. «Le Mali n’est pas le maillon faible et encore moins le lieu où les crimes (enlèvements et autres kidnapping) se perpètrent, mais plutôt là où les bandits viennent se cacher après leur forfait vu l’étendu de la zone désertique», avait martelé ATT.
A cet effet, il avait demandé à ce que tous les états se donnent la main afin de gérer collectivement cette zone. En ce temps, il avait fait face à une ignorance des autres états et n’avait aussi pas bénéficié du soutien de la classe politique.
Aujourd’hui le nouveau chef de l’état emprunte le même chemin et va même à demander une médiation algérienne, ce même pays qui a été soupçonné de prêter mains fortes aux groupes armés à une certaine époque. Cette démarche qu’adopte aujourd’hui le président Ibrahim Boubacar Keita, donne t’il raison au président ATT ?
Il faut souligner que seul le MNLA est réticent pour ces négociations, car il y’a de cela quelques semaines le mouvement a officiellement déclaré ne plus vouloir négocier avec le Mali tant que le président malien ne cesse pas ses déclarations va-t’en guerre.
Hamidou N’Gatté
Bonjour,
Nous n’avons pas intérêt à nous mettre la communauté internationale, à travers l’ONU, sur le dos, nous devons travailler de concert pour que la sécurité au Mali soit assurée de façon efficace.
Le respect mutuel et la synchronisation intelligente des opérations, à travers une organisation globale à trois pieds, la MINUSMA, les forces de défense et sécurité ET SERVAL, doivent être exigés.
Un mise au point sérieuse doit être faite afin de répartir dans de bonnes conditions et d’oublier les différends.
Cette organisation globale, à trois pieds, gérera la base de renseignements (support de la guerre de renseignements) contre le terrorisme et pour la sécurité du Mali, en liaison avec celle de la zone sahel.
UNE TELLE ORGANISATION SÉCURISERA LE DIALOGUE INCLUSIF INTER-MALIENS.
Prenons-nous la main dans la main avec nos partenaires, POUR LUTTER CONTRE LE TERRORISME ET L’INSÉCURITÉ, nous vaincrons.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC/GOUVERNANCE
Webanassane@yahoo.com
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