C’est au moment où se profile le plan d’intervention pour la reconquête du Nord du Mali que, le bandit de grand chemin Iyad AG ALI oublie sa sauvagerie sans égale pour privilégier des négociations de dernières chances. Les images des représentants de Ançar dine au Burkina, chez le Médiateur de la Cedeao, le Président Blaise Compaoré, ont rapidement fait le tour du monde, la semaine dernière. Difficile en effet, pour les populations maliennes d’accorder le moindre crédit aux propos de cet apatride tristement célèbre à cause de ses multiples atrocités commises. Rien qu’avec les viols, les amputations, les scènes de cruauté ; l’évidence est vite rendue que Iyad et sa bande de criminels ne méritent que la loi du Talion, c’est-à-dire : œil pour œil, dent pour dent.
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Iyad Aghali[/caption]
Depuis le 22 mars 2012, le Mali vit la crise la plus douloureuse de son histoire avec l’occupation d’une bonne partie du territoire national par des groupes terroristes. Cette situation cauchemardesque qui assaille en particulier les populations du Nord, risque de s’inscrire au palmarès des conflits africains les plus douloureux. Nul besoin de nous ériger en prophète de Cassandre ! Combien de temps le Gouvernement d’union nationale que dirige depuis le mois d’avril 2012 le Dr CMD et la Communauté Internationale vont encore donner à ces bandits de grand chemin qui pilotent à vue dans le Nord du Mali ?
La guerre de libération aura lieu
Pour l’instant, au regard de la mobilisation internationale autour du drame malien, tout porte à croire que le plan d’intervention pour la reconquête du Nord du Mali se profile et que rien ne doit pouvoir le freiner. Ce plan de bataille pour démanteler les bases terroristes se précise et cela jour après jour.
D’abord, parce que la réunion du mardi 6 novembre des chefs d’Etat major de la Cedeao à Bamako à l’école de maintient de la paix, a pu définir, sans difficultés majeures, un plan d’intervention militaire. Ensuite, quelques jours avant la date butoir de 45 jours donnée à la Cedeao par les Nations unies le 12 Octobre dernier, voilà que se tenait, le week-end dernier à Abuja au Nigeria, une réunion des ministres de la Défense de la Cedeao. Enfin, le plan d’intervention de la Cedeao qui prévoyait plus de 3000 combattants a été revu à la hausse et sans compter une forte implication de quelques pays hors de l’espace Cedeao qui aideront le Mali dans le cadre d’une reconquête rapide et efficace des zones occupées. Aujourd’hui, s’il est question de près de 6000 guerriers selon les estimations des experts, c’est que l’on veut finir dans les meilleurs délais avec le traître d’Iyad AG Ali et ses complices qui terrorisent les populations du Nord du Mali.
Il est grand temps...
Ni les négociations dites de dernières chances que prétend réussir au mépris de l’immense douleur nationale, le Président du Faso et non moins Médiateur de la Cedeao pour la gestion de la crise malienne.
Il est grand temps, avant qu’il ne soit trop tard, que le leader d’Ançar dine, sa bande de fanatiques religieux et ses vulgaires thuriféraires soient fixés sur leur sort. Il est grand temps que le Gouvernement d’union nationale agisse pour mettre fin à cette entreprise macabre, cette œuvre insensée que rien ne justifie et, au détriment des populations maliennes. Il est grand temps enfin que le peuple malien oublie les rancœurs politiques et politiciennes, oublie à enculer les mouches et de faire face au seul combat qui vaille, celui de la libération des zones occupées.
Nécessité impérieuse que comprend tout de même Kadré Désiré Ouédrago à l’ouverture de la réunion des ministres de la Défense de l’espace Cedeao et qui l’a amené à frapper au coin du bon sens. En effet, le Président de la commission de la Cedeao martelait selon une source digne de foi en ces termes : « Il y a un besoin urgent de stopper les pratiques maffieuses et criminelles des groupes terroristes et les atrocités commises par les extrémistes», disait-il.
Ce discours peut faire plaisir à l’ensemble du peuple malien qui souffre déjà top de cette situation, mais il reste toutefois muet sur la manière : faire la guerre ou donner la chance aux négociations ?Ce qui est sûr et sans le moindre risque de se tromper, M.Ouédrago ne peut être que le porte voix du Président en exercice de la CEDEAO Alassane Dramane OUATTARA qui veut mettre tout en œuvre pour chasser les terroristes du jusque dans leur dernier retranchement.
Négocier avec des sans foi ni loi,
Ce n’est pas aux Maliens que Blaise Compaoré pourrait vanter les vertus de la négociation. Son attitude est tout simplement condamnable et tient lieu d’un affairiste de haut vol. Ces vertus, les Maliens, en ont l’art et la culture .Mais la vérité, c’est que dans toutes choses, il y a une limite. De notre humble avis, le Médiateur de la Cedeao doit beaucoup lire les Mémoires du Retz Cardinal qui nous apprend que : « Se trop ériger en négociateur n’est pas toujours la meilleure qualité qu’il faut pour la négociation. »
En tout état de cause, il faut libérer le Mali. Certains natifs du Nord en l’occurrence Me Harouna Touré du F.P.R. (Forces Patriotiques pour la Résistance) fait une bonne lecture de la situation dans un entretien qu’il avait accordé à un de nos confrères de la presse écrite. En effet, le leader des patriotes sait que le leader de Ançar dine est un homme brutal, qui veut endormir le peuple malien pour le tuer davantage. Cet homme ne mérite que la loi de TALION, c’est-à-dire « œil pour œil, dent pour dent ».
Moussa Wélé DIALLO