Les membres de la Plateforme des Associations de Jeunes du Nord et Sympathisants(PAJNS) a organisé le 24 Mai 2014 à la Maison de la Presse, une conférence de presse pour demander à l’Etat malien et aux groupes armés d’arrêter les hostilités et de rejoindre la table des négociations. Cette conférence était animée par le vice-président de la Plateforme, Sidy Aly Ould Bagna et Almany Alpha Mouyes Haïdara, Secrétaire général.
Selon la déclaration lue par Sidy Aly Ould Bagna, vice-président du PAJNS, les membres de la plateforme restent mobilisés et engagés pour une résolution définitive de cette crise et lancent un vibrant appel, à tous les amis du Mali, à apporter leur contribution pour la résolution de cette crise qui constitue un frein pour le développement économique et social.
La Plateforme lance aussi un appel fraternel à tous à la retenue et à ne pas céder à l’amalgame et à la stigmatisation.
Pour Ould Bagna, les positions de la Plateforme sont claires et simples. A savoir : la République du Mali doit rester une, laïque et démocratique ; le Mali est une nation en devenir fondée sur le respect de sa riche diversité culturelle, linguistique et géographique ; l’armée malienne doit être nationale et républicaine ; le développement économique et social du pays doit être juste et équitable à travers le dialogue, la justice sociale, la bonne gouvernance et la responsabilité. Enfin dit-il, il ne doit y avoir aucune impunité, ni de prime à la rébellion après le conflit et l’implication de la jeunesse au processus de sortie de crise.
Répondant aux questions des journalistes de savoir le rôle de la Munisma au Mali, l’un des conférenciers, Almany Alpha Mouye Haïdara, dira que la Munisma est entrain de faire ce qu’il peut faire. Car la Munisma est une force interposition ou tampon entre l’armée malien et le MNLA. Pour sa part, avant d’exiger à la Communauté Internationale d’aider le Mali pour sauver son intégrité le vice-président de la Plateforme, Sidy Aly Ould Bagna, a précisé que « sans l’intervention des troupes Française en 2013, le Mali ne serait pas là aujourd’hui ». A noter que cette plateforme regroupe de 52 associations.
Lassana