Le Mali est le premier pays souverain au monde, membre à part entière de l’ONU, à être officiellement occupé par des groupes terroristes et mafieux dont les animateurs sont ressortissants d’Etats connus qui émargent aussi à l’ONU.
Cela confère à la crise malienne un caractère unique et original qui requiert un traitement exceptionnel qui devra faire jurisprudence.
Pour la stabilité et la paix dans la sous région, les pays négro-africains frontaliers du Mali doivent faire l’union sacrée autour de ce pays qui traverse une période difficile de son histoire.
Si on se place dans un cadre exclusivement historique et sociologique, ces quatre pays ne peuvent être que des alliés naturels du Mali qui est leur mère-patrie qui les a tous enfantés à travers l’empire du Mandé. Mais les Etats n’ayant pas des amis mais des intérêts, l’exemple de Blaise COMPAORE est encore frais dans nos esprits, lui qui a préféré être le bras armé du Qatar et le mentor des terroristes contre le Mali, les trois pays portuaires (Côte d’Ivoire, Guinée et Sénégal) ont tous intérêt à ce que la crise au Mali, qui est un important pourvoyeur commercial pour les exportations à partir de ces ports maritimes, prenne fin.
En ce qui concerne le Burkina Faso, la grande qualité et la diversité des sites touristiques, la richesse du patrimoine culturel et artistique ainsi que le caractère très moderne des infrastructures hôtelières du Mali, constituent une gêne sérieuse pour ses activités touristiques qui sont très déterminantes pour son économie. Il faut remarquer que la nature a bien doté le Mali dans ce domaine.
Mais au lieu de faire l’option de la rivalité dans le secteur touristique, ces deux pays frères gagneraient à privilégier la stratégie du partenariat par la mutualisation des ressources et des moyens pour une meilleure performance.
Le Mali et ses voisins ont donc intérêt à vivre en paix et en bonne intelligence pour le bien de leurs populations respectives, surtout que, l’histoire récente a montré que le Mali, par ses traditions et ses habitudes sociales, est un amortisseur de chocs sociaux et politiques pour tous les pays de la sous-région dont les ressortissants sont naturellement accueillis et adoptés chaque fois qu’une crise s’est déclarée dans leurs pays d’origine.
En tout état de cause, toutes les études sérieuses montrent que les conflits vont augmenter et l’Afrique doit se donner les moyens de leur résolution. Comme il sera très difficile, sinon impossible, pour un nouveau pays africain de pouvoir s’équiper convenablement en armements modernes, parce que les puissances occidentales ne veulent plus de nouvelles « puissances » militaires en Afrique, alors il faut donner de la force politique à celles existantes.
Une alliance objective entre l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Angola, l’Egypte, l’Algérie et l’Ethiopie est nécessaire si l’Afrique veut commencer à régler les conflits internes du continent sans l’intervention des puissances occidentales.
Le jour que ces cinq pays seront ensemble dans une même alliance, avec la bénédiction de l’Union Africaine, alors l’Afrique disposera des moyens politiques lui permettant de prétendre immédiatement à, au minimum, deux (2) sièges permanents au Conseil de sécurité.
Pour cela, un dépassement par rapport aux anciennes susceptibilités liées à la prééminence économique ou militaire et par rapport aux contentieux historiques non soldés est nécessaire; c’est le rôle de certains des «petits» africains de s’activer dans cette direction.
Mais il faudra aussi rompre avec cet idéalisme primaire qui voudrait que tous les pays souverains se valent. Ils se valent certes en souveraineté, donc en droit, mais pas en devoirs, en responsabilités et en obligations. C’est pour ces raisons qu’il ya des membres permanents et d’autres non permanents à l’ONU.
Autrement, l’Afrique et les africains devront se contenter de ce que d’autres décident encore à leur place, parce que ce sont eux qui règlent leurs problèmes pour l’instant.
Grandes manœuvres dans un climat de grande «pudeur» envahi par l’odeur du pétrole
Ce que tout le monde sait et dont personne ne veut parler, alors qu’il explique tout. Jugez-en vous-mêmes.
Le potentiel pétrolier du Mali est répertorié depuis les années 1970 où des séismes sporadiques et des forages avaient permis de découvrir des traces de pétrole. Avec l’augmentation globale du prix du pétrole et du gaz, le Mali a accéléré la promotion et la recherche de nouvelles explorations, productions et exportations pétrolières. Le Mali pourrait offrir une route privilégiée stratégique pour les exportations de gaz et de pétrole de la région sub-saharienne vers les pays de l’ouest et de plus, il y a toujours la possibilité de relier le bassin de Taoudéni au marché européen, en passant par l’Algérie.
Un travail de réinterprétation de données géologiques et géophysiques précédemment recueillies a déjà débuté, se focalisant sur cinq bassins de sédiments dans le nord du pays, y compris ceux de: Taoudéni, Tamesna, Ilumenden, Ditch, Nara et Gao
En juillet 2008, le gouvernement malien a modifié la loi sur l’exploration pétrolière, faisant passer la période d’exploration de 10 à 12 ans. Cette nouvelle loi a pour objectif d’augmenter l’attractivité de l’exploration pétrolière, du transport et du raffinage au Mali.
L’Autorité de promotion de l’exploration pétrolière (AUREP) est l’organisme au sein du gouvernement malien qui est responsable du respect des engagements des entreprises de par la signature de différentes conventions.
L’intérêt suscité par les parcelles pétrolières et gazières au Mali est fort, avec actuellement 15 parcelles sur les 29 proposées qui ont déjà été attribuées.
Source : Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Mali (JMP 11/11)
mon burkinabé tu a parfaitement raison vous n’êtes pas a l’origine de se problème au mali de tout les termes de l’articles ne sont pas exacte je suis malien et suis de très prés cette situation même certaine positions de blaise ne nous arrange pas ou ne sont très claire pour nous ne justifie tous ce que se journaliste raconte non je ne lui rejoint pas nous sommes des frères des voisins concordance a vivre en harmonie et combattre la pauvreté ensemble le reste n’est que diversion et hors sujet c’est a nous maliens de prendre notre responsabilité pour engager notre armée a faire son travail d’abord qui a complètement démissionné ont peut perdre une bataille mais gagné la guerre mais baisser les bras pour les bureaux est trop et trop
Cher journaliste, je très profondément désolé par les propos très peu respectueux que vous tenez envers le BURKINA! A ma connaissance, le BURKINA n’a pas de dette de quelle nature que ce soit envers le Mali. Le BURKINA a, en revanche, une obligation de solidarité fraternelle sa faille envers le Mali et son peuple dans toute ses diverses composantes: et je pense que c’est ce qu’il fait en accueillant nos sœurs et frères en désarroi au risque d’essuyer lui-même les foudres des barbus fanatiques qui se sont aussi facilement installés au nord-Mali comme s’il n’existait pas une armée avec un minimum de dignité pour défendre même à la mort le territoire malien contre ces intrus et, surtout protéger les populations civiles innocentes au lieu de les abandonner à leur triste sort pour aller pavaner à Bamako en quête de pouvoir, de poste ! Le BURKINA n’est pas à l’origine des soucis actuels du peuple malien; au contraire, il s’échine pour en être en partie la solution par les efforts qu’il consent dans la recherche de la solution la meilleure possible pour le peuple frère malien !
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