La vie au niveau des services étatiques et des ONG était morose hier matin à Gao. Cette situation de ville morte est consécutive à une action entamée par la société civile de Gao qui a adressé, en date du 2 juin, une correspondance au ministre de l’Administration territoriale pour lui demander le départ du gouverneur de Gao et la levée de l’embargo, notamment sur l’axe Gao-Niamey.
Les initiateurs ont expliqué que l’embargo a rendu difficile, voire impossible, le ravitaillement de la ville en marchandises de première nécessité.
A l’expiration de l’ultimatum fixé à ce 7 juin, un arrêt des activités a été constaté au niveau des services étatiques.
Les voies principales d’entrée à Gao sont restés bloquées, la société civile étant demeurée ferme sur ses revendications, malgré les missions de bons offices menées par la Minusma, le procureur de la République, le maire de la ville, les chefs coutumiers et religieux, les jeunes et la CAFO. Les entraves à la circulation ont surtout concerné la Minusma et Barkhane mais pas des structures comme EDM-SA et la SOMAGEP.
Mahamadou B. CISSÉ
AMAP-Gao