Gao : difficile reprise des opérations du MOC

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Des soldats se rassemblent près d'un pick-up après l'attaque kamikaze qui a ensanglanté un camp de Gao, au Mali, le 18 janvier 2017.
Des soldats se rassemblent près d'un pick-up après l'attaque kamikaze qui a ensanglanté un camp de Gao, au Mali, le 18 janvier 2017. © STRINGER / AFP

Les opérations du Mécanisme Opérationnel de Coordination, MOC, à Gao, peinent à redémarrer. L’attaque terroriste qui a visé sa base en janvier 2017 et les vols répétitifs de véhicules ont porté un coup dur à l’organisme de mise en œuvre de l’Accord d’Alger. A Gao, les autorités régionales évoquent de « petites difficultés » sans plus de précisions. Au sein de la population, on se montre sceptique quant à l’opérationnalisation de cette unité dans un bref délai.

« Ces cinq enlèvements de véhicules ont été faits par des éléments du MOC. Je le reconnais, et je ne suis pas content de ces enlèvements. Je demande aux mouvements et à la population du Nord du Mali de participer à la bonne marche du MOC ». En mai 2017 à Gao, dans une interview accordée à Studio Tamani, l’ancien coordinateur du MOC, Colonel Sidi Mohamed Ag Rhissa ne cachait pas sa déception face aux vols répétitifs des véhicules appartenant au Mécanisme Opérationnel de Coordination. Près d’un an après ces évènements, l’organe peine à reprendre ses activités, telles les patrouilles dans la région.

Interrogé sur la question, le gouverneur de Gao évoque « quelques difficultés » sans toutefois préciser la nature de ces problèmes.

Organe essentiel dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger, le MOC regroupe 600 éléments de l’armée malienne, d’ex combattants de la CMA, de la Plate-forme. Le MOC de Gao devrait précéder celui de Tombouctou et de Kidal. Mais l’attaque terroriste qui a visé sa base en janvier 2017 a porté un coup dur à son processus d’opérationnalisation. Les patrouilles conjointes qui avaient timidement commencé dans la région de Gao, se sont vite interrompues.

Selon des observateurs, les difficultés liées à l’opérationnalisation du MOC de Gao vont impacter davantage le calendrier de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. En attendant, la région fait face à la recrudescence de l’insécurité.

C’est donc pour faire à cette insécurité que les autorités de Gao ont lancé le 1er février dernier l’opération de recensement et d’indentification des véhicules dans la région. A ce jour plus 700 véhicules ont recensés et identifiés. Selon le gouverneur de Gao, qui se réjouit du « bon déroulement » de cette opération, il s’agit de sécuriser les populations et à prévenir d’éventuelles attaques et actes de banditisme avec des engins non répertoriés. Pour le chef de l’exécutif régional, après cette opération, « les contrôles seront plus stricts ».

Avec ST

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5 COMMENTAIRES

  1. Les US-urpaT€ur$ioni$t€$ $uprémacistes appelent maintenant à manifester pour soutenir leurs KibboutzAmericain$ qu’ils ont gangréné sur pratiquement tout les océans! sous prextexte de lutte contre l’antisémitisme, le gouvernement opportuniste, a saisit l’idée pour museler et interdire les gilets jaunes?

  2. comrades vetting process is inadequate for troops used in these assignment. A revealing vetting process must be designed plus adhered to to letter of existence. Without such process situation is exercise in futility thus best off non existent.
    Youthful plus mature Moussa Coulibaly would adapt method that best manage this condition selecting soldiers on basis of their commitment to operation.

    MOUSSA COULIBALY FOR PRESIDENT OF MALI 2018
    Patriotic Movement Platform For Change

    Very much sincere,
    Henry Author(people of books) Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
    translationbuddy.com

  3. “« Ces cinq enlèvements de véhicules ont été faits par des éléments du MOC. Je le reconnais”….

    Des véhicules militaires volés par……… des militaires eux-mêmes !!!😳😳😳😳

    C’est sur qu’avec de vulgaires militaires voleurs de voitures, on ne risque pas de trouver des héros face à l’ennemi…

    Chez nous, on a helas déjà vu des soldats partir en courant en abandonnant sur place leurs armes et leurs tenues…

    On a hélas déjà vu des soldats supposés D’ÉLITE faire grève pendant que des armées étrangères se battaient et mouraient sur notre sol… (waraba)

    On a hélas vu un bataillon de 25 gendarmes déserter de leur position et rentrer à Bamako. ..

    On a hélas déjà vu un soldat se plaindre et revendiquer sur YouTube. ..

    Et maintenant, on apprend que des militaires ont volé des véhicules DE LEUR PROPRE UNITÉ DE COMBAT!!!!!!!!!!!!!!
    Si ça n’était pas aussi DRAMATIQUE, a ce point, ça serait carrément à mourir de rire !

    Quelle honte!

  4. Gao n’est pas une aussi grande ville que les forces de sécurité ne peuvent pas contrôler. Il faut beaucoup de volonté et de sérieux pour verrouiller toutes les sorties possibles de la ville afin de filtrer les véhicules qui y entrent et en sortent. Les points fixes de contrôles ne sont pas bien fournis en éléments ( Gendarmes, Policiers et autres corps para-militaires) pour renforcer les verrous. Les blancs se sont laissé bernés par les Touaregs qui leur font croire qu’ils sont une minorité pourchassée et persécutés, alors qu’ils vivent en parfaite harmonie avec avec les autres couches de la population. Ils n’ont qu’à venir voir ce se passe pour en tirer leurs propres conclusions. Ce sont les enfants gâtés de la République, mais, qui ne veulent pas cohabiter avec les noirs, voilà toute la question. Pour que le MOC fonctionne bien, il faudra que chaque groupe armé donne la liste de ses éléments, que ceux-ci soient identifiés de manière formelle, c’est à dire dotés de cartes d’identité ou toute autre pièces d’identification de la personne et bien sûr son adresse. Voilà des gens qui n’ont jamais reçu un acte de naissance à fortiori une carte d’identité. Comment voulez-vous dès lors composer avec de telles personnes? Les Occidentaux nous ont causé beaucoup de torts dans cette histoire Touareg. Ils sont assis confortablement dans leurs fauteuils chez eux, et ce sont eux qui nous disent de quoi souffrent les Touaregs avec lesquels nous partageons le même espace. C’est du n’importe quoi. Comment comprendre, que la France prive l’armée régulière d’accès à une partie du territoire nationale et y installer les groupes terroristes et rebelles qu’elle est censée venir combattre? Qu’ils nous expliquent cette attitude colonialiste. C’est le MLNA qui dicte à la France ses conditions pour les aider à traquer les djihadistes qu’ils sont eux-mêmes. C’est vraiment le monde à l’envers en plus du ridicule dont ils se sont couvert. Et dire que c’est une infime minorité qui doit gouverner la majorité, c’est du jamais vu. Nous ne sommes pas à Bahreïn où la minorité commande à la majorité. Si la France veut jouer la partition du Mali, il lui faudra alors tuer tous les Maliens. Nous sommes tous conscients de la recolonisation rampante de l’Afrique, mais cette fois-ci, les colons auront en face d’eux des hommes et des femmes débout, déterminés pour défendre leurs acquis que nulle autre personne ne viendra leur enlever. Si les Touaregs veulent rentrer dans les rangs, ils doivent se départir de leurs amis djihadistes qu’ils ont invité à envahir le Mali, après nous discuterons entre Maliens. Le MOC ne fonctionnera que si tout le monde y met de la bonne volonté.

  5. Avec les amalgames nourris par les Touareg de la CMA, les Intallah, le Mali restera longtemps dans cette situation, car les Nations Unies veulent le beurre et l’argent du beurre, elles veulent protéger les Touareg de la CMA en les considérant comme des minorités, mais dans le mensonge de ces derniers que seules les Nations Unies n’ont pas pu comprendre depuis plus de cinq ans maintenant. Mais, mais, mais nous restions certains que cette institution finira par comprendre très prochainement. Sans ce déclic de compréhension de cette institution qui évolue difficilement en terme de compréhension des choses, les populations maliennes souffriront toujours, il faut absolument que les Nations Unies comprennent que la CMA est égale aux terroristes du Nord, cela sera ans équivoque démontré très prochainement avec la mise en route du G5 Sahel. Parmi les responsables de la gestion de ce problème du Nord, seul Yahi BONI le béninois avait bien compris cela en 2012, mais c’est la France qui avait détourné cette réflexion en utilisant les mots de groupes fréquentables et de groupes non fréquentables et voilà à quoi nous aboutissons actuellement. La France est de beaucoup dans des bêtises qui se déroulent actuellement au Nord du Mali et par ricochet le problème du Centre. Elle ne peut pas s’empêcher de magouiller dans cette affaire malienne du Nord et du Centre, elle ondoie et louvoie sans cesse avec son agenda que seule elle-même peut comprendre. C’est dommage et très dommage pour ces pauvres population du Nord et du Centre.

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