Gao : Barkhane crée la panique au sein de la population

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Les populations de la Cité des Askia n’ont toujours pas trouvé une explication dans le comportement adopté par l’armée française, cette nuit. Alors que la ville vibrait au rythme de la campagne pour les communales et, surtout de la Nuit Miss ORTM Gao, une série de détonation d’une très grande intensité a semé la panique dans la ville aux environs de 22 heures, a-t-on appris de certaines sources locales.  Qui font état  d’au moins cinq détonations vite assimilées à des déflagrations d’obus. Il a fallu attendre le lendemain, pour savoir ce qui s’était produit : c’était la Force Barkhane qui détruisait du matériel militaire obsolète. Ce qui a suscité pas mal d’interrogations au sein des populations prises, cette fois, au dépourvu.

En effet, indiquent les mêmes sources, c’est la première fois que la Force Barkhane (habituée à informer, en avance, les populations pour les rassurer lors de telles opérations de destructions) décide de ne rien dire aux habitants. «Pourquoi cette nouvelle attitude  de la part de Barkhane ?». C’est là une question qui est sur toutes les lèvres, à Gao, une ville où, les gens ont, encore, en mémoire la sombre et douloureuse page de l’occupation de la ville par des groupes terroristes.

Papa Sow  / maliweb.net     

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3 COMMENTAIRES

  1. c’est simple, ils ne veulent pas de la paix, pourquoi attendre une où la population organise une nuit de miss ORTM et en plein campagne électorale pour effrayer cette population qui goûte à une vie paisible depuis 2012.

    • Le problème est qu’il y aucun HOMME au mali pour dire à l’armée franSSaise que cela est inacceptable! Et les remettre à leur place!

      mali: pays soumis diriger par des laches!!

  2. Mais que fait le gouvernement malien!
    Il est inacceptable que les soldats français fassent sauter des engins si près de la ville. Le pays est immense, ils peuvent le faire ça très très très loin de la ville, au lieu de réanimer le traumatisme de la population.
    C’est quelque chose que l’armée française ne ferait pas dans une ville française, mais dans une ville d’un pays francofou soumis, tout est permis, surtout lorsque le président est un vieux vautour ventru malade

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