Les forces de sécurité maliennes ont lancé hier vendredi 12 janvier à Gao une opération de fouille des véhicules et tricycles. Beaucoup d’armes et d’engins explosifs ont été saisis et remis à la gendarmerie. Suite à cette opération, les chefs militaires dénoncent la libération des suspects par la hiérarchie. Selon eux, cette situation entrave le bon déroulement de la sécurisation de la ville.
Par studiotamani.org
Même quand on fait des perquisitions à Bamako on découvrira des foyers de munitions dans chaque quartier de la Capitale et c’est le moment de prendre celà au sérieux comme on le dit tard vaut mieux que jamais
Le Mali est devenu une poudrière à ciel ouvert. La ville de Gao comme toutes les autres villes du Nord doivent être bouclées, et que des fouilles minutieuses soient entreprise pour découvrir les armes cachées dans des maisons appartenant à des personnes soupçonnées d’appartenir aux groupes armés. Les armes Libyennes entrées au Mali sont extrêmement nombreuses. Il y’en a dans toutes les maisons, certaines sont enfouies en dehors des villes. Il faut des interpellations musclées pour arriver aux caches en dehors des villes. Le laxisme de l’état, comme vient de le confirmer les gendarmes, en est la principale cause. Comment IBK peut-il faire libérer les bandits et les criminels convaincus de djihadisme, que les forces de sécurité se tuent à arrêter chaque jour? Ce pays décidément se trouve entre de mauvaises mains. IBK est le véritable mal de ce pays. Son départ arrangerait bien de choses. Tous les grands bandits sont libérés en catimini pour céder aux exigences des rebelles Touaregs, qui tiennent le président décidément par les couilles. Il ne leur refuse rien, et les rebelles libérés reprennent leurs activités comme si de rien n’était. Ils n’ont aucun problème pour se réapprovisionner en armes, puisqu’elles sont entreposées dans des caches que les forces de sécurité ne connaissent pas. Comment voulez-vous dès lors, que cette situation soit maîtrisée? Le plus extraordinaire, est que ces bandits ne passent jamais devant les juges. Dès leur arrestation, les membres de la CMA montent sur leurs grands chevaux et commencent à menacer le pouvoir qui, pour éviter l’escalade les remet discrètement en liberté au grand étonnement des juges ayant en charge leurs dossiers. Ce qui décourage évidement les magistrats qui ne savent plus où donner de la tête. C’est cette situation d’impunité qui favorise la prolifération des armes partout dans le pays puisque les hommes d’Amadou Kouffa sont eux aussi approvisionnés à partir des caches d’armes que détiennent les rebelles en complicité avec les djihadistes de Iyad Ag Ghaly. Pour éradiquer ce système mafieux, il faut un pouvoir fort, c’est à dire, un chef d’état consciencieux, soucieux de la sécurité et la quiétude de ses concitoyens.
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