Cependant, il n’est pas le seul pays menacé. Les autorités des cinq pays situés dans la bande sahélo saharienne, conscientes de la menace qui pèse sur les populations et sur leur avenir, ont décidé d’unir leurs forces. Les perspectives démocratiques sont pleinement engagées dans le cadre de cette organisation qui a sa raison d’être.
La création du groupe des cinq, marque une nouvelle étape dans la lutte contre le terrorisme, le djihadiste et le trafic de drogue et d’armes. C’est un engagement fait des présidents des cinq pays africains qui doivent tout mettre en œuvre pour créer les conditions d’atteinte des objectifs de l’organisation. Il s’agira de faire en sorte que cette structure soit pérenne dans l’intérêt des cinq pays et de leurs populations. Les dés sont jetés et il faut rendre à César ce qui est à César. Le président de la République du Mali, de son élection à ce jour, inlassablement, est sur tous les fronts, afin de convaincre ses pairs d’adhérer à la démarche du Mali.
Les efforts n’ont pas été vains. Les acquis doivent être renforcés dans l’intérêt des cinq pays et de leur peuple. Espérons qu’à partir de cette formalisation des relations, la structure se pérennise grâce à l’engagement de chacun de ses membres fondateurs. Ainsi, l’espoir renaît qu’avec la synergie d’action entre les forces de sécurité des cinq pays, les mouvements des terroristes rebelles et djihadistes, seront mieux circonscrits afin de les faire dérouter.
Youma