DAKAR – La ministre française déléguée en charge de la Francophonie, Yamina Benguigui, a entamé jeudi une visite de deux jours au Sénégal, où elle discutera du prochain sommet de la Francophonie, de la situation au Mali et de la culture, particulièrement du cinéma, a-t-elle dit.
Au prochain sommet de la Francophonie, prévu du 12 au 14 octobre à Kinshasa, c’est important d’avoir (…) la voix africaine et la présence du président Macky Sall au sommet de Kinshasa, c’est aussi important, a déclaré Mme Benguigui à quelques journalistes à Dakar.
Au plan politique, le Sénégal s’est illustré comme un modèle de démocratie et peut être considéré comme figure de proue de l’Afrique de demain, a-t-elle affirmé, en évoquant un voyage du président français François Hollande en Algérie et au Sénégal avant la fin de l’année, sans préciser de date.
Elle a indiqué avoir été informée du projet de candidature du Sénégal d’abriter le prochain sommet de la francophonie, en 2014. Selon un responsable à la présidence sénégalaise joint jeudi par l’AFP, cette candidature sera officiellement annoncée à Kinshasa.
La situation au Mali, secoué par un coup d’Etat en mars et dont les régions du Nord (deux tiers du territoire) sont occupées par des groupes islamistes lourdement armés depuis cinq mois et demi, figure également à l’agenda de la visite, a indiqué Mme Benguigui, qui doit être reçue par les ministres sénégalais de la Culture Youssou Ndour et des Affaires étrangères Alioune Badara Cissé ainsi que par le président Sall.
Nous aurons aussi une discussion autour du Sahel, la problématique malienne à deux semaines de la réunion du 26 septembre à New York, a-t-elle dit.
Il s’agira d’une conférence internationale sur le Sahel, présidée par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU.
Je (viens) aussi parler de quelques accords culturels, particulièrement sur le cinéma. Il y a des accords qui sont un peu restés dans les placards en France, a poursuivi Yamina Benguigui, elle-même cinéaste, évoquant notamment la diffusion des films en salle et la co-production cinématographique entre le Sénégal et la France.
Je regrette la disparition des salles en Afrique francophone et je pense que au-delà des conventions existant entre centres de cinémas africains et français, il faut absolument travailler sur cette idée et c’est ce que je verrai avec le ministre Youssou Ndour. On ne peut pas faire un cinéma sénégalais et ne pas pouvoir le diffuser en salles, a affirmé Mme Benguigui.
Selon elle, M. Ndour a affirmé sa détermination à mettre en place rapidement un centre sénégalais de la cinématographie. Il veut le faire sur le mode marocain qui fonctionne très bien. L’expertise française dans le domaine est un atout.
(©AFP / 13 septembre 2012 15h29)
Yamina Benguigui tu parles d’une ministre ! juste une pute arabe qui a fait 3 films de merde pour la télé 👿 👿
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