Ce forum, initié par les leaders religieux et la Minusma, était placé sous le parrainage du Président de la République. Y ont pris part : les membres du Gouvernement, le Président du Haut Conseil Islamique, Mahamoud Dicko, l’archevêque de Bamako, Mon Seigneur Jean Zerbo, des représentants de la famille fondatrice de Bamako.
Prenant la parole, l’Archevêque de Bamako a souligné que le rôle des leaders religieux est primordial dans la vie d’une société voire une nation. C’est pourquoi, dit-il, nous devrons toujours être des sentinelles pour faire de notre pays, un pays sans crise. «Nous avons le devoir de nous imprégner de l’accord pour mieux l’expliquer. Et, aussi en tant que sentinelles, on ne devrait pas s’endormir face à cette crise », a-t-il assené.
A son tour, l’Imam Mahamoud Dicko n’a pas aussi manqué de s’interroger sur l’efficacité de la Minusma qui, selon lui, devrait comme il faut épauler les forces armées à combattre les terroristes qui sèment la terreur dans la partie nord du pays. Il a souhaité l’organisation d’une conférence nationale. A l’en croire, cela permettra au peuple malien de se parler et d’envisager ensemble une issue favorable pour la paix véritable.
Le Représentant adjoint spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Koen Davidse, a noté que les différents affrontements et attaques au nord ne favorisent pas le processus de paix. D’où son appel pour l’implication de tous dans la résolution de cette question.
Dans son allocution, le Premier ministre Modibo Keïta a salué les initiateurs du forum. Pour lui, cet accord est une issue pour la paix et la réconciliation qui résultera au développement de notre pays. Il est à souligner que ce forum a été sanctionné par des recommandations pour expliquer le contenu de l’Accord au peuple malien.
S.K. KONÉ