Forum de Kidal pour la paix : Le cri de cœur des cadres ressortissants et leaders ressortissants de Kidal

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Ils étaient à 100% pour la signature le 15 mai de l’accord de paix à Bamako et avaient, unis dans le Collectif des ressortissants de Kidal, fait une démonstration de force le 12 mai 2015, où ils avaient investi en masse, adhérents et sympathisants, la Maison de la presse qui, en l’occasion, avait refusé du monde. C’était pour proclamer leur adhésion et leur soutien à la paix et leur vœu de la signature de l’accord de paix d’Alger par toutes les parties prenantes : Le gouvernement malien comme les groupes armés membres de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). Voici pourquoi cette communauté consciente est un atout, pour faire du forum de la paix et de la réconciliation qui doit se tenir à Kidal le 27 mars prochain, un succès mémorable et une date importance pour le retour de l’unité nationale et de l’intégrité  territoriale pleine et entière.

Cette réunion, un véritable plaidoyer pour Kidal, la paix , la fraternité dans un Mali retrouvé et uni, était présidé il y a sept mois par Akory Ag Iknane, le président du Collectif secondé par Hachimi Belco Maïga, vice-président de l’association et président du Conseil régional de Kidal. Elle a vu également la participation du député de Kidal, de la députée de Tessalit Aïcha Belco Maïga et d’autres cadres et personnalités tout aussi éminentes.

Ce fut l’occasion pour Hachimi Belco Maïga et pour le président Akory Ag Iknane, au nom du collectif et de tous les leaders et cadres de se déclarer réconfortés par une telle mobilisation, toutes ces femmes et jeunes de la région accourus à cet appel citoyen et patriotique pour la paix, la cohésion sociale et l’unité.

nationale. «  En prélude à l’événement historique du 15 mai sur lequel nous fondons tous nos espoirs, celui de la paix et de voir le Mali rester uni ».

Car la paix retrouvée permettra de redonner vie à tous les axes du développement de la 8ème région du Mali touchés depuis 2012, également espoir à toute une génération que l’on est entrain de sacrifier.

Ce que les kidalois souhaitent, c’est des jours meilleurs après le 15 mai, la relance des activités économiques et le développement des grands travaux.

Tous les intervenants en ont convenu au nom des populations : « Ce que nous voulons, c’est la paix. Nous la demandons à tous et chacun. Tout le monde à son niveau doit s’impliquer. Les femmes surtout, car sans elles rien n’est possible ».

L’apostrophe de la députée de Tessalit, l’honorable Aïcha Belco Maïga a été remarquable en ce sens, dense et émouvante, contre la guerre et pour la paix.

Elle a parlé avec son cœur en expliquant que la paix a un prix inestimable, que les conséquences de la guerre sont catastrophiques et quasi irréparables avec comme premières victimes les femmes et les jeunes qui vivent et subissent la précarité.

« Réécrivons l’histoire du Mali dans une encre indélébile. Œuvrons pour faire de la paix pas un slogan, mais une réalité », s’est-elle écriée.

Le dernier mot est revenu au Dr Akory Ag Iknane qui a interpellé Kidal et tout le Mali, pour faire en sorte que « cette muraille de difficultés de la crise du nord se métamorphose brique par brique, pour devenir un édifice de l’espoir, de paix et de développement ». C’était avant l’appel du collectif pour la signature de l’accord de paix, l’honneur fait en la mémoire des victimes de la crise et la prière pour le repos de leurs âmes.

Oumar Coulibaly

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