Un ex-ministre a été propulsé à la tête du Mouvement Ganda-Izo, une des composantes des Forces Patriotiques et de Résistance(FPR). Son rôle serait d’améliorer les conditions de vie des volontaires du mouvement à la ligne de front et de remonter le moral de bon nombre de combattants en voie de rupture.
Après sa nomination à la tête du mouvement, le nouveau président de Ganda-Izo, un ex-ministre originaire du nord, a fait un premier déplacement, samedi 29 septembre, à la rencontre des volontaires à Soufouroulaye (Mopti), Leur base en attente de l’assaut pour la reconquête des territoires occupés.
Selon des indiscrétions, ce déplacement du nouveau président de Ganda-Izo se justifierait par les mauvaises conditions de vie des volontaires sur la ligne de front, mais surtout, pour bon nombre d’entre eux qui veulent jeter l’éponge.
A son arrivée, il leur aurait donné des vivres, et d’autres équipements. Après des heures d’entretien, le nouveau président aurait recensé les besoins et promis de les satisfaire une fois retourné à Bamako.
Le changement brusque à la tête de la présidence de Ganda-Izo, serait dû à plusieurs raisons. Mais nous n’aurons aucune information, malgré nos appels en direction de certains leaders du mouvement et nos contacts avec les volontaires à la ligne de front.
Ce mouvement a eu beaucoup de difficultés ces derniers temps. Il a vu, lors de la chute de Douentza entre les mains des extrémistes, un de ses chefs de troupe basculer dans le camp du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest(MUJAO). Quelques semaines plus tard, ses relations avec les forces armées et de sécurité se seraient dégradées. Pour des raisons de confiance.
Boubacar Yalkoué
Comment veux tu qu’on te croit? Tu ne cite aucun nom même au conditionnel.
As tu peur?
Oui force doit rester à l’armée quand elle existe et fait son devoir primaire, la protection du citoyen.
Force doit rester a l’armée et non les milice car cela peut être un couteau a double tranchant.
Comments are closed.