FOCUS : Libération de dangereux terroristes, le ministre Mohamed Aly Bathily évoque l’Etat de droit pour endormir les Maliens

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Mohamed Ali Bathily Le ministre de la justice
Mohamed Ali Bathily Le ministre de la justice

Au nom du même Etat de droit, le général Amadou Haya Sanogo doit recouvrir sa liberté, Monsieur le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde de Sceaux comme vous l’avez si bien dit sur RFI que Serge Lazarevic a été relâcher et plusieurs dangereux terroristes en échange dont Mohamed Aly Ag Wadoussène (votre homonyme) et Haiba Ag Achérif.

Au nom de ce même Etat de droit le général Amadou Haya Sanogo grâce à qui vous êtes ministre doit être libéré. Amadou Haya avait dit qu’il ne parlera pas sans la présence d’Abdine Guindo ancien chef du Camp-para (bérets rouges favorables à ATT) que vous avez laissé fuir. Qu’attendez-vous donc pour ester ATT en justice ? De qui l’ancien directeur de cabinet du lieutenant colonel ATT a-t-il peur ?

 

Selon des sources concordantes, c’est la France qui aurait ordonné au FMI de reprendre les négociations avec le gouvernement du Mali

Ce qui a été fait. Conséquences, l’otage français Serge Lazarevic libéré. Cette libération serait la suite logique de la reprise des négociations entre le gouvernement du Mali et le Fonds monétaire international (FMI), qui prendra fin en mars 2015. Le FMI estime que durant le premier mandat du président Ibrahim Boubacar Kéita que 29 milliards de francs CFA ont été dilapidés par le gouvernement du Mali dans l’achat de l’avion présidentiel.

Paradoxalement  les surfacturations affectent surtout les Etats qui ont le plus de mal à rembourser leur dette. Les économistes ont joliment surnommé ces régimes des «kleptocraties».Une occasion inespérée pour le porte-parole du gouvernement  et la ministre de l’Economie et des Finances de passer sur le petit écran pour faire l’éloge du FMI pour la reprise des négociations. Quand on sait que c’est une française qui dirige cette institution, c’était prévisible que la France fasse la médiation auprès du Fonds Monétaire International (FMI). A quoi bon verser des aides considérables aux pays démunis si une grande partie de ces sommes repartent s’investir sous le manteau dans les pays riches ?

 

IBK gouverneur de la France au Mali ?

Nous sommes tentés de répondre par l’affirmative parce que les actes posés et les agissements du président de la République en direction de la France sont patents. La récente libération de l’otage français Serge Lazarevic en est l’illustration la plus flagrante. La libération de l’otage français contre quatre libérations de terroristes du Mouvement nation pour la libération de l‘Azawad (MNLA), atteste que le président IBK est un gouverneur nommé par la France au Mali. Les Maliens sont en colère  contre celui qu’ils ont plébiscité en 2013.

Cependant ils savaient que le candidat Ibrahim Boubacar Keita du Rassemblement Pour le Mali (RPM) n’était pas celui de la France. Et ils expriment leur colère en ces termes : «Fama tè anbolo, an faga baga dé bè an bolo : nous n’avons pas de chef, nous avons un meurtrier».

 

120 millions de FCFA offerts à la presse malienne pour déstabiliser le régime de Bamako

Parlons-en. Cent vingt millions de francs CFA, c’est la somme offerte par Blaise Compaoré pour déstabiliser le régime de Bamako. A l’époque des faits l’affaire a été classée top secret par ceux-là mêmes qui avaient fait le déplacement au Burkina Faso et qui sont les dirigeants de la presse écrite malienne.

Rappelons que dans la sous région ouest africaine, la presse écrite malienne est l’une des presses d’opinion gangrenée par la corruption. La preuve ? C’était le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), par le biais de son parrain Blaise Compaoré qui avait remis 120 millions de francs CFA à un groupe de journalistes pour déstabiliser le régime de Bamako. Bien avant la remise des fonds (120 millions), le groupe avait fait été convié à prendre part aux pourparlers entre le gouvernement du Mali et le MNLA à Ouagadougou. C’est le MNLA qui avait pris en charge leurs billets d’avion allé et retour et hébergement. À l’aéroport de Sénou, nos confrères apatrides tombent sur Tiébilé Dramé  médiateur nommé  par Dioncounda Traoré dans la crise au nord.

Surpris de voir un groupe de journalistes maliens munis de billet d’avion, Tiébilé leur proposa de voyager avec lui dans l’avion des Nations unies qui le transportait. Comblés par ce geste du médiateur, nos confrères ont monnayé sur place à l’agence de voyage leur billet d’avion. Une fois dans l’avion onusien, le médiateur Dramé offre à chacun des journalistes invités à couvrir les pourparlers de Ouagadougou trois cent mille francs CFA (300.000 FCFA). Alors que nos confrères étaient bel et bien invités par le MNLA. Dès lors on comprend alors pourquoi le MNLA gagne toujours la campagne médiatique, parce qu’il a ses tentacules dans la presse malienne.

 

La presse malienne malade des hommes qui l’animent : Comment est-on arrivé là ?

Bien sur par la corruption, le trafic d’influence, le vol et le mensonge. Le général Amadou Toumani Touré élu président en 2002 était hostile à la presse. Pour se prémunir contre celle-ci, il fit appel au service d’un journaliste malien chevronné installé et travaillant au quotidien «Sénégalais Le Soleil». Ce dernier qui ne maitrisait pas la presse malienne loue à son tour un consultant  pour faire le diagnostic de notre presse. Le rapport fourni par le consultant était alarmant : «une presse d’opinion qui prospère. Des journaux fondés par des hommes politiques dirigés par des jeunes journalistes à la recherche de fonds (…)». Dans un tel contexte, le chef de la cellule de communication à la Présidence de la République a mis le paquet : créations  de plusieurs organes pour résoudre son équation : comment contrôler la presse ? Eh bien !

Elire dans un premier temps à la tête des associations de presse des journalistes favorables à ATT. Dans un second temps, accorder des émoluments mensuels à des directeurs de publications. Le tout couronné d’annonces des grandes sociétés de la place. C’est à ce prix que notre excellent confrère Seydou Sissouma a gagné la bataille médiatique. Le chef de la cellule de communication a fondé plusieurs organes de presse à scandale qui prospèrent encore. Donc ATT avait la presse à sa dévotion et chassé du pouvoir, il fait l’objet d’une campagne médiatique en guise de reconnaissance.

 

Bamako les quartiers SEMA I et SEMA II sont habités par des anciens ministres

A Bamako les quartiers Sema I et Sema II sont des quartiers habités par d’anciens ministres des gouvernements successifs des présidents Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et ATT. On en dénombre quarante deux (42) selon nos sources. Le hic est que ces anciens ministres en chômage règlent difficilement leurs factures d’eau et électricité. Dans ces deux quartiers Sema I et II, les anciens ministres pratiquent le trafic d’influence, ou téléphonent au chargé de communication de l’EDM-SA pour toute fin utile. Ainsi va le Mali : le social tue le développement dit-on.

 

Kidal «détaché» du Mali ?

Les émissions sur Kidal ne passent plus à la télévision malienne. S’agissant des chaines étrangères, les émissions sur Kidal se passent comme si Kidal était «détaché» du Mali. Après la signature de l’accord de défense entre le gouvernement du Mali et la France, elle installa une base militaire à Kidal et depuis la colère est montée d’un cran à Bamako.

Philippe Hugon

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3 COMMENTAIRES

  1. Le titre de cet article est accompagne de sous tire.
    M hugon ne fait que dire haut tout ce que les autres dissent bas.Relis .Jules on ne prend pas des nom comme ca .Jules cesar ce grand homme dont tu portes le nom est un exemple.
    Ce forum des internautes ne doit pas etre un lieu de confrontation mais la change donnee a tous pour ce faire entendre.
    En effet ca prend des annees pour construire une presse independante.
    Sema 1 et 2 ha ha mes anciens quartier cela se voit a l’oil nu.

  2. Mon cher à ta place je recruterais un professeur de francais.il nya aucun lien entre ton titre et le corps de ta redaction.Pires tu n’a meme pas pris le temps de te relire’mais ce n’est pas toi c’est celui qui t’a delivré la carte de presse, arretez de racontez et n’importe quoi et vas consulter tiekorobani du journal le procés verbal pour qu’il t’explique le delit de presse car les faits que tu evoquent ici sont très graves.

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