Le Mali est aujourd’hui divisé en deux. Pas seulement entre le Nord et le Sud mais aussi entre pro et anti-putsch, entre pro et anti-Modibo, entre pro et anti-CEDEAO. Dans la panique de l’après 22 mars des groupuscules épars voire hétéroclites se sont formés au gré des intérêts divergents pour s’adonner à la foire aux empoignes. Du clivage on a failli frôler l’affrontement dans ce concert de voix cacophoniques.
La panique s’était vite installée au camp d’Agramant et le Mali était devenu une immense tour de Babel. La pause intervenue récemment entre les protagonistes n’empêche toujours pas les regroupements politiques de se regarder en chiens de faïence. Mais au nom de l’intérêt supérieur de la mère patrie chacun comprend que le plus petit commun multiple est la récupération des territoires perdus et que le plus grand commun diviseur sont les terroristes du nord.
A défaut donc de fumer le calumet de la paix, on accroche la hache de guerre. Trêve donc dans les tranchées. Dans cette atmosphère de ni guerre ni paix l’espoir commence à renaitre avec l’annonce de la reprise des élections en 2013. Pourvu qu’on ne mette pas la charrue devant les bœufs avec un septentrion dont la libération reste toujours au stade du rêve. Qu’à cela ne tienne, l’espoir fait vivre à défaut de vivre d’espoir. Comme le dit le poète il faut manger pour vivre et non vivre pour manger.
A quoi s’ajoutent le semblant de retour à un ordre constitutionnel, la levée de l’embargo de l’Union africaine et un vaste élan de solidarité de la communauté internationale. Tout indique apparemment que la guerre du désert sera le Waterloo des moudjahidines. Après Kaboul le front sera ouvert dans un second Afghanistan.
Dans cet enfer nul ne sait l’issue d’une guerre a fortiori si elle se transforme en guerre d’usure. Au milieu des grottes et dans les montagnes l’ennemi n’est pas toujours, au bout du fusil. Les Russes se sont cassés les dents sur le commandant Massoud, les Américains continuent de s’enliser dans le même bled. En 1588 l’invincible armada espagnol, une flotte de cent trente navires fut taillée en pièces par les Anglais. Le maréchal Rommel à la tête de l’Afrikakorps en Libye, malgré sa supériorité en arme et en effectif fut vaincu par Montgomery à Al-Almein. Mais dans une guerre juste Dieu accompagne le Mali
Mamadou Lamine DOUMBIA
LES AFGANS SONT BEL ET BIEN DANS LEUR PAYS NOUS SOMMES AU MALI LA COMPARAISON S ARRETTE LA .COMME LES AFGANS ONT EST DES VICTIMES A LA LIMITE DITE LA VERITE AU LIEU DE RACONTER DES CONNERIES.ON EST VICTIME D UNE COALIATION ARABE MLNA DE MERDE.
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