Alors qu’ils étaient écœurés du fait de l’occupation de Kidal par des bandes de malfrats se réclamant d’un soi disant mouvement de libération de l’Azaouad (Quel Azaouad ?), les Maliens ont été scandalisés, en apprenant l’expulsion, en début de semaine, d’une vingtaine de jeunes de la localité assiégée. Le tort de ces jeunes ? Ils ont la peau noire. Et c’est surtout à cause de la couleur de leur peau, qu’ils furent embarqués comme du bétail dans des camions et ensuite chassés de Kidal.
Seulement voilà. Cette expulsion de citoyens maliens à Kidal constitue assurément la goutte d’eau de trop. Cet acte vient s’ajouter à une longue chaîne d’actes de provocation, de défiance, de mépris et d’arrogance émanant d’une poignée d’individus à Kidal, à l’adresse de l’Etat et du peuple maliens. Un peuple dont la patience a des limites.
Cependant, le Mnla, fort du soutien de la France et d’autres soutiens occultes à l’extérieur du pays, se croit tout permis à Kidal. Alors, les bandits de ce mouvement s’en adonnent à cœur joie. Car, ils pensent que rien ne peut désormais leur arriver, tant qu’ils sont sous les ailes protectrices de la France. Or, une large opinion se dégage au Mali, pour dénoncer les agissements de ce mouvement qui, en réalité, s’est remis en selle grâce aux Français. Au même moment, les Maliens ont du mal à comprendre l’attitude de la France à l’égard de ce mouvement armé qui a décidé de se mettre en marge de la République et qui défie tout un pays. Autant, les Maliens avaient approuvé l’intervention française. Autant, ils avaient salué l’engagement de Hollande au côté du Mali ; autant nos compatriotes dénoncent aujourd’hui ce qu’ils considèrent comme étant un douteux jeu de la France à l’égard du Mali. Aussi, les Maliens commencent à s’interroger sur les intentions françaises, tant à Kidal, à Tessalit que sur l’ensemble du nord du Mali…Que cache, en réalité, l’intervention française dans un nord du Mali qui a toujours été convoité. Pas par les seuls terroristes et/ou Djihadistes.
En attendant de trouver des réponses aux questions posées, une certaine exaspération est perceptible au sein de l’opinion malienne qui estime que l’occupation d’une partie du territoire national (Kidal) est tout aussi inadmissible qu’inconcevable.
Pour toutes ces raisons, la situation qui prévaut à Kidal est porteuse de dangers. En effet, en maintenant la présence du Mnla dans cette ville, les autorités françaises espèrent établir le dialogue entre Bamako et les touaregs ( ?). Or, l’on assiste à une escalade qui risque de nous conduire à des affrontements. Pour preuve : le fossé ne cesse de s’élargir entre le reste du Mali et ceux-là qui, à Kidal, s’octroient le droit de parler au nom de toutes les communautés touarègues et d’agir au nom de l’ensemble des populations du nord. En réalité, ces individus ne représentent qu’eux-mêmes, et ne défendent que des intérêts inavoués…
C.H. Sylla
alors chawa au nord dumali
Si ces gens là n’aiment pas les noirs, que font-ils à Ouagadougou. En restant à Ouagadougou pour faire du racisme aux noirs de Kidal, c’est une injure à toute la race noire. Si c’est pas en Afrique, aucun noir ne peut rester chez un blanc et faire du racisme à un autre blanc et que ça marche! En demandant au MNLA à devenir un parti politique, c’est vraiment les forcer, car ils ne connaissent pas ça. Ils ne connaissent rien d’autre que le banditisme, la drogue etc. C’est même une grave erreur et une injure de faire assoir ces gens sur la même table avec les dignitaires de toute une nation, de grands intellectuels…….
Il faut une politique de gestion digne de ce nom pour les régions Nord. Le pouvoir doit tout faire pour que le fonctionnaire malien, né au Sud, se sente chez lui au Nord. L’administration doit cesser de menacer les fonctionnaires d’une mutation au Nord.
Doivent être considérés comme crimes, les propos du genre: “Je vais t’envoyer au grand Nord”, “Muté par Mesure disciplinaire”. De même que le Nord a des problèmes dus à sa position géographique, de même les régions du Sud, de l’Est et de l’Ouest ont leurs problèmes spécifiques. Il faut seulement se rappeler qu’il est difficile pour un nomade de mener une vie sédentaire.
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