Mercredi, la visite de la délégation gouvernementale à Gao dans la cité des Askias a pris fin, tard dans la soirée. Et voilà, bien des mesures tendant à apaiser les tensions ont été promises par la délégation composée de quatre ministres et de six députés élus à l’Assemblée nationale.
Bamako- 14/07/2016- La réunion entre la délégation dépêchée par Bamako et les mouvements de résistance de Gao et de la diaspora s’est tenue dans la salle de conférence du Gouvernorat de la Ville en présence de plusieurs membres de la société civile.
Selon nos sources, dans une déclaration conjointement signée des parties et lue par le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, il a été convenu d’aboutir à des censés apporter satisfaction aux doléances des jeunes de Gao, dans la rue depuis mardi.
Toutefois, après les avoir écoutés, la délégation a promis de jouer le porte-parole des manifestants une fois à Bamako afin que leurs aspirations soient rapidement prises en compte (lire le communiqué en fac-similé).
Par ailleurs, la suspension immédiate du Gouverneur Seydou Traoré, de la Région de Gao de ses fonctions, tant demandée par les manifestations ne figure pas dans le communiqué, mais, aurait été abordée par certains dans les coulisses.
En plus, nos sources nous ont confié que le débat sur la disgrâce du Directeur régional de la Police et du Commandant de la Brigade de la Gendarmerie territoriale, tenus pour responsables de la tuerie du mardi par les manifestants, n’est pas restée en marge des échanges. Et que, compte tenu de la volonté des autorités d’aller à l’apaisement, ces soucis populaires pourraient connaitre des suites favorables dès que la délégation envoyée par le Président de la République, mettra pieds à Bamako, la Capitale.
Ensuite, à l’origine de ce qui a occasionné des morts et des blessés mardi dernier, l’installation des autorités intérimaires dans la région de Gao comme à Tombouctou et Kidal, prévue pour ce vendredi 15 juillet 2016, serait quant à elle, spécifiquement suspendue ( pour ce qui est de la Région de Gao). Ce, en entendant la réponse du Chef de l’Etat, concluent nos sources.
Or, « si les jeunes résistants exigent surtout d’être recrutés dans l’Armée, la garde et la police, c’est qu’ils comptent bénéficier des avantages d’un accord qui prévoit clairement la mise en place des autorités intérimaires. Où est donc la logique ? », s’interroge un homme politique basé à Bamako.
Issiaka M Tamboura (maliweb.net)
Bravo aux hautes autorités qui sont toute suite parties à Gao pour éteindre la flamme.
Les hommes n’ont que leur cœur comme force et les jeunes en ont eu bon pour revenir à de meilleur sentiment, Félicitations à toutes les parties.
Pendant ce temps il se passe quoi à Bamako? RIEN. La population de Kayes à je ne sais pas où doit se lever comme un seul HOMME pour un Mali meilleur. C’est pas une affaire seulement de GAO, ont dirais que le Malien na plus de dignité, quel honte. Bravo peuple de Gao, que Dieu vous accompagne dans le combat.
Mettez de l’eau sur le feu de la discorde et des malversations au lieu de l’attiser.
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