Fin de cavale pour l’Emir d’Ançardine du Sud : Souleymane Keita dans les filets de la force spéciale

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Une unité de la Force spéciale de la Sécurité d’Etat a arrêté le leader de la Katibat Halid Ibn Walid, filiale du sud malien de l’Ançardine du terroriste Iyad Ag Rhaly, le mardi dernier, à la lisière nord de la forêt du Wagadou vers la frontière mauritanienne. Il s’agit en effet de Souleymane Keita, Emir de la Kaitibat Halid Ibn Walid, âgé de 47  ans.

 

En cavale depuis juin 2015, suite à l’arrestation de plusieurs membres influents de son secte par la DGSE malienne après le démantèlement d’une de leurs bases, située dans la forêt de Sama, Souleymane Keita s’était refugié en Guinée, puis la Sierra Leone et la Gambie, avant de rejoindre en début mars 2016, le gros des effectifs du Front de libération du Macina dans la forêt du Wagadou située à la frontière entre le Mali et la Mauritanie. C’est lorsqu’il s’apprêtait à rejoindre son mentor Iyad Ag Rhaly dans l’Adrar des ifoghas, qu’une unité de la force spéciale de la S.E, a mis fin à sa cavale.

 

Souleymane Keïta, est né à Kaolack au Sénégal où il  fréquenta l’école coranique et la medersa, avant de se rendre en Egypte afin de poursuivre ses études. Il profita de son séjour égyptien pour s’exercer au maniement des armes et des explosifs et effectuera plusieurs voyages en Arabie Saoudite. Il faisait d’ailleurs des prêches dans une mosquée à Bamako où il fit ainsi la connaissance de Iyad Ag Rhaly  et lia une amitié avec ce dernier. Il a servi aussi comme sergent  recruteur des jeunes talibé au profit des djihadistes qui avaient occupé le septentrion malien. Plusieurs de ses  lieutenants  avaient  été arrêtés, parmi lesquels figurent  Hamadi Niagando alias Jogormé, logisticien du groupe, ancien membre de la police islamique, homme de confiance et gendre des KEITA. Il fait office de stratège militaire. Il a participé aux attaques de Konna, puis Hassan Dicko alias Abou Leila, Ayouba Sangaré et Ali Sangaré figuraient parmi le commando auteur des attaques contre les logements du personnel de la MINUSMA à Mangnabougou Fasso Kanu, Missabougou, de la Brigade de la Gendarmerie  de  Baguinéda  et du Poste de Police de l’auto-gare de Sogoniko en Août 2015.

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