Les responsables de l’Association Temedt étaient le weekend dernier face à la presse à leur siège à Magnambougou. Objectif : donner leur point de vue par rapport à la signature de l’accord signé le 20 septembre 2017 entre les groupes armés et faire des propositions pour le retour définitif de la paix dans le septentrion malien.
La conférence était animée par le président de l’Association Temedt, Ibrahim Ag Idbaltanat, qui avait à ses côtés des membres de son bureau. Dans une déclaration liminaire, il a fait la genèse de la crise malienne et s’est surtout réjoui de la signature de l’accord signé le 20 septembre 2017 entre la Plateforme et la Cma. “Par ce geste, ils viennent de poser un acte important allant dans le sens de la paix. Ils permettent ainsi à bien des familles meurtries de retrouver l’espoir” a souligné le président de Temedt. Selon lui, la construction de la paix aujourd’hui au Mali passe par l’application intégrale et immédiate de l’accord signé le 15 mai et parachevé le 20 juin 2015. “Cette application ne peut se faire sans l’implication effective des parties prenantes, en particulier les groupes armés de la Cma et de la Plateforme. La mise en œuvre tardive de cet accord risque de favoriser les dérapages et la désintégration de nos bases sociales” a alerté le président de Temedt.
Les responsables de cette association de lutte contre l’esclavage ont saisi cette opportunité pour faire des propositions de solutions pour le règlement de la crise sécuritaire que connait notre pays. Au nombre de ces propositions, on peut citer, entre autres, la construction d’un véritable état de droit avec la mise en place d’une armée républicaine, solide et disciplinée, la moralisation du recrutement dans les forces armées et de sécurité, la mise en place et le déploiement d’une administration de développement, impartiale. S’y ajoutent l’installation d’un système judiciaire performant avec des magistrats intègres et l’organisation libre et transparente de toute élection…
K THERA