En visite samedi dernier à Kidal, le Premier ministre Moussa Mara et sa délégation se sont retrouvés au cœur d’affrontements sanglants entre soldats maliens et groupes armés. Retour sur une journée meurtrière qui compromet sérieusement le dialogue entre le gouvernement et les rebelles touaregs.
Il est environ 13h, ce samedi 17 mai, lorsque l’hélicoptère des Nations unies transportant Moussa Mara et sa délégation se pose directement dans le camp de la Minusma (force de l’ONU au Mali) à Kidal, sans passer par l’aéroport. Le Premier ministre est à peine arrivé que la tension est déjà palpable. Déterminés à mener à bien cette visite pour effacer l’échec du précédent chef de gouvernement, Oumar Tatam Ly, obligé de rebrousser chemin fin novembre 2013, les responsables maliens présentent leur programme à leur interlocuteurs onusiens. Visite du camp de l’armée malienne, discours devant les fonctionnaires du gouvernorat, puis retour à la base de la Minusma pour reprendre l’hélicoptère. Craignant des risques de débordement, les Casques bleus tentent d'”alléger” cette feuille de route, sans succès.
Moussa Mara, accompagnés de plusieurs ministres, dont Mohamed Ali Bathily (Justice) ou encore Zahabi Ould Sidi Mohamed (Réconcilitation nationale), se rend donc d’abord au camp des Forces armées maliennes (Fama), à la sortie nord-ouest de la ville. Il y passe les troupes en revue et s’entretient avec les commandants de cette garnison de 400 hommes. Au loin, de premiers échanges de tirs se font entendre autour du gouvernorat. “Le Premier ministre n’a pas hésité et déclaré ‘On y va, avec ou sans la protection de Serval ou de la Minusma'”, raconte un membre de la délégation.
La nuit sur des lits de camp
Escorté par les militaires maliens, le convoi ministériel se dirige alors vers le gouvernorat. Il y entre vers 16h, sous les sifflements et les impacts des balles. Au fil des minutes, la situation s’envenime. Des hommes armés, emmenés par des combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), tentent de prendre le bâtiment. Dans le ciel, un hélicoptère et des avions français font des rondes sans intervenir.
Sous pression, la délégation ministérielle est finalement évacuée. Elle retourne vers le camp de la Minusma pour prendre l’hélicoptère. Mais une tempête de sable rend impossible tout décollage. Le Premier ministre décide donc de passer la nuit au camp de l’armée malienne, qu’il regagne escorté par les Fama. Entre-temps, vers 18h, Bamako demande officiellement à la force Serval de participer à la sécurisation de la délégation ministérielle. Un détachement français arrive une heure plus tard sur la base, déjà solidement gardée par les militaires maliens. Moussa Mara et ses ministres y passent la nuit dans des conditions spartiates, dormant sur des lits de camp, avant de pouvoir finalement décoller le lendemain matin.
Fonctionnaires retenus en otages
De leur côté, les groupes armés ont profité du vide laissé par les soldats partis protéger la délégation ministérielle pour prendre le gouvernorat. Selon le ministre malien de la Défense, le bilan des combats est très lourd : 36 morts, dont 8 militaires. S’y ajoutent huit civils – dont deux préfets et quatre sous-préfets – assassinés dans des conditions qui restent à déterminer. “Ils ont été tués d’une balle dans le coeur”, indique une source ministérielle, ajoutant que leurs corps ont pu être récupérés.
Depuis samedi, les assaillants, parmi lesquels les autorités suspectent la présence d’éléments jihadistes, retiennent également une trentaine de fonctionnaires en otages dans le gouvernorat. Dans un communiqué publié lundi 17 mai, le MNLA évoque lui des “prisonniers de guerre arrêtés suite aux combats et traités conformément au droit humanitaire”. Ces civils étaient toujours en captivité lundi en fin d’après-midi.
La Rédaction
Que Dieu te protège des ennemis mon cher Excellence Monsieur MARA. Allah ka togodouman do i la. AMINA!!!!!!!!!!!!!
Mr le Pm ne jouez pas à le héro sachant bien que les armes n'ont jamais été les moyens propices pour la réconciliation.
Tout le mali vive mal à cause de vos démangogies politiques, une paix définitive se négocie et ne s'impose pas.
Si nous imposons cette paix tant revée par les balles,nous vivrons dans la peur, dans l'angoise par peur des attanques piégés et autres formes d'attendats. Mr le PM n'essayez pas de forgés votre itteneraires politiques en risquant la vies des pauvres qui ne veulent que la paix l'unité du mali;
C'est tout le Mali qui souffre dépuis des decennies.
Vous voyez ce ce que votre entetement ont causé, ce n'est pas que que ces soldats maliens fuient la guerre mais nul nesacrifierait sa vie pour cette guerre.
LA PAIX NE S'IMPOSE PAS, ELLE SE NEGOCIE
Prions le Tout Puissant ALLAH pour que la paix revienne au Mali.
vive la guerre pour la paix, l'heure n'est plus aux négociations. Qu'Allah nous aide a libéré notre pays
Il n’y a pas de hero vivant dans ce drame national. Ni le Premier Ministre Moussa Mara, ni le President IBK nesont ni ne doivent etre considere comme tel, ni le vaillant Gl Gamou, ni le teigneux Ministre de l’Adminstration territorial le Gl Sada Samake, ni ses dizaines soldats anonnymes qui ont endure des heures durant la chaleur, la poussiere et essuyes les balles des crapules et laches terroristses du mnla pour que le PM et sa delegation s’en sorte sans egratignure.. Non!
Les VRAIS heros sont tous ceux de nos frères qui sont morts, assassins au cours de cet acte lache. Mes chers frères du Mali, il y a un declic qui s’est opera suite au choc subi tout par le people malien ce 17 Mai. Ce declic, nous devons le nourrir l’entretenir sainement pour ne pas tombe dans le chauvinism, mais surtout pour reveiller le PATRIOTISME qui, depuis bien longtemps, a somber dans le sommeil en chacun de nous. Pour commencer, nous devons nous souvenirs:
ceux qui sont morts ne doivent pas rester “enterrer en catimini comme ils l’ont ete a Kidal. L:eurs enfants, leurs parents, tous ceux qu’ils ont laisse derrriere eux ne devront pas non plus etre remercier par seulement quelques billets distributes.
Pour ceux qu’ils ont laisse derriere eux et pour eux tous, EXIGEONS ET OBLIGEONS DE NOS AUTORITES DE DECRETER UNE JOURNEE DE DEUIL NATIONAL, de Zegoua a Taoudenit, de Youarou a Ousbidjandjan, de Boulawyo a Tamarasset… au cours de manifestations ou des reunions, faites savoir que ceux qui sont morts sont vos fresres soeurs peres oncles ou grands parents et que VOUS VOULLEZ PORTE LEUR DEUIL, DE FACON OSTENTATOIRE SI’IL LE FAUT
LA RECCUPERATION TOTALE DE KIDAL VILLE EN COURS CE MERCREDI!
Comble!!! Citez au moins vos sources; cet article est un copier-coller de jeune afrique
Il s’agit d’un article de Benjamin Roger intitulé “Mali : retour sur un week-end sanglant à Kidal” dont voici le lien :
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140519145512/mali-defense-securite-touaregs-mali-mali-retour-sur-un-week-end-sanglant-a-kidal.html
j’invite le gouvernement de passer à la stratégie DENT pour DENT, ŒIL pour ŒIL pour mettre fin à cette souffrance de la république, à cette souffrance des populations, après pourrons pourvoir la solution politique et pacifique si nécessaire. Que dieu bénisse le Mali!
Un récit bien détaillé et bien précis,nous peuple Malien,peuple digne,peuple grand par raison,par fierté,par audace, nous nous glorifions de nos descendances ancestrales. Cette visite du PM et sa forte délégation est salutaire, suscitant et demeurant une fleuraison d’espoir pour la république. Sachons que depuis le déploiement de la minusma dans le septentrion du pays la situation ne fait qu’à se dégrader et surtout sous la conduite de l’hypocrite néerlandais. La communauté internationale connue par son hypocrisie, connue par sa manipulation connue par ses baratins constitue une épine pour les faibles(pauvres) en dépit des forts(occidents). La seule et unique solution c’est de nettoyer kidal des pourritures d’abord afin de créer un cadre serein et sécurisé pour les populations des régions nord du Mali aussi pour les administrations. Cessons d’accepter d’être manipulés, nous un grand peuple, nous constituons une grande nation, j’invite le gouvernement de passer à la stratégie DENT pour
Mr. le PM, Mara vos recentes interventions televisees ont ete appreciees par votre methode de communication plus fois meilleur que votre parrain ladji machin, le nouveau balla faceke national. Et le peuple croit a vos paroles actuellement plus que celles de votre parrain machin inchallah.
Ne decevez pas ❗ ❗ ❗ .
Une défaite cuisante, une humiliation sans précédent ,celle là qu’a subit le Mali Samedi passé à Kidal, Six de nos préfets et sous préfets ont étés sauvagement assassinés, des paisibles civils égorgés, et comme cela ne suffisait pas le premier ministre Moussa Mara en rajoute à notre douleur ” Il faut parfois des de choses comme ça pour débloquer des situations” comme pour dire l’assassinat de nos préfets sous préfets et paisibles citoyens est logique pour débloquer la situation de Kidal, leur poser des routes bitumées, des centres de formation, des salles de classe etc…
Comme si le Mali n’était que le Nord, que les IBK et compagnies sachent que le Mali c’est le sud, l’est, l’ouest, le nord et qu’il est temps d’arrêter d’exposer nos fonctionnaires et nos concitoyens
Mon frère tu es inconscient, tu ne mesures pas la portée de tes propos, sans le Nord le Sud n’existe, si tu te retires du Nord ce que certains souhaitent et sont entrain de préparer minutieusement pour le Mali le Sud ne va plus exister. Il a fallu être absent du Nord pendant un an pour que les bandits de tout chemin se retrouvent à Konnan et Diabaly pour foncer sur Bamako .
IBK, faites tres attention! Soyez tres prudent et tres sage dans toutes vos demarches a’ propos de la crise du nord car c’est bien l’existence de notre faso qui est en jeu! Nous savons qu’il y a un cote’ invisible de l’iceberg. Il faut le reconnaitre et prendre les demarches necessaires pour avoir la paix, la securite’ et la stabilite’ au Mali.
N’engagez jamais nos FAMA dans des combats sans leur donner tous les moyens dont elles ont besoin AND MORE IMPORTANTLY, ASSUREZ-VOUS QUE VOUS AVEZ LE SOUTIEN DES OCCIDENTAUX ET DES PAYS DU CHAMP!
N’oubliez pas dans quelles conditions l’election presidentielle a eu lieu et quelles etaient les promesses a’ l’endroit de la communaute’ internationale! LES FAITS SONT TETUS. NOUS DONNONS L’IMPRESSION DE DEFIER LE MONDE ET NE PAS TENIR COMPTE DES NOS PROMESSES D’ENGAGER DES NEGOCIATIONS.
EN LISANT CE QUE LE PM A DIT A’ PROPOS DU FILM DES EVENEMENTS, IL EST TRES EVIDENT QU’IL DEVAIT TOUT SIMPLEMENT SUIVRE LE CONSEIL DONNE’ POUR SAUVER DES VIES HUMAINES.
Absence d’État et désarroi d’un peuple
Samedi dernier le premier ministre malien Moussa Mara comptant naïvement sur des forces étrangères présentes au nord du Mali dans le cadre de la Minusma, s’est rendu à Kidal alors que les préalables de sa propre sécurité et de celle de sa délégation n’étaient pas réunis.
S’étant affaibli tout seul en mentant devant les députés sur l’achat inutile et inopportun d’un avion présidentiel, il a voulu joué un coup politique pour raviver la fibre patriotique des maliens sur l’affaire de Kidal mais Mara a ignoré totalement les B.A-BA de la sécurité publique.
“On a été surpris” a-t-il dit à Gao de retour de Kidal, avec un air bonasse.
En effet, la région de Kidal est truffée de bandits armés qui collaborent étroitement avec ceux que le Mali appelle des “partenaires” (les soldats français de Serval et onusiens de la Minusma).
Ceux-ci n’ont jamais caché depuis janvier 2013 leur traitement de faveur à un groupe armé indépendantiste devenu autonomiste qui s’appelle le Mnla et qui est fortement implanté en Europe.
Ces “partenaires” du Mali, se basent sur une vision ethnique et culturelle du Mali basée sur la couleur de peau pour justifier ce traitement de faveur qu’ils veulent coûte que coûte accorder aux touareg et aux arabes maliens au nord du Mali.
“Kidal fief des touareg” revient constamment dans le discours des politiques, des médias et des militaires français sur le Mali alors que le président Hollande avait justifié l’intervention militaire de l’armée française au Mali en janvier 2013 comme étant une opération devant “aider un pays ami à recouvrer son intégrité territoriale”.
Ce Mali qui est présenté comme le seul succès de la politique extérieure voire de la politique tout court du régime de François Hollande est en réalité un chaudron aujourd’hui aussi brûlant qu’en janvier 2012.
La seule différence entre 2014 et 2012 c’est que des troupes étrangères sont présentes et sont témoins de l’impuissance actuelle de l’état malien comme c’était d’ailleurs le cas du temps d’ATT en 2012.
Sinon les bandits armés sont tout aussi lourdement armés et sont tout aussi libres de leurs mouvements qu’il y a 2 ans.
Dans ces conditions seule une armée malienne forte et combattante peut aider le Mali à s’en sortir sinon il court directement vers une autonomie de ces régions nord ou tout au moins de celle de Kidal.
Les images de l’arrivée de la trentaine de personnel administratif de Kidal à Bamako Senou et les assassinats lâches et hautement symboliques des préfets des différents cercles de la région de Kidal est la pire manifestation de l’impuissance de l’État malien et une cuisante défaite d’IBK semblable à Waterloo.
Alors que ces groupes armés qui défont régulièrement nos forces armées à Kidal ont été battu à quatre reprises par le Mujao (dont les combattants sont constitués de quelques centaines de bergers) à Gao, Ansongo, Menaka et El Halil entre juin 2012 et janvier 2013 au point qu’ils s’étaient réfugiés au Burkina Faso et en Mauritanie.
On se pose la question pourquoi un État malien avec plus de 175 milliards de FCFA annuels de budget de défense est incapable de mettre sur pied une armée de combat pour se défendre et défendre son intégrité territoriale après deux ans de crise?
On n’a tous compris le laxisme et la naïveté du régime ATT dans la gestion de la crise du nord et dans sa gestion de l’armée malienne.
Mais après l’humiliation de 2012 et 2013 nous ne comprenons pas le passivité et le suivisme du régime IBK dans sa gestion du nord et de l’armée malienne alors qu’il a bénéficié de la confiance de 77% de l’électorat malien pour rendre au Mali son “honneur”.
Nous avions tous compris après 2012 que notre armée malienne avait besoin d’une restructuration complète et urgente (recrutement, formation, équipement, commandement, gestion des carrières, avancement en grade, logistique, renseignement, stratégie, conditions de vie et de travail de nos troupes au front, etc).
Mais après deux ans et surtout autant d’aides étrangères, nous n’avons pas compris pourquoi cela ne s’est pas fait ni sous Dioncounda ni sous IBK.
Nous avons vu un Dioncounda se cacher derrière une bande de soldatesque de Kati qui s’autoproclamait soldats de la “restructuration”de l’État et “reformateurs” de l’armée, alors qu’elle s’est avérée être une jouisseuse assassine championne du monde des charniers qu’autre chose.
Nous avons vu un IBK et son Boubeye se cacher derrière des missions de formation militaire de l’union européenne, tout en se hissant en destructeurs attitrés de missiles défectueuses de l’armée sans jamais changer en profondeur cette armée et le transformer en armée de combat.
En même temps, on a vu, la promotion éhontée de la famille et belles familles IBK et son goût inconsidéré et indécent pour le luxe clinquant et les dépenses inutiles au sommet de notre État.
Depuis septembre 2013, l’État malien ne s’est donc pas intéressé à l’essentiel c’est à dire se doter d’une armée de combat pour l’affirmation de sa souveraineté perdue.
IBK et son régime ont privilégié des voyages et des communications tape à l’œil au détriment du renforcement de l’État malien et de ses moyens de défense.
Alors qu’en même tant nos ennemis continuent de se renforcer au nord et étoffent leurs liens diplomatiques et militaires dans le monde.
Quand l’ennemi se renforce il faut que nous nous renforçions aussi.
Mais ni IBK ni Boubeye ni Sada Samaké ni Mara n’ont pas compris cela.
Ils ont choisi de compter sur les autres forces étrangères au Mali et se sont fier aux beaux discours des étrangers à travers leurs interminables voyages inutiles dans le monde.
Ils ont oublié nos soldats et leurs conditions de travail et de vie.
Le chef d’état major des armées d’IBK, en tournée au nord, a même craché au visage de nos troupes que l’une de leurs primes allait disparaître.
Cela n’est pas rassurant et cela ne rassure pas nos soldats déjà dans des conditions précaires qui affrontent l’ennemi avec des moyens limités.
Il fallait corriger cela et renforcer nos troupes à Kidal et rendre la sécurité optimale en leur mettant dans les conditions idoines et en alerte maximale avant de s’y rendre.
Mais Moussa Mara et Boubeye ne l’ont pas fait.
Ils ont préféré le tape à l’œil à Kidal ils ont eu le tape à la tête et c’est le Mali entier qui est humilié en voyant ces administrateurs revenir de l’enfer de Kidal sur le tarmac de l’aéroport de Bamako Sénou.
J’espère très sincèrement que nos autorités tireront les leçons de cette épisode malheureuse de cette crise et commenceront vraiment à mettre sur place une vraie armée de combat au lieu de se blottir contre des négociations et des dialogues politiques dont tout le monde sait qu’ils ne mèneront à rien dans cette crise sauf à humilier davantage le Mali.
Wa salam!
Belle analyse mon frere
Réaction subjective et politicienne…
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