Au sortir de la signature de la feuille de route pour les pourparlers à Alger entre le gouvernement du Mali et les groupes armés du Nord, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a entrepris une consultation des forces vives de la Nation afin de les informer des grandes décisions issues de ces pourparlers. Parallèlement à cette série de rencontres initiées par le président de la République, le Premier ministre, Moussa Joseph Mara, entreprend à son tour une tournée dans les institutions de la République. Est-ce à dire que c’est le président de la République qui n’a pas bien communiqué ? Moussa Joseph Mara essaie-t-il de se racheter après sa visite dramatique et mouvementée à Kidal ?
Le gouvernement du Mali et les groupes armés du Nord ont signé à Alger ce qu’on appelle désormais la «Feuille de route des négociations dans le cadre du processus de l’instauration de la paix». Dans la foulée, le président de la République a initié une large consultation des Institutions de la République, des forces armées, des partis politiques, de la société civile et de la presse. Avec tout ce beau monde, IBK a partagé des informations pertinentes sur le processus et recueilli les avis et suggestions de ses interlocuteurs.
Parallèlement à cet exercice du président de la République, qui consistait à donner des informations au peuple malien sur la feuille de route des pourparlers d’Alger signée entre le gouvernement du Mali et les groupes armés du Nord, Moussa Joseph Mara, à son tour, entreprend une tournée médiatique dans les institutions de la République. Pourquoi cette campagne de communication du Premier ministre ? Est-ce à dire que c’est le président de la République qui n’a pas bien communiqué ? Moussa Joseph Mara essaie-t-il de se racheter après sa visite dramatique et mouvementée à Kidal ? Que se cache dernière cette tournée dans les institutions ? Ces questions méritent d’être posées, car certains observateurs ne comprennent pas la pertinence de cette campagne médiatique du Premier ministre autour de la feuille de route des pourparlers d’Alger. D’autant que ce travail a été déjà fait par le président IBK, lui-même.
En fait, Moussa Joseph Mara, en entreprenant cette initiative, entretient une véritable cacophonie au sommet de l’Etat au sujet de la communication autour de cette feuille de route des pourparlers d’Alger. Selon toute vraisemblance, le Premier ministre, en s’engageant dans cet exercice, est en train de se racheter après la grosse erreur qu’il a commise en se rendant à Kidal de façon impréparée et qui a coûté la vie à plusieurs militaires et civils. Et qui a provoqué, à nouveau, l’occupation de la quasi-totalité de cette région par les groupes armés.
En effet, on se rappelle que Moussa Joseph Mara, après cette visite ratée à Kidal, occasionnant la déroute de notre armée, a déclaré la guerre aux groupes armés. C’est par la suite qu’il a été remis à sa place par le président de la République. Dès lors, il a mis un peu d’eau dans son vin, en changeant de paroles et de stratégies. C’est pourquoi, à chaque fois que celui qui a ouvertement déclaré la guerre aux groupes armés, aborde la question du Nord, il parle de dialogue et de négociations. Autant dire que Moussa Joseph Mara est revenu sur terre, après un moment d’agitation et de fougue de jeunesse.
Diango COULIBALY
S’il faut etre d’accord avec toutes les familles fondatrice des villes du MALI on aura beaucoup chemin a faire! il n’est pas nécessaire de rappeler ce que le chef incarne !( les valeurs de la république et l’unicité du pays !)si il y’a problème de la famille fondatrice de bamako il serait normal de recourir a une compétence de proximité c’est à dire LA VILLE DE BAMAKO !
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