Les temps ont bien changé ! Kidal ! Aller à Kidal ! A Taoudéni ! Mais, c’était aller en enfer ! Or, pour aller cramer en enfer, il faut d’abord crever. Et pas doucement dans son sommeil ou dans son lit. Non, dans la souffrance atroce, une souffrance atroce de mille formes sortie de la tête de Modibo Kéïta par ses «Zabaaniata». Oui, les temps ont changé et aujourd’hui, nous souhaitons ardemment que nos braves soldats aillent à Kidal. Pas pour mourir sous la souffrance des tortionnaires placés là-bas par Bamako pour tenir une prison sans mur ni chaine, mais pour participer à l’œuvre libératrice.
C’est là que réside exactement le problème : libérer Kidal, ville et région. Mais, n’allons pas trop vite en besogne. Pourquoi nos braves et volontaires soldats – qui meurent d’envie d’aller s’y battre, n’ont pas à ce jour un bon de sortie ? Qui bloque ? Bamako, Paris ou Washington ? Sur cette question les Maliens s’interrogent en tournant le visage (interrogateur lui aussi) à la ronde. Il y en a. Par exemple, on nous a dit que l’Etat n’avait pas les véhicules qu’il faut pour les transporter. Et puis une fois une fois là-bas, que vont-il manger ? (avant, tout venait de l’Algérie, mais aujourd’hui…) en cas de blessés ? (Dans tout le Mali il y a deux hôpitaux déjà surchargés et ils sont tous les deux à Bamako). Et puis, acheminer les munitions, les pièces de recharge et du carburant sur une distance de plus de 12.000 Km, semée de toutes sortes d’embuches.
Vous avez dit carburant ? Mais, c’est parce que l’Etat en manque que l’électricité est devenue une denrée rare à Bamako. Il faut savoir que le Mali est sous embargo depuis le 22 mars 2013, malgré le retour à l’ordre constitutionnel, à deux voyages du Burkina de la crème du pays, malgré les gouvernement «d’union nationale I et II», malgré des requêtes adressées à la Cédéao, puis à l’Ua, puis à l’Onu pour nous aider… A chaque fois, on a exigé de nous une condition pour nous satisfaire et à chaque fois, on nous trahit. Le gouvernement n’a plus rien et les Maliens ont déjà tout donné. La preuve en est la rage avec laquelle la police Ccr prend les usagers de la route à la gorge pour les déplumer.
Des réponses, il y en a aussi du genre : nos soldats seraient remplis d’esprit de vengeance comme un scorpion mâle cocufié de dard. Alors, si on les lassait aller à Kidal, ils feraient un carnage et commettraient des exactions contre les Touaregs. Il s’est trouvé des députés pour soutenir ce discours et qui ont convaincu beaucoup de gens. Il paraîtrait aussi que les Français seraient venus pour sauver leurs otages et que l’armée malienne serait gênante pour la bonne réussite de cette opération. Par contre, les Touaregs du Mnla seraient, eux, sont les bienvenus.
En définitive, on n ne sait pas pourquoi nos soldats ne sont pas encore à Kidal. Les bonnes réponses (satisfaisantes) ne viennent pas de là où il faut. Et ce silence doit inquiéter sur la vraie raison de cette absence anormale décrétée par le Mnla et appliquée partout. On ne sait pourquoi et ni quand cela devra charger. On dit que Kidal est le Mali, mais le Mali (armée et administration) y est refoulée. Pourquoi ?
La réponse à cette question passe par une autre question : quel est l’objet des négociations que l’on nous impose avec un couteau à gorge et la respiration (vivres) coupée. Là aussi, c’est le silence de mort de toute part. Mais, Mohamed Bozoum, ministre nigérien des Affaires étrangères) vient de nous fournir (involontairement) une piste (le dimanche 31 mars 2013 sur RFI, Alain Foca). Il a indiqué que la communauté africaine viendrait assister les négociations, mais juste assister : être là, sans intervenir.
Donc, l’objet des négociations ont pour but d’obliger le Mali à «répondre aux revendications légitimes» des bandits armés du Mnla dans le nord. Ici, la fenêtre s’ouvre sur une perspective angoissante. Si Hollande trahit le Mali, ce sera sous les yeux ouverts des plus hautes, mais vraiment des hautes autorités.
Bamadou TALL
12 000km entre Bamako et Kidal ? faudrais peut etre savoir de quoi on parle l’incompétence est courante au Mali mais c’est maliweb c’est un critère de recrutement, plus d’argent dans les caisses de l’état? alors d’ou sort le salaire de Sanoko et des 108 généraux que compte l’armée malienne sans parler des doptations financière pour les 128 partis politique si l’armée n’est pas à Kidal c’est qu’elle ne le veut pas tout simplement!!
il manque pas des voitures, la distance aussi n’est pas un problème, la nourriture aussi est disponible la preuve est il existe des gens laba et ils mangent bien autre chose monsieur Tall ta façon de parler de kidal et du mnla prouve que les maliens du sud détestent les touarègues et leur région, il faut comprendre que vos articles de presse prouve votre arrogance et haine envers kidal journaliste amateur que tu est.
parce que vos “politichiens” ne sont pas braves
Quel que soit Kidal c’est ville malienne il n’ ya pas de raison de la laisser au mains de MNLA ces gens ils n’ont pas de revendication serieuse par ce que leur ideologie est que un noir ne doit etre leur president il se dit blanc c’est de la hypocrisie. si non regardons toute les villes des pays du dit du champ dans toute les villes c’est la meme chose ce des pays qui n’ont pas trouver des bon gouvernement c’est tout ce partout en Afrique d’ailleurs. La mauritanie qui avait donner de l’agile aux touareg deserteur ce qui se passe la bas ce plus pure que ce que ce passe au Mali avant guerre et apres guerre!.
Actuellement j’ai lu hier dans un journal electronic mauritanien comme quoi sont pres a envoyer 1800 hommes au nord du mali. C’est trop tard il faut dire que vous ne voullez plus de l’armee mauritanienne c’est la bordelle et le segregation qu’ils vont amener la bas. hier ils ont supporter les touaregues cette foi ci ils vont creer un groupe militaire de ce que vous dites la bas arab
Mon ami, la liberation de Kidal est le souci de tout bon Malien mais avant de mettre ces choses à la portée du public il faut les relire au moins. Je te dis seulement deux choses:
– Apres 12000km de Bamako vers partout dans le Nord tu seras ou? en tout cas tres loin de Kidal
– Il ya un hopital regional dans presque toutes les regions du Mali
Bon on sait comment c’est, courage.
Nous devons faire preuve de pragmatisme(même si cela blesse notre honneur d’Africains)
La France a peut être plus de 1000h bien entrainés et disciplinés, du matériel performant et a la pointe de la technologie. Ajoutez a cela 2000 tchadiens, mais cette région n’a pas encore été libérée de nos ennemis
* Nous voulons nos troupes à Kidal? La police vient d’arriver a Gao (apres les gendarmes et l’armée, donc l’administration revient a peine dans la premiere ville du nord)
* J’ai lu que des hommes de l’ex regiment du Colonel Maj Gamou etait déjà dans la région. Et le Mali ne pourra envoyer 3000h pour cette seule région malheureusement. Si nous envoyons des troupes, ce sera symbolique (au mieux une centaine)et ces hommes ne pourront pas faire grand chose.
* Ce qu’il faudrait? l’administration entière (police, armée, gendarme, juge…) mais impossible (beaucoup de villes attendent deja)
Je ne dis pas cela pour abandonner nos frères et sœurs qui attendent le retour de l’Etat et souffrent…
En effet Tirailleur, pour revenir à Kidal, il faut un accord des populations, car si non, au mieux, avec l’aide des armées étrangères, l’armée malienne peut reprendre la ville et après, la perdre définitivement… et engager la partition du Mali. Si le Mali veut reprendre sa place dans le monde des Nations, il faudra finir de chasser les islamistes ensemble (avec les populations du nord) et enfin apprendre à vivre ensemble… car les peuples du Mali n’ont toujours pas constitué une Nation et sans Nation, il y a revendication identitaires.
C’est là le combat le plus difficile à gagner pour les peuples maliens. Apprendre à vivre ensemble et à accepter les différences.
Bonne chance au Maliens. 😉
“…une distance de plus de 12.000 Km” ? 😯
“…le Mali est sous embargo depuis le 22 mars 2013..!” 😯
…
Bamadou TALL: il faut relire ou faire relire le texte.
effectivment 12000km… Kidal n’est plus au Mali (la France n’est “qu’à” 4000km du Mali )
LA FRANCE NE PEUT RIEN DECIDER SANS NOUS.MALIENS ET MALIENNES DEBOUT ET MARCHONS AU COMBAT ; LA GRANDE BATAILLE DE KIDAL. NOUS ALLONS GAGNER.
pourtant c’est la france qui nous empêche de progresser vers kidal…sans l’aval de la france l’armee malienne ne rentrera jamais dans kidal…tout le monde le sais,je n’en doute pas que kidal aura soit son independance ou son autonomie..parce que nous ne decidons rien c’est la france qui decide à notre place..parce qu’elle nous a libérée..donc c’est ça la verite…c’est très difficil à digerer mais pour le moment on ne peut rien faire..mais un jour la france ira..quand nos militaire seront former et bien équiper on verra,insha allah
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